Revues de presse

07 novembre 2006

Effrayés par les virus informatiques? Perdus dans la jungle des solutions à disposition? "Le Temps" du jour propose, en un article, un mini-portrait de plusieurs entreprises suisses spécialisées dans la sécurité. Telle Iris Solution, cofondée par Patrick Amon, collaborateur scientifique au Centre interdisciplinaire de sécurité d'information et des systèmes de l'EPFL, dont l'originalité réside dans l'alliance entre l'analyse des flux via internet et l'assurance-risque. Autre société: Nexthink, basée au Parc scientifique d'Ecublens, qui analyse et gère les menaces internes. Son procédé d'analyse a été mis au point par Pedro Bados lorsqu'il oeuvrait au Laboratoire d'intelligence artificielle. D'autres entreprises sont encore citées, comme Ilion Security.

06 novembre 2006

Après l'annonce de la démission d'Ernst Hafen de la présidence de l'ETHZ, la presse du week-end se déchaîne avec moult analyses et commentaires sur les raisons de ce départ. Quitte à lancer une chasse aux sorcières. Pour la "NZZ am Sonntag", Ernst Hafen ne serait que la "victime de la rivalité entre [les EPF de] Zurich et Lausanne". La "SonntagsZeitung", quant à elle, tire le portrait du recteur Osterwalder, "grand gagnant de la lutte de pouvoir" vis-à-vis du Conseil des EPF. Lequel considère, par la voix d'Alexander Zehnder, qu'il faut rétablir le dialogue entre la tête et les institutions du domaine des EPF.

Après avoir eu les honneurs de "Nature" et de "L'Hedbo", Olaf Blanke paraît dans les colonnes du "Matin Dimanche" pour ses travaux dans les neurosciences cognitives. "Le paranormal, ça se passe dans la tête", questionne l'hebdomadaire? Dans bien des cas, oui, répond le professeur. Le scientifique fait en grande partie référence aux expériences de mort imminente ou extra-corporelles, dont la plupart peuvent être expliquées par des éléments neurologiques.

"Google vient recruter à l'EPFL", annonce "20 Minutes". La firme de Montain View serait-elle en passe de recruter les meilleurs talents du campus? Elle est en tout cas présente au Forum qui se déroule du 7 au 15 novembre, avec comme point fort des présentations d'entreprise, les deux derniers jours. Au total, près de 150 sociétés seront présentes à cette manifestation, soit 30% de plus que l'année dernière.

Les adeptes de la petite reine doivent être aux anges, après la lecture des journaux du jour et du week-end. "24 Heures" de samedi consacre tout d'abord un article à Renens Roule, une initiative qui a permis à quelque 4300 personnes de louer une bicyclette en près de sept mois. En 2007, ce service de prêt pourrait s'étendre à l'EPFL et à l'UNIL, dès la rentrée d'automne. Car la communauté EPFL aime visiblement  pédaler, comme le prouvent dans "20 Minutes" les 450 personnes ayant participé à l'opération "A vélo au boulot" et le deuxième prix national décroché par l'Ecole.

Contrairement à ses concurrentes, la stratégie de Meditest, société veveysanne, passe par la diversification. Un choix gagnant puisque ce laboratoire d'analyses médicales a réussi à conserver tous ses employés suite à la baisse de 10 % du point de tarification médicale (Tarmed) en 2006 et continue son expension, notamment à Singapour. Fondée en 1978 par Chin Beng Eap, ingénieur chimiste chinois qui a fait ses armes à l'EPFL, la société veveysanne s'intéresse au développement de nouvelles technologies (biosenseurs ou outils d'aide au diagnostic notamment) en étroite collaboration avec l'EPFL, apprend-on dans l'Agefi.

Etes-vous pour ou contre Ymago, le dernier plan de restructuration de la poste suisse? Cette question, la "Basler Zeitung" l'a posée à deux experts. Du côté des contre: Giorgio Pardini, élu socialiste et vice-président du syndicat de la communication. De l'autre bord: Matthias Finger, directeur de la chaire de management des industries de réseaux. Au coeur du débat: la mission de service public du géant jaune est-elle mise en péril? Analyse, arguments et contre-arguments à lire dans ce face-à-face médiatique intéressant organisé par le média rhénan.

A nouveau recteur, nouvelles préoccupations. L'Université de Lausanne a fixé ses priorités dans un plan stratégique sur cinq ans, avec des projets à foison énumérés dans "24 Heures". Mais que fera l'UNIL sur le dossier de l'animalerie commune avec l'EPFL? Ira-t-elle jusqu'à transférer l'enseignement de la biologie à sa voisine polytechnique, comme ce fut le cas autrefois pour les maths, la physique et la chimie, se demande le quotidien vaudois? Pas de réponse dans les colonnes, mais la question est posée.

03 novembre 2006

Après être en passe d'intégrer l'ISREC, l'EPFL serait-elle prête à jeter son dévolu sur l'Institut Ludwig, un autre spécialiste de la recherche sur le cancer? Pour "Le Matin Bleu" du 2 novembre, l'affaire est pratiquement entendue. L'EPFL chercherait à s'attirer les faveurs de l'Institut, au grand dam de l'UNIL avec laquelle il collabore à l'heure actuelle. Du côté de Dorigny, on craint le volontarisme du Poly. Nicolas Henchoz, adjoint du président pour la communication, souligne quant à lui que "le scénario d'une absorption n'est pas à l'ordre du jour".

"Vous laisseriez-vous soigner par des robots?". La question, en tête de la colonne "savoirs" du magazine "Facts", a de quoi susciter des réponses pour le moins tranchées. Celle d'Auke Ijspeert est on ne peut plus claire. "Volontiers", répond sans ambages le professeur boursier. Pour le spécialiste de la robotique bio-inspirée, cette perspective lui confèrerait "davantage de temps à passer avec les humains". Et vous?

En vue de l'harmonisation du domaine de l'aménagement du territoire et des constructions, la SIA se penche sur la norme 423 concernant les dimensions des bâtiments et les distances. L'Institut für Raumentwicklung à Rapperswill et l'EPFL collaborent en vue de cette uniformisation, note "Tec 21", la revue des architectes et ingénieurs.

Aujourd'hui, la mode n'est plus à l'enquête de satisfaction du personnel mais à l'évaluation du degré d'engagement, d'après "Le Temps". L'EPFL suit la tendance avec le projet Atmos lancé en 2004 pour "renforcer le dialogue à tous les niveaux, la dynamique de progrès et l'implication de chacun".

02 novembre 2006

Tout porte à croire que le 21ème siècle sera celui de l'Asie. Patrick Aebischer, président de l'EPFL, est actuellement à Tokyo. Un partenariat renforcé avec les universités nippones pour les échanges d'étudiants et de professeurs est en bonne voie. Et, histoire de donner le goût de la culture asiatique aux étudiants suisses, un jardin japonais sera installé dans le Learning center, a glissé le président à la TSR.

Dans le monde industriel, il ne suffit pas d'être bon pour réussir. La recherche de partenaires se révèle indispensable dans un univers de plus en plus compétitif. Ce message a été délivré aux participants du Forum MicroTech Industry, qui s'est déroulé en début de semaine à Yverdon, et aux lecteurs de "l'agefi" de ce jour. La preuve par l'exemple avec Lyncée Tech, une start-up sise au Parc scientifique, qui a continué a tisser des liens étroits avec sa génitrice, l'EPFL, sur la base d'un contrat CTI.

Une machine à transformer des restes de coupes d'arbres et les branches courbes en granulés de bois au coeur de la forêt: c'est ce que vient de mettre au point Eneftech, entreprise d'ingénierie énergétique du parc scientifique de l'EPFL. L'utilisation du bois de forêt représente l'avenir du chauffage à base de pellets: cette installation intéresse déjà des communes romandes. A lire dans "Le Matin".

"Putsch à l'ETH", "Les professeurs de l'EPFZ poussent leur président vers la porte", "L'EPFZ sans patron"... les titres les plus chocs s'étalent dans les colonnes des médias du jour. La gravité de l'évènement est effectivement sans précédent: après dix mois d'activité, Ernst Hafen a décidé de démissionner de son poste de président de la plus grande institution de recherche et de formation suisse. Une conclusion malheureuse mais somme toute logique pour un homme "seul contre tous", comme le précise la "Wochenzeitung". A lire dans le "Bund", le "Tages-Anzeiger" et la "Basler Zeitung". Les médias romands sont en général moins diserts.

Barathon? Aucun rapport avec la course à pieds, sauf que les étudiants étrangers qui ont participé à la tournée des bars lausannois samedi dernier étaient, espérons-le, piétons. Marchaient-ils droit ou pas, c'est une autre histoire, mais comme le note Nicolas Henchoz dans "20 minutes", "Il y a bien quelques excès ponctuels, mais qui se calment rapidement vu la masse de travail à laquelle les étudiants sont confrontés." Et l'organisatrice, X-change, qui parraine les étudiants étrangers, organise bien d'autres manifestations.

Lancer un référendum contre la réforme de la caisse de pension Publica? Les membres de l'Association du personnel de la Confédération (APC) trancheront. C'est ce qu'a décidé l'assemblée des délégués hier. "Arrêtons de nous plaindre, passons aux actes", a déclaré Michel Fressineau de la section APC de l'EPFL au "Schaffhauser Nachrichten".

01 novembre 2006

Les changements climatiques auront d'ici peu de temps une influence sur la production hydroélectrique en Suisse. D'après une étude de l'EPFL, mandatée par l'Office fédéral de l'énergie, le volume des cours d'eau va baisser de 7% entre 2020 et 2050. Le conseil des Etats a donc proposé début octobre de faire un effort économique. Le but: augmenter la production hydroélectrique de 5% d'ici à 2030. Comme la place manque pour l'installation de nouveaux grands barrages, de petites structures seront rénovées ou construites. A lire dans le "Handels Zeitung".

Eric Davalle, chargé de cours à l'ENAC, vient d'être nommé par la municipalité lausannoise chef du Service de l'électricité. L'information est parue dans le "Bulletin des SEV" du 26 octobre.

St-German, petit village valaisan, fait peau neuve. Une initiative forcée par les travaux du tunnel du Lötschberg, qui ont engendré un certain nombre de problèmes pour le site, notamment l'alimentation en eau potable. Une équipe d'experts de l'EPFL s'est rendue sur place. Du coup, rues, infrastructures, canalisations et réseau d'eau seront rénovées annonce la "Walliser Bote" de mardi.

La "Basler Zeitung" de ce jour dresse le portrait de Karina Kulangara, chercheuse en neurosciences. Elle est notamment passée par le Brain Mind Institute, "une des meilleures adresses en Suisse pour la recherche sur le cerveau", note-t-elle. Si après ses études, sa carrière académique était une évidence, elle a choisi de se tourner vers l'insdustrie, "une alternative tout à fait séduisante".

31 octobre 2006

Les robots ont 50 ans aujourd'hui. L'annonce est faite dans l'émission "On en parle" de la "Radio suisse romande". L'occasion de faire le point sur ce que le grand public peut déjà se procurer en matière de robots, sur les recherches effectuées à l'EPFL et sur les perspectives d'avenir. A suivre sur les ondes en compagnie de Pierre-Edouard Unser, le directeur de Probotics, première boutique de robots en Suisse, et d'Aude Billard, directrice du Laboratoire d'algorithmes et systèmes d'apprentissage.

Dans le supplément "L'année de l'entreprise" de novembre, Patrick Aebischer annonce son intention de faire trois mandats au poste de président de l'EPFL. Il y parle aussi du problème des start-up de l'Ecole, qui stagnent depuis quelque temps. "Il manque de serial entrepreneurs", déclare-t-il. En revanche, il note une augmentation du nombre de licences octroyées. Quant au domaine de la science, en général, le président estime qu'il est entré dans le star system. "Nos plus hauts salaires approchent la limite de 300'000 francs, c'est ce que je gagne." Mais l'argent n'est pas le premier motif de concurrence entre institutions. La qualité des laboratoires, des infrastructures et des collègues est un facteur essentiel.

"L'année de l'entreprise" de novembre s'intéresse aux travaux de la Fondation suisse pour les cyberthèses, menés en collaboration avec le Laboratoire de systèmes robotiques, de l'EPFL. Deux de ses appareils, MotionMaker et Walktrainer, guident les membres et les activent de manière contrôlée par électrostimulation des muscles paralysés. Des machines qui redonnent l'espoir à des personnes handicapées de remarcher un jour.

L'institut de recherche IDIAP, à Martigny, invente la salle qui détecte l'ennui. Dans le cadre du projet IM2, il a développé une salle de réunion intelligente, qui permettra de savoir quand les auditeurs manifestent de l'intérêt et pour quels thèmes. A lire dans "L'année de l'entreprise".

30 octobre 2006

Le campus EPFL-UNIL comprend 25'000 occupants dès la reprise des cours: c'est davantage que la ville d'Yverdon, deuxième plus grande ville du canton de Vaud. Défi actuel: animer le site. Learning Center, centre de congrès et de rencontres - qui comprendra une galerie marchande et des logements pour étudiants -, 300 habitats et un hôtel devraient être construits d'ici 2010. Certains pourtant, à l'image de Jacques Lévy, directeur de l'Institut du développement territorial, estiment que l'isolement croissant du campus par rapport au centre-ville n'est pas une bonne idée.

"Migros Magazine" s'intéresse aux raisons du succès de l'EPFL en mettant (gentiment) Patrick Aebischer sur la sellette. Entre sciences "molles" et "dures", le président de l'Ecole plaide pour un dialogue mutuel des disciplines. Une manière, aussi, de combler des failles béantes dans la culture générale des étudiants, dont le niveau lui semble avoir baissé. Quant aux nombreux projets lancés sur le campus, Patrick Aebischer estime qu'ils sont indispensables à la création du "lieu de vie où l'on a envie de travailler, d'apprendre", qui sont au coeur de sa vision "campus 2010".

Remplacer "les alumni" par "les anciens" et surtout remiser aux oubliettes les soupers annuels pour seule activité des associations d'anciens étudiants. Services de réseautage et de promotion sont au programme. La dernière tendance est de faire participer les anciens à l'évolution de leur école. Olivier trancart, nouveau président de l'A3, souscrit au mouvement. "Le côté anciens combattants n'apporte rien" souligne-t-il dans "24 Heures".

Les étudiants en échange sur le campus lausannois suscitent l'intérêt de "24 Heures". Chaque année, ils sont plusieurs centaines à venir s'établir à Lausanne, poussés par "l'excellente réputation de son campus et de sa vie nocturne". Au point que, dans la capitale vaudoise, c'est "l'auberge espagnole". Mario Greber, responsable de l'association Xchange, insiste sur la nécessité, pour les institutions académiques, de veiller à la qualité de la vie sociale sur leur site.

On peut être étudiant à l'EPFL et mener une carrière de sportif d'élite. Olivier Gobet en sait quelque chose, lui qui arrive à concilier son début de cursus académique en section d'informatique et ses performances en jet ski. La recette de son succès? "2 oignons, de l'huile, 800 grammes de carottes..." C'est en proposant un petit plat de son cru, le filet mignon du champion, qu'il répond aux questions de "Migros Magazine".

27 octobre 2006

Trait d'union entre l'EPFL, le monde du travail et les anciens étudiants, l'Ecole de la formation continue vient d'ouvrir ses portes. Première pierre d'un changement en profondeur pour l'EPFL, elle représente aussi une prise de conscience du rôle central de la formation continue pour les hautes écoles et pour l'économie suisse. La nouvelle entité propose quatre niveaux d'études et de diplômes. Son doyen Matthias Finger s'exprime dans "Le Temps" de ce vendredi.

Diagnoplex, start-up du Parc scientifique d'Ecublens, a mis au point une méthode révolutionnaire de dépistage du cancer du colon. Non invasif car basé sur un échantillon sanguin, il évite au patient la coloscopie. Et contrairement à d'autres tests, il s'occupe de la réaction du corps face au développement précoce de la tumeur plutôt qu'aux messages que cette dernière, une fois établie, peut libérer dans le sang. Prochaine étape pour Stavros Therianos, patron de la start-up: un prototype qui servira de base aux premières ventes auprès des laboratoires médicaux. A lire dans "l'Agefi".

Les hautes écoles doivent être mises en concurrence pour obtenir un financement public. Tel est l'avis d'Alexander Zehnder, président du Conseil des EPF. Une opinion qu'il a exprimée lors du récent forum "Place scientifique et économique suisse 2015" à Berne. "Le Temps" se fait l'écho de ces propos.

Le Forum EPFL de l'emploi et des entreprises aura lieu du 7 au 15 novembre. "Le Temps" annonce brièvement la manifestation dans son édition de vendredi.

26 octobre 2006

"Denis Duboule secoue la théorie de l'évolution", titre la "Tribune de Genève". Le professeur de l'Université de Genève et de l'EPFL aurait-il fait tomber le prédécesseur de l'homo sapiens de l'arbre de l'évolution? Presque. Dans "Nature", le scientifique explique que la main humaine, si parfaite et si pratique à première vue, est le résultat d'un "gros coup de bol" génétique. Le spécialiste affirme que ce membre serait plus performant avec davantage de doigts et de degrés de liberté.

Le Conseil fédéral a fini par lâcher les cordons de la bourse pour la formation et la recherche. il a décidé mercredi d'accorder une croissance annuelle des crédits de 6% pour la période 2008-2011. Plusieurs journaux suisses se font l'écho de cette décision. La Radio suisse romande a également interviewé Patrick Aebischer dans son émission "Forum". Le président de l'EPFL y explique cependant que la répartition financière ne se fera pas uniformément, les EPF recevant sans doute moins que ces 6%.

De plus en plus de Suisses décident de faire congeler les cellules souches du cordon ombilical de leur enfant dans des banques de stockage privées. Devant ce nouveau phénomène aux enjeux incontrôlables et insoupçonnés, le professeur Yann Barrandon, du Laboratoire de dynamique des cellules souches, à l'EPFL, esimte que "le débat est nécessaire au niveau scientifique et politique. Il faut discuter pour savoir comment réguler et contrôler cette technologie, comme on l'a fait pour les cellules souches embryonnaires."

Les projets fourmillent et les idées fusent dans la région lémanique, estime "L'Hebdo". Le magazine risque même d'affirmer qu'un "vent de folie" souffle sur l'axe Lausanne-Genève: catamarans ultrarapides sur le lac, troisième voie autoroutière, musée d'art contemporain... "Que sont les 50 kilomètres qui séparent Cointrin de l'EPFL", se demande le média? Dans le domaine du transport, les solutions pragmatiques devraient remplacer les projets utopiques, tels que Swissmetro.

Invité de "L'Hebdo" cette semaine, Werner Bauer parle de la réorientation de Nestlé vers la nutrition, la santé et le bien-être. D'où la nomination de cet Allemand au poste de Chief Technology Officer à la direction générale pour "former une organisation d'innovation du plus haut niveau d'excellence". Dans cette optique, le responsable annonce d'ailleurs "une prochaine collaboration importante" avec le Brain Mind Institute, à l'EPFL.

Le "Swiss virtual campus" c'est fini... ou presque. En refusant de le financer plus longtemps, les recteurs suisses abandonnent ce projet d'hyperréseau interuniversitaire dédié à la production de cours e-learning. "Un enterrement à 175 millions" titre "L'Hebdo" du 26 octobre pour parler de cette initiative qui prend gentiment le chemin de l'échec. Pour le président du Campus virtuel Marcel Jufer, si les grandes universités ne vont pas souffrir puisqu'elles ont déjà un encadrement et des ressources, les plus petites risquent de stopper rapidement le programme mis en place.

"L'Hebdo" de ce jeudi publie son désormais traditionnel "Guide de l'étudiant". Les pièges à éviter, les trucs pour bien s'organiser ou encore les solutions pour garder "la flamme": le fascicule de 50 pages renferme toutes les infos nécessaires à l'étudiant qui désire se faire sa place dans l'univers académique impitoyable. En plus, l'EPFL est présentée sur une pleine page, avec ses missions et ses structures.

Les scientifiques peuvent dire merci à la Loterie romande. Cette dernière a distribué une partie de ses bénéfices à plusieurs projets et associations. Infestigen fait partie des heureux gagnants. Cette association, active entre les universités et hôpitaux cantonaux de Genève et Lausanne ainsi que l'EPFL, remporte 180.000 qui seront affectés à l'achat de matériel pour l'étude de la génétique des infections. Didier Trono, doyen de la Faculté des sciences de la vie, s'est chargé d'aller chercher le prix.

Après avoir fui les centres urbains, les bobos (entendez: bourgeois-bohèmes) font leur grand retour dans les vieux quartiers des villes. Selon Marie-Paule Thomas, assistante au Laboratoire de sociologie urbaine, c'est le désir de recréer "un village" en ville qui les pousse à réinvestir les centres. Les bobos seraient-ils donc plus bourgeois que bohèmes? L'émission "Le Grand 8" de la "Radio suisse romande" du 24 octobre livre toutes les explications.

25 octobre 2006

"24 Heures" de ce mercredi fait le suivi d'un projet de micro-irrigation mis en place au Burkina Faso par des étudiants de l'EPFL. Développé sur le site de l'Ecole, le système a été installé l'été dernier dans un complexe scolaire burkinabé. Le directeur de ce dernier est heureux de cette initiative et espère voir ce genre de collaborations se multiplier.

Vous doutiez-vous, la dernière fois que vous avez plongé votre regard sur la voûte céleste, que les étoiles se livraient à une partie de billard? Les astrophysiciens s'en doutaient, et l'équipe de Georges Meylan l'a vérifié pour la première fois grâce à Hubble. Le téléscope spatial ultrapuissant a permis aux scientifiques de vérifier le mouvement des étoiles dans des amas stellaires très denses, dans lesquels règne la "ségrégation de masse": les étoiles les plus lourdes sont attirées au centre alors que les corps plus légers sont poussées vers la périphérie. Le magazine en ligne "Physorg" rend compte de cette aventure.

24 octobre 2006

Le Laboratoire d'électronique industrielle de l'EPFL va participer à Uniflex, dans le cadre du 6e Programme européen. "Elektronik Praxis" du 18 octobre présente ce projet qui vise à développer des solutions techniques avancées dans le domaine de l'électronique de puissance. A terme, celles-ci permettront de mieux gérer les interfaces entre réseaux classiques et générateurs de toutes sortes.

La microtomographie prend de l'ampleur dans le domaine de la biomédecine. Que ce soit à l'Institut Paul Scherrer ou à l'EPFL, cette technologie extrêmement précise est appelée à être utilisée de plus en plus souvent par les chercheurs. "Elektronik Praxis" du 18 octobre présente cette nouvelle tendance scientifique.

"Migros-Magazine" du 23 octobre va s'aérer en campagne valaisanne à l'occasion d'un article sur les citadins qui préfèrent les villages aux villes. Pour Martin Schuler, professeur à l'ENAC, l'exemple du Valais est particulier car "le réseau social y est très puissant et les jeunes intégrés dans toutes sortes de cercles". Mais le scientifique minimise tout de même la portée générale du phénomène du retour à la campagne.

23 octobre 2006

Plus 10%: c'est le chiffre du jour. Il marque l'augmentation du nombre d'étudiants de première année. En tout, ils sont 2200 "nouveaux" à avoir débarqué sur le campus aujourd'hui. Le génie civil remporte la palme de l'augmentation, avec 35 % d'effectifs en plus.

L'obtiendront, l'obtiendront pas? Dans la course à l'augmentation du budget alloué à la recherche pour la période 2008-2011, les institutions académiques suisses, dont le Conseil des EPF ont posé une nouvelle pierre. La hausse souhaitée est fixée à 10 %. Signée vendredi dernier à Bâle, une résolution a été remise aux présidentes des Commissions de la science, de l'éducation et de la culture du Conseil national et du Conseil des Etats.

Année sabbatique, fractionner, "service long"...comment vont s'arranger les étudiants qui s'inscriront à la rentrée universitaire 2007 pour concilier études et école de recrue? Les cours reprennant pour la première fois le 17 septembre, ceux qui voudront combiner les deux se verront contraints manquer les dix premières semaines de leurs études. A lire dans la "Tribune de Genève".

Dans les Hautes Ecoles, le temps des professeurs de plus de 70 ans est révolu. Les départs à la retraite seront nombreux ces prochaines années d'après "Le Temps". L'EPFL s'attend à une vingtaine de départ d'ici 2009 et a renouvelé un quart de ses professeurs durant cette décennie. Pour trouver ses nouveaux talents l'EPFL mise sur les postes d'assistants "tenure track".

"ECAL, EPFL, UNIL: quels sont les avantages et les contraintes qui découlent de la proximité des Hautes Ecoles?": c'est la question qui sera discutée lundi soir à Renens dans la bulle itinérante installée par la Fondation ProRegio. Surnommée "Agoramobile", la bulle peut accueillir 150 personnes et permet "de stimuler l'échange d'idées autour des réflexions que nous menons quant à l'avenir de l'Ouest lausannois", se réjouit Marianne Huguenin, syndique de Renens dans "24 Heures".

"Multimédia, nomadisme et environnements intelligents": c'est le thème du prochain Carrefour organisé par Alliance EPFL à l'Ecole d'ingénieurs et d'architectes de Fribourg le 31 octobre. Renseignements sur www.alliance-tt.ch.

Le Pool d'impro de l'EPFL propose au public deux rencontres face à des équipes genevoises et lyonnaises les 27 et 28 octobre à la salle polyvalente. A lire dans "24 Heures".

20 octobre 2006

Dans son supplément sur l'emploi et la formation, "Le Temps" revient sur le classement du "Times Higher Education". A propos de la "chute" de 30 places de l'EPFL, le porte-parole de l'institution Nicolas Henchoz ne se dit pas vraiment inquiet. "Pour nous, ce qui est important, c'est la visibilité et la notoriété qu'offre ce classement. C'est aussi de figurer parmi les 100 premiers." Selon le responsable, les changements intervenant d'année en année en matière de pondération des critères ne peuvent qu'engendrer des fluctuations.

"Bâtir" annonce l'exposition qui se tient jusqu'au 8 novembre à l'ENAC sur Renate Buser. Cette artiste y présente une installation "Espaces et vides" composée de photographies d'immeubles du XIXe siècle prises à La Chaux-de-Fonds avec des effets en trompe-l'oeil des images.

La Convention européenne de la construction métallique a décerné le prix Charles Massonnet 2006 au professeur Manfred Hirt, directeur du Laboratoire de la construction métallique, à l'EPFL. L'annonce est parue dans la revue "Bâtir" d'octobre.

L'heure de la rentrée universitaire sonnera lundi. "Le Courrier" et "Le Matin bleu" l'annoncent déjà dans leur édition de jeudi, notant que l'Ecole cantonale d'art de Lausanne enregistre cette année un nombre record d'étudiants (400). En outre, plus de 400 étudiants de l'EPFL et de l'Unil suivent certains cours de l'institution.

19 octobre 2006

Les raquettes de tennis se dévoilent à Bienne, annonce "24 Heures" de ce jeudi. Plus précisément, l'EPFL propose une exposition sur l'évolution des raquettes et des matériaux au fil des âges. A voir jusqu'à dimanche dans le cadre des Journées scientifiques sur le sport. Si l'Ecole n'a pas pour l'instant d'axe de recherche spécifique lié au tennis, "la vice-présidence Innovation et valorisation de l'EPFL estime important de faire travailler différents laboratoires ensemble sur des projets scientifiques et technologiques liés au sport", relève Pascal Vuilliomenet, adjoint du vice-président.

Pour parer à la désaffectation des centres anciens dans le Jura et pour mettre en place les bases de l'habitat de demain, le canton et la municipalité de Porrentruy ont lancé un concours d'idées. Résulat: le bureau Thierry Sermet et Nicolas Gross, de Lausanne, a remporté le premier prix. Pour le professeur d'architecture de l'EPFL Martin Steinmann, ce sont les grandes possibilités d'aménagement offertes par ce projet qui justifie le prix.

"Cash" s'intéresse à l'émergence des nanotechnologies, un secteur en pleine expansion sur lequel misent des centres de recherche tels que celui d'IBM à Rüschlikon. Depuis le début des années 1990, ce dernier collabore notamment avec les EPF et le CSEM à Neuchâtel pour exploiter au mieux les compétences existantes.

Bertrand Piccard est déçu: Solar Impulse ne convainc pas les sponsors helvétiques, à l'exception d'Omega. "Notre pays montre une fois de plus qu'il est capable de faire germer des idées, mais pas de les soutenir", déclare l'aventurier au "Matin" de ce jour. Pour l'heure, le projet dispose d'une garantie financière de 52 millions sur un budget total de 80, ce qui permet "de construire et d'opérer le premier avion et la moitié du second".

Après "Science & Vie", le magazine "L'Hebdo" s'intéresse de très près aux travaux du professeur Olaf Blanke liés aux expériences de mort imminente (out-of-body experience, ou OBE, en anglais). Selon le scientifique, le fait que certaines personnes se sentent aspirées vers un grand puits de lumière et se voient flotter au-dessus de leur corps n'est qu'une facétie de notre cerveau, dont une zone est subitement suractivée. Cela veut-il dire que l'au-delà n'existe pas? Pour en avoir le coeur net, le média est allé poser la question à Jacques Neirynck, professeur honoraire de l'Ecole et auteur d'un récent ouvrage, "Tout savoir sur le cerveau."

Les cours internet pour les filles reprennent le 28 octobre à l'EPFL et affichent complets. "20 Minutes" annonce brièvement cette formation dont le but est de donner confiance aux jeunes filles et de les encourager à suivre des études scientifiques.

C'est officiel, les nouvelles lignes ferroviaires alpines (NLFA), le grand chantier prévoyant le percement de nouveaux tunnels de base au Gothard, au Lötschberg et d'autres points de passage à travers les Alpes, coûteront plus cher que prévu: plus de 20 milliards de francs au lieu des 12,8 milliards projetés. Une facture qui n'étonne pas les ingénieurs, précise "24 Heures". Le quotidien cite en particulier Jean-Paul Dudt, adjoint scientifique au Laboratoire de mécanique des roches, selon lequel "ce surcoût me semble raisonnable, surtout si on le compare à d'autres travaux souterrains".

18 octobre 2006

Le cas des batteries défectueuses de Sony inspire "Le Temps" de ce mercredi, qui se demande quand les accumulateurs seront-ils vraiment fiables. Le salut viendra-t-il des piles à combustible? La technologie n'est pas encore au point. Alors, il viendra peut-être des fabricants de composants... En attendant, des entreprises telles que High Power Lithium, au PSE, travaillent sur l'amélioration de la sécurité pour les batteries industrielles. A lire aussi dans "Cash".

L'Université de Lausanne à "l'heure de la consolidation", annonce "Le Temps". Comme plusieurs autres quotidiens, le journal fait le point sur l'alma mater à quelques jours de la rentrée: la nouvelle "direction" promet d'améliorer la pédagogie et veut recentrer le campus, avec l'EPFL et le CHUV. "Le point central est la construction de la place scientifique lausannoise", déclare le recteur Dominique Arlettaz. Avec la création d'une école de médecine et la gestion commune d'une animalerie. A lire aussi dans "24 Heures" et "L'agefi".

Le nombre d'étudiants inscrits dans les hautes écoles suisses cet automne est en hausse de 2%. Il devrait croître jusque vers 2015 pour atteindre le cap des 200'000. La "NZZ" de ce jour constate que la formation d'ingénieur a de nouveau le vent en poupe, la sauce "Bologne" ayant bien pris du côté des échanges d'étudiants.