Revues de presse

14 février 2007

Mardi, l'EPFL et Logitech ont inauguré le premier "incubateur d'innovations" au sein du Parc scientifique d'Ecublens. Par cette démarche, l'Ecole entend accélérer le transfert technologique entre la recherche académique et le monde industriel. De son côté, Logitech s'engage à financer jusqu'à un million de francs des travaux d'étudiants qui lui permettront d'innover. L'objectif est de financer trois projets par an. Avec l'espoir d'en implanter au moins un dans un produit commercialisable. La presse romande, du "Temps" à "24 Heures", en passant par "l'agefi", s'intéresse ce matin à ce partenariat, qui marque "une avancée importante de la politique de valorisation de l'EPFL".

Qui est le plus bavard? Au Craft (centre de recherche et d'appui pour la formation et ses technologies), pas moyen pour lui de passer inaperçu puisque la table de réunion "intelligente" capte des éléments d'interaction et désigne les personnes selon leurs interactions. Plus largement, Frédéric Kaplan, collaborateur scientifique au Craft, était l'invité du "Grand-huit" de la RSR le 9 février pour parler de l'intelligence artificielle dans la vie de tous les jours.

Prochaine étape probable pour l'Université de Neuchâtel: le transfert de trois chaires de physique à l'Université de Berne. Mais pas de polémique, tout le monde semble d'accord sur l'idée: les rectorats des deux établissements, ainsi que les facultés. Le transfert de l'IMT (Institut de microtechnique) à l'EPFL est toujours d'actualité. A Neuchâtel, les économies réalisées par ces changements permettraient de restructurer la Faculté des sciences, alors que Berne pourrait devenir le plus important centre suisse de physique des particules élémentaires. A lire dans "Le Courrier" et le "Bieler Tagblatt".

L'industrie n'est pas représentée au sein du Conseil des EPF. Pour pallier ce manque, celui-ci intègrera dès 2008 un représentant de cette branche professionnelle. La "HandelsZeitung" du jour s'intéresse au sujet.

A l'occasion du départ de Nicolas Savoy, à la tête de l'Office du tourisme d'Estavayer-le-Lac, "La Liberté" reparle d'une étude réalisée par l'EPFL sur la redynamisation du centre-ville. Une étude qui n'a cependant pas encore permis d'avancer sur la situation économique de la cité.

13 février 2007

Plus aucun site de petites annonces digne de ce nom ne s'affiche sans une fonction de géolocalisation. C'est Google qui a développé le concept et la compagnie le propose désormais en Suisse, gratuitement, aux sites qui utilisent ses cartes. Résultat, avec de faibles coûts, un webmaster solitaire peut gérer depuis sa chambre à coucher un site d'annonces qui n'a rien à envier aux mastodontes. Laurent Boatto en est la preuve vivante. "24 Heures" et la "Tribune de Genève" racontent l'expérience de cet informaticien à l'EPFL qui gère le site anibis.ch.

"Cash daily" du 12 février note la tendance des universités à se faire financer par des fonds privés. Il relève ainsi que l'EPFL a des chaires sponsorisées et deux nouvelles sont en cours de processus de financement.

Les robots-renifleurs développés par le groupe Martinoli de la faculté IC sont leaders du domaine, d'après "Heute". Ils pourraient bientôt être encore plus performant grâce à la "tactique de la mite". La découverte vient de Paris: ce petite parasite renifle sa piste en S ou en zigzag pour trouver les vêtements en laine qu'il convoite. Cela lui permet d'obtenir davantage d'informations sur la localisation de l'odeur.

12 février 2007

C'est aujourd'hui le premier jour de la "pause académique de février" qui rythmera dorénavant le calendrier harmonisé pour toutes les Hautes écoles suisses. "24 Heures" en profite pour faire un tour d'horizon des changements engendrés à l'égard des étudiants.

Le plus grand bureau d'ingénieurs de Suisse romande et l'EPFL sont étroitement liés. "24 Heures" de ce jour le rappelle à ses lecteurs en dressant le portrait de Bonnard et Gardel, désormais connu sous le label groupe BG. Non seulement ses deux fondateurs sont issus du Poly lausannois - Daniel Bonnard était professeur spécialisé dans les problèmes géologiques et hydrauliques, alors qu'André Gardel était un de ses anciens étudiants en génie civil - mais le prochain directeur général de cette entreprise n'est autre que Laurent Vulliet, actuel doyen de la Faculté ENAC.

Les vols de portables et de matériel de valeur seraient fréquents à l'UNIL et l'EPFL si on en croit "20 Minutes". Des affiches "Plus de pipi sans son portable" ont été placardées par le responsable sécurité de l'UNIL. Pour dénoncer les délits, un seul numéro: le 115.

Envie de tout connaître sur la production suisse d'énergie hydraulique? Précipitez-vous sur le dernier numéro du "Bulletin des SEV". Anton Schleiss, directeur du Laboratoire de constructions hydrauliques, y dresse un compte rendu fidèle du potentiel de cette source énergétique qui n'a pas fini de dévoiler toutes ses promesses. Selon différents scénarios, il serait en effet possible d'augmenter la production de 6% en moyenne annuel à l'horizon 2020.

Le parlement et les cantons ont proposé en décembre la refonte en un seul département de la formation aujourd'hui répartie entre le département de l'intérieur de Pascal Couchepin et celui de l'économie de Doris Leuthard. Ce n'est pas gagné. Les partisans voient le départ à la retraite de Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche, comme une opportunité au regroupement. Mais Pascal Couchepin a d'ores et déjà lancé un appel aux candidatures pour repourvoir ce poste. A lire dans la "NZZ".

La Suisse est peut-être innovante, mais peine à transformer le savoir en retombées économiques. Le Credit Suisse l'affirme, étude à l'appui, et propose plusieurs mesures pour valoriser le produit de la recherche, en particulier la fusion de l'Agence pour la promotion de la technologie (CTI) et le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Pour l'émission "Forums", Patrick Aebischer esquisse certaines pistes, tentées à l'EPFL et ailleurs, pour mettre l'innovation au diapason de la compétitivité économique.

Problème de financement, d'acquisition ou de succession? Les PME pourront faire appel au réseau de spécialistes mis en place par le PSE (Parc scientifique d'Ecublens), qui vient de signer un accord avec le Swiss Venture Club (SVC). Les dix premières heures de consulting seront gratuites pour les membres du SVC.

09 février 2007

Les hôpitaux universitaires romands feront front commun dans le domaine de la neurochirurgie. Vaud et Genève ont décidé de créer un centre commun de recherche et de traitement, dont les compétences seront réparties entre le CHUV et les HUG mais avec une mise en commun des ressources et des équipements à disposition. Futur directeur de ce centre, le professeur Marc Levivier explique que la création de ce centre rendra la recherche "plus facile à coordonner" et mentionne les possibilités de collaboration avec l'EPFL.

Trente jours d'émissions par année: c'est ce qu'a obtenu Fréquence Banane, la radio de l'EPFL et de l'Université de Lausanne, de l'Office fédéral de la communication. Le comité de la radio espère pouvoir concentrer ces journées de mai à juin pour annoncer les bals d'étudiants. Depuis deux ans Fréquence Banane, qui existe depuis 1993, n'a plus le droit d'émettre en FM mais peut être écoutée sur internet et par le câble. A lire dans 24 Heures.

08 février 2007

La cinquième enquête photographique fribourgeoise suscite la polémique. Le travail de Nicolas Savary, qui s'intéresse au rapport des ados avec l'architecture scolaire, n'est pas du goût du directeur du CO de la Gruyère, qui le dit haut et fort dans "Le Matin" de ce 8 février. Heureusement pour ce plasticien lausannois et chargé de cours à l'ENAC, Pierre Keller, directeur de l'Ecole cantonale d'art, vole au secours de son ancien élève et Christian Rossier, doyen de la section photo de l'Ecole d'arts appliqués de Vevey, aussi. Présentée jusqu'au 11 mars à Fri-Art (Fribourg), l'exposition sera agrémentée d'une table ronde avec le sociologue de l'EPFL Yves Pedrazzini, le 15 février.

Outre-Sarine, Patrick Aebischer serait "craint". C'est en tous cas ce qu'a appris le président de l'EPFL à l'occasion d'une interview accordée à "Cash". Mais après tout, "un zeste de peur est parfois très utile", rétorque l'intéressé, qui précise qu'il préfère cependant la collaboration à l'esprit de concurrence. D'ailleurs, il n'estime pas que l'EPFL soit en concurrence avec l'EPFZ, mais plutôt avec les universités de Boston, Cambridge, Pékin ou Tokyo. Sur les trois pages de l'article, les sujets abordés ne manquent pas, allant du budget pour la formation aux projets immobiliers du campus, en passant par les rankings.

Outre Patrick Aebischer, une autre personnalité de l'EPFL est dans "Cash" de cette semaine. Le vice-président Jan-Anders Manson s'exprime sur les potentiels des nouveaux matériaux. Avec l'apparition de ceux-ci, rendement énergétique et nanotechnologies s'interconnectent. Une évolution qui offre des opportunités non seulement pour la recherche, mais aussi pour certaines PME.

Gagner autant en une heure qu'en une nuit: c'est tentant. Surtout lorsqu'on est étudiant et qu'on a besoin de temps pour réviser ses cours. Quelques étudiants ont recours à l'argent facile de la prostitution pour payer leurs études si on en croit "Le matin bleu". Un lausannois de 26 ans inscrit à l'EPFL apporte son témoignage.

L'EPFL n'est pas étranger au succès des moteurs Renault en Grand Prix automobile. Roland Longchamp, professeur au Laboratoire d'automatique, participe au choix des techniques d'automatisation et de réglage des machines de l'Atelier des Charmilles auquel "Swiss Engineerging" consacre un article. L'entreprise est leader dans le domaine de l'électroérosion.

Une star du volleyball a débarqué à l'EPFL! Double médaillée aux Jeux Olympiques, Elizaveta Bracht-Tishchenko est en effet sur le campus durant un an pour y obtenir un master à l'Académie internationale des sciences et techniques du sport. "24 Heures" du jour s'enthousiasme pour cette jeune femme de 32 ans qui a néanmoins rangé le ballon, "usée au fil des saisons par les blessures", mais qui pourrait reprendre du service avec l'actuel leader de LNB.

Le LIFT, conférence sur les défis et les opportunités de la technologie de notre société, qui se tient à Genève depuis hier, soulève la question du web du futur. Pour Nicolas Nova, doctorant au CRAFT (Centre de recherche et d'appui pour la formation et ses technologies) et co-organisateur de la conférence, les choses sont claires: le web 2.0, regroupant les sites qui livrent les outils pour fabriquer des sites, va permettre le glissement vers l'internet participatif.

Dans "L'Hebdo" de cette semaine, Alexander Zehnder dit vouloir que les Suisses divisent leur consommation énergétique par trois. Sans perte de confort. Le président du Conseil des EPF estime qu'en 2050, nous pourrions atteindre l'objectif d'une société à 2000 watts. Et que consommerons-nous à l'avenir? Alexander Zehnder pense que le XXe siècle sera celui du charbon, même si, en matière d'émissions de CO2, cette piste est plutôt dangereuse.

07 février 2007

"Affaire Alfred Strohmeier", suite: le Conseil de l'Université de Neuchâtel a débattu mardi de la succession du recteur. Selon "L'agefi", une partie des membres de l'organe consultatif a relevé l'ingérence du Conseil d'Etat dans l'autonomie de l'Université. Néanmoins, il a été admis que l'institution ne pouvait se passer de recteur. Il incombera donc au recteur par intérim - Jean-Pierre Derendinger - d'engager les négociations sur le transfert de l'Institut de microtechnique à l'EPFL. Le nouveau venu a fait part de son préavis positif à ce sujet. Par ailleurs, "Le Matin" et "Le Temps" annoncent que le conseiller de l'ex-recteur, ainsi qu'un vice-recteur ont renoncé à leur fonction.

06 février 2007

Toujours plus vite dans le nanomonde. Une équipe de chercheurs de l'EPFL menée par Christian Bressler et Majed Chergui, directeur du Laboratoire de spectroscopie ultrarapide, a réussi à développer une nouvelle méthode pour observer le mouvement des molécules à une échelle de temps jamais atteinte jusqu'à présent. Les chercheurs s'attendent à pouvoir appliquer cette méthode à l'étude des systèmes biologiques.

Interviewer une anthropologue pour se pencher sur le futur de la robotique? Le pari est osé et tenté par "Migros Magazine". La publication se met dans les pas de Daniela Cerqui, scientifique issue de l'Université de Lausanne et ancienne assistante du pape de la cybernétique, Kevin Warwick. Pour la spécialiste, les robots font désormais partie de notre quotidien. Elle mentionne les résultats d'un sondage, mené à l'époque avec le professeur Roland Siegwart, selon lesquels 12% de la population se disait prête à se faire implanter une puce de téléphonie mobile sous la peau.

05 février 2007

Sale temps pour les recteurs d'universités. Après Genève et l'EPFZ, c'est au tour de Neuchâtel de perdre sa tête. Alfred Strohmeier, licencié ce matin avec effet immédiat doit quitter son bureau d'ici ce soir. Pour rappel, la crise ouverte s'est déclenchée fin janvier lorsqu'il s'est opposé ouvertement au gouvernement neuchâtelois à propos de l'intégration de l'Institut de microtechnique à l'EPFL, refusant de participer à ce transfert. Les détails seront donnés cet après-midi, lors d'une conférence de presse, par une délégation du Conseil d'Etat .

La "NZZ am Sonntag" l'affirme: c'est bien l'EPFZ qui forme l'élite dirigeante suisse. Près de trois managers sur dix des 500 plus grandes entreprises du pays sont en effet issus de cette haute école, contre 2% à peine pour l'EPFL. Une proportion que Nicolas Henchoz, porte-parole du Poly lausannois, promet à la hausse grâce à l'intégration du management dans les cursus depuis trois ans, et dont les effets devraient se faire sentir dans une petite décennie, explique-t-il dans le "24 Heures" du jour.

Une centaine de Nyonnais réunis dans une grande salle pour faire des propositions concernant l'amélioration de leur ville à leurs élus, c'est une première en Suisse. Luc Vodoz, collaborateur scientifique à la Communauté d'études pour l'aménagement du territoire (CEAT) de l'EPFL, tente de réveiller l'utopie qui sommeille chez les citoyens de Nyon. Animateur de ces rencontres de démocratie participative qui s'étaleront sur l'année, il guide les participants à travers les différentes phases du projet: critique, utopie, idées réalistes, contraintes financières... A voir sur la TSR, dans "Mise au point".

Les électriciens et électroniciens étaient à l'honneur en décembre dernier, à l'EPFZ, lors de la soirée électrique organisée par Electrosuisse et une association d'étudiants zurichois. Daniel Borel, alumni de l'EPFL et fondateur de Logitech, et le thème de l'innovation étaient à l'honneur, rappelle le "Bulletin des SEV". Dans un autre article, Beat Hiller, président de la Société pour les techniques de l'information (ITG) d'Electrosuisse, annonce être en contact avec l'EPFL pour l'organisation prochaine d'un événement analogue.

02 février 2007

Le Conseil fédéral a nommé le professeur Jean-Pierre Hubaux membre de la Commission fédérale de la communication (ComCom). Celui-ci remplace le professeur Pierre-Gérard Fontolliet, qui s'est retiré de la Commission à la fin 2006. Agé de 49 ans, Jean-Pierre Hubaux est professeur à la Faculté informatique et communications à l'EPFL. La "Netzwoche" répercute cette nouvelle dans son édition du 31 janvier.

"Le Régional" a participé à une rencontre mise sur pied par la Municipalité de Pully pour les entreprises locales. L'ingénieur marin Bertrand Cardis y a fait un exposé "remarquable" sur le thème "Alinghi-EPFL-Décisions S.A.: une collaboration victorieuse". L'homme a ainsi présenté ses travaux dans le processus de réalisation des bateaux Alinghi.

01 février 2007

"L'Hebdo" de cette semaine s'inquiète de la pénurie de scientifiques que connaît déjà la Suisse et qui va s'aggraver. Exemple: notre pays forme 300 chimistes par an alors qu'il en faudrait 600. Ce déficit est actuellement comblé par l'apport de cerveaux provenant du monde entier, mais si ces spécialistes venaient à rentrer chez eux, la Suisse aurait un vrai problème. Parmi les coupables de cette défection d'étudiants pour le monde des sciences exactes: le système scolaire, la difficulté des études, des salaires peu motivants, l'image même de la science... Malgré ce sombre bilan, des solutions existent et sont à chercher du côté de la promotion des sciences auprès des jeunes filles ou encore du côté de la formation des enseignants.

La photo se démocratise et chacun peut désormais s'improviser reporter. Le Musée de l'Elysée présente, dès le 8 février, une exposition, non pas "de", mais "sur" la photo et ses nouvelles tendances. Le Laboratoire de communications audiovisuelles, de l'EPFL, a réalisé le point fort de cette manifestation. "24 Heures", "20 Minutes", "Le Matin" et "L'Hebdo" sont allés se faire tirer le portrait.

La Faculté de médecine et de biologie de l'UNIL organise ce 1er février, au CHUV, une Journée de la recherche sur le thème de l'imagerie biomédicale. "24 Heures" rappelle en outre qu'un Centre d'imagerie biomédicale est en cours d'installation à l'EPFL.

C'est Jean-Christophe Zufferey qui a reçu cette année le pris ABB de la recherche pour son travail de doctorat au Laboratoire de systèmes intelligents. Le jury, composé de deux professeurs de l'EPFL et d'un chercheur d'ABB, s'est dit impressionné par ses prototypes de robots volants, récompensant avant tout l'originalité et l'interdisciplinarité de cette recherche.

"24 Heures" a suivi trois élèves de collèges lausannois dans leur visite de l'UNIL. Une visite placée sous la houlette de la rédaction de "L'Auditoire", journal des étudiants de l'UNIL et l'EPFL. Les écoliers ont même pu s'initier au "discofit", au centre sportif. De futurs étudiants en perspective?

Maquette du nouveau bateau d'Alinghi, présentation de "l'épopée scientifique des chercheurs de l'EPFL", données techniques sur la voile, activités ludiques: Littoral Centre, à Allaman, accueille jusqu'au 10 février une exposition mise sur pied par la Société Nautique de Genève. A lire dans "24 Heures".

31 janvier 2007

Vista, le nouveau système d'exploitation produit par Microsoft, débarquera à l'EPFL dès les vacances d'été. Christian Raemy, informaticien au DIT, explique à "Lausanne fm" que ce logiciel équipera progressivement les ordinateurs du campus. Il fait également le tour des nouveautés et des inconvénients du successeur de Windows XP.

Les entreprises suisses attendent des ingénieurs un esprit d'équipe, de l'intuition pour les cultures étrangères et de bonnes connaissances des langues. Des capacités dont semblent peu se soucier les EPF, constate la "HandelsZeitung" de ce mercredi. Le même journal relève encore que dans les EPF, un étudiant sur trois dans le domaine de la construction mécanique interrompt ses études. Ce chiffre est moins élevé dans les écoles supérieures spécialisées.

Bon tirage pour l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). L'institution a décroché un chèque de 500'000 francs remis par la Loterie romande. Ainsi que l'explique Pierre Keller, son directeur, le montant permettra la construction d'un studio de cinéma dans les nouveaux locaux en passe d'être réalisés dans l'enveloppe de l'ancienne usine Iril, à Renens.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois souhaite "diluer l'observatoire cantonal dans l'Université et dans le Centre suisse d'électronique et de microtechnique", lit-on dans "Le Matin". Mais l'affaire n'est pas encore conclue, le Parlement venant de renvoyer cette proposition en commission. Une commission qui devra "travailler vite" pour ne pas freiner le projet de rapprochement entre IMT et l'EPFL.

30 janvier 2007

Aurèle Parriaux, du Laboratoire de géologie de l'ingénieur et de l'environnement, à l'ENAC, est le lauréat du prix Roberval. Le professeur de l'EPFL est récompensé pour la rédaction d'un manuel destiné à l'enseignement supérieur de la technologie. Intitulé "Géologie: bases pour l'ingénieur", l'ouvrage est publié aux Presses polytechniques et universitaires romandes. "La Liberté" et "Le Temps" se font l'écho de cette nouvelle.

L'image peut-elle révéler le mal-être adolescent? C'est en tout cas le propos de Nicolas Savary, chargé de cours à l'ENAC, dans le cadre de la cinquième enquête photographique fribourgeoise consacrée à l'école et à ses occupants et présentée dans "Le Temps" du 27 janvier. Selon l'auteur, l'architecture des bâtiments scolaires, imaginée par des adultes, répond à des critères souvent purement fonctionnels et en inadéquation avec les élèves. L'école s'apparenterait ainsi fréquemment à une simple prison.

La dolce vita à New-York en 2030? C'est ce qu'envisage le maire de la ville, Michael Bloomberg, qui vient de dévoiler un ambitieux projet de développement urbain. Pour Jacques Lévy, directeur de l'Institut Chôros de l'EPFL, c'est "un peu tape-à-l'oeil" mais néanmoins concrétisable. A lire dans Le Temps.

Fréquence Banane, la radio de l'EPFL et de l'UNIL s'apprête à revenir sur la bande FM. L'agence genevoise, McCann Erickson, a réalisé bénévolement des affiches pour l'occasion. Représentant des moutons "stars du rock", elle a reçu dimanche, selon le Matin Bleu, "une des plus hautes distinctions de la publicité suisse". Laquelle? Mystère...

29 janvier 2007

L'éventuel transfert de l'Institut de microtechnique de Neuchâtel à l'EPFL n'en finit plus d'enfler dans les médias. Le Conseil d'Etat, le Conseil fédéral, le Secrétariat d'Etat à la recherche et les professeurs neuchâtelois... tout le monde est pour, sauf Alfred Strohmeier. Après avoir été partisan du rapprochement, le recteur de l'UniNe estime maintenant que le projet risque de vider l'alma mater de sa substance. Reste que, comme l'estiment les médias romands, Alfred Strohmeier risque sa place à force de volte-face et d'obstination.

Dans un article sur la "renaissance vaudoise", "Le Temps" note que le canton "brille aussi dans le domaine de la formation et de la recherche" grâce à l'EPFL, l'Unil et le CHUV. Quatre personnalités, dont Patrick Aebischer, président de l'EPFL, donnent leur avis sur les développements rendus possibles grâce à l'amélioration des finances cantonales.

UNIL et EPFL sont d'accord: les animaux de laboratoire peuvent difficilement être mis en commun car le déplacement des souris provoque un stress susceptible de fausser les expériences. Les installations prévues dans le nouveau bâtiment des sciences de la vie à l'EPFL avec une capacité de 45'000 bêtes n'arrangeront donc en rien les affaires du Génopode de l'UNIL. Suite au refus, par le peuple, de la construction d'une animalerie pouvant contenir 20000 souris, l'UNIL doit se contenter d'une solution transitoire en réaménageant ses locaux, augmentant ainsi sa capacité de 20'000 souris.

Si vous avez manqué l'excellent article signé Cécilia Gasco dans le dernier numéro du Flash sur la permanence psychiatrique EPFL-UNIL, voici l'occasion de vous refaire. "Le Nouvelliste" de samedi consacre un quatre colonnes à cette initiative qui permet aux étudiants de bénéficier d'un soutien psychologique en cas de besoin. "Cette unité professionnelle au sein des hautes écoles constitue un atout de plus pour l'avenir des étudiants", note le quotidien valaisan.

26 janvier 2007

Rassembler pour mieux régner: c'est ce que font depuis 2004 les start-up de la région spécialisées dans la robotique. Réunies sous le label Swiss Mobile Robotics Consortium, trois des quatre pionnières sont basées au PSE (Parc scientifique d'Ecublens). Deux nouvelles pousses viennent de les rejoindre. Prochain objectif: se distinguer lors du plus important salon sur l'automatisation en Suisse: Go Automation qui se tiendra en septembre à Bâle, notamment en proposant un stand "presque aussi grand que celui d'ABB". La Suisse dispose "d'un savoir-faire pour prétendre au rôle de locomotive" dans ce qu'il faut bien appeller une révolution. Le marché des "robots personnels" devrait atteindre les 11 milliards de dollars d'ici 2010 si on en croit les protagonistes. A lire dans "l'Agefi".

Le canton de Vaud veut réunir toutes les informations disponibles sur ses sous-sols. Le Conseil d'Etat a mis en consultation un avant-projet de loi sur la création d'un cadastre géologique, annonce "24 Heures" de vendredi. Cette base de données a déjà été mise au point en grande partie par le Laboratoire de géologie de l'ingénieur et de l'environnement de l'EPFL, dirigé par le professeur Aurèle Parriaux. Celui-ci se bat depuis des années pour que "l'on arrête de perdre la mémoire du sol".

OAQ: trois petites lettres qui vont gagner en importance. L'Organe d'accrédiation et d'assurance qualité des hautes écoles suisses (OAQ) est en effet chargé dès cette année d'évaluer les systèmes d'assurance qualité des EPF et universités suisses. La Conférence universitaire suisse a renforcé ses directives en la matière. Le public sera informé puisque ces documents seront publiés sur les sites www.oaq.ch et www.cus.ch. A lire dans "Le Temps".