Le public est-il aussi suspicieux à l'égard des nanotechnologies qu'il peut l'être de la génétique? Pas vraiment, à en croire les résultats d'une étude menée par le Centre d'évaluation des choix technologiques et publiée dans "24 Heures", selon laquelle "les populations sondées n'ont pas d'a priori négatif, mais veulent plus de réglementation et d'information". Cité dans l'article, Heinrich Hofmann, du Laboratoire de technologies des poudres, estime qu'il est effectivement "bien d'en parler, pour ne pas subir le même sort que les OGM". Dans un article complémentaire, Philippe Flückiger, du Centre de micro-nanotechnologies, explique le phénomène dans le domaine de la recherche.