Revues de presse

26 février 2003

Le projet " Sciences, vie, société " a le vent en poupe. Les 45 millions que le Conseil des Ecoles polytechniques vient d'accorder à l'Arclémanique permettront à l'EPFL d'intégrer, selon le programme pré-établi ; les mathématiques et la physique de l'université de Lausanne au 1er octobre 2003. Une décision qui intervient après plusieurs semaines d'incertitude, Initialement estimée à 50 millions, l'enveloppe définitive sera donc plus légère de 5 millions, 5 millions à trouver dans le budget de l'EPFL. Le montant accordé satisfait cependant Patrick Aebischer " dans le contexte globat "et le Président se réjouit de voir parallèlement la croissance annuelle s'élever à 4% pour les deux EPF.

Si le nombre des étudiants est en forte progression (plus de 40% en cinq ans, 20'000 en tout), tout n'est cependant pas rose au Pays des HES. Doublons, variabilité des salaires des professeurs qui peut selon les endroits atteindre jusqu'à 20'000 francs par an, corps intermédiaire insuffisant, le constat n'est guère radieux. A l'Office fédérale de la formation professionnelle et de la technologie, on tape du poing sur la table ! Blaise Roulet, son vice-directeur annonce que l'Etat va mettre la pression pour obliger les HES à augmenter la qualtié. Les subventions ne seront donc plus accordées en fonction du nombre d'étudiants mais des efforts consentis pour se réorganiser. Les écoles devront procéder à des regroupements de filières. Rappelons que l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les HES, enconsultation jusqu'à la fin mars,est prévue pour 2005.

25 février 2003

La Presse Riviera Chablais (2251555) fait part de l'accord de collaboration signé par Nestlé et l'EPFL " pour la création et le cofinancement d'un groupe de recherche en neurosciences sensorielles. " Dans Le Temps (2252190), Stefan Catsicas précise l'ambition de l'EPFL qui entend " développer la science de la nutrition. Et dans cet effort, la génétique du comportement alimentaire aura une place importante ", ajoute le Vice-Président de l'Ecole en charge de la recherche et de la valorisation.

21 février 2003

" Dernière ligne droite pour 50 millions. " Ce titre de 24 Heures (2249325) exprime ce que coûte le transfert de l'UNIL à l'EPFL de la chimie, de la physique et des mathématiques. " Mais pour l'instant, l'Ecole polytechnique n'a pas reçu de garantie formelle qu'elle disposerait de l'entier de cette somme ", ajoute le quotidien. Ce dernier croit savoir, selon " des sources non officielles ", qu'un " accord pourrait être trouvé d'ici à la fin du mois. " De son entrevue avec le Président du CEPF Francis Waldvogel, le journaliste retient que celui-ci " se veut rassurant face aux inquiétudes budgétaires de l'EPFL. " Dans L'Agefi (2249326), le Président du CEPF assure qu'il mettra à disposition de l'EPFL " tous les moyens à disposition pour " réaliser le projet SVS. Une déclaration ambiguë dont le journaliste précise le sens : " En fait, les trois quarts du financement (des 50 millions) proviendraient, selon le Conseil des EPF, du financement de base fixe. Le quart restant peut être prélevé de la part de financement complémentaire lié à la compétitivité et à la stratégie. " " Avec cet argent supplémentaire, déclare Francis Waldvogel, le président de l'EPFL peut faire ce qu'il veut. " La Basler Zeitung (2248970), qui a également rencontré Francis Waldvogel hier, s'intéresse plus à la question de l'installation d'un département de bioengineering à Bâle. La NZZ (2249005) évoque particulièrement la volonté du CEPF d'échapper à toute mesure d'économie fédérale par rapport à l'augmentation de 4% prévue pour le domaine des EPF.

17 février 2003

" Au moins une classe enfantine sera ouverte pour l'Uni et l'EPFL ", nous apprend 24 Heures (2244130). C'est une école privée dirigée par des chanoines catholiques qui a reçu le mandat de l'EPFL et de l'UNIL pour tout le côté scolaire. Lors d'une réunion mercredi passé, les parents ont relevé un petit bémol : " cette nouvelle structure scolaire et d'accueil sera payante, sur la base d'un forfait annuel d'un peu plus de 13000 francs tout compris par enfant. " De fait, il ne s'agit pas seulement d'une école, mais aussi d'une garderie. " Les cours auront lieu tous les jours matin et soir (sauf un après-midi), il y a aura aussi le repas de midi et des activités encadrées par des éducatrices jusqu'à 18h30. "

14 février 2003

Plus qu'aux autres candidats au poste de recteur de l'Université de Genève, c'est à Stefan Catsicas que les gazettes accordent leur attention. Sollicité par les journalistes, le vice-président Recherche de l'EPFL commence par montrer que son arrivée à Genève ne serait pas celle du loup dans la bergerie, comme le craignent certains collaborateurs de l'UNIGE. " C'est la panique ", écrit ainsi Le Temps (2243019) se faisant l'écho du sentiment " d'assistants et de professeurs " genevois. " Certains semblent déjà s'épouvanter à l'idée éventuelle d'une mainmise de l'EPFL sur l'Université de Genève ", affirme L'Agefi (2243043). Stefan Catsicas explique dans La Tribune de Genève (2243064) et dans 24 Heures (2243014) : " L'inquiétude qui semble se manifester me pousse à sortir de ma réserve et à indiquer les grandes lignes de mon projet, sans entrer dans une logique de campagne électorale. En préambule, je précise que ma candidature n'est pas une OPA de l'EPFL sur l'Université de Genève, et je rappelle que c'est la commission de désignation du recteur qui est venue me chercher. Mon espoir est de lever la compétition que se livrent les Universités suisses. " Le Vice-Président Recherche de l'EPFL présente trois grandes idées : " Courir le risque d'une spécialisation à outrance me semble dommageable. L'Université de Genève doit pouvoir continuer à présenter une offre de cours globale et très complète. Mais il faudrait aussi développer des instituts de recherche dans des domaines pointus. " Dans son commentaire, Jérôme Ducret estime d'ailleurs dans 24 Heures que Stefan Catsicas " représenterait par ses idées et son parcours l'assurance pour Genève de conserver une haute école complète, qui allie aussi bien sciences humaines que naturelles, physiques, et surtout que médicales. " Dans Le Temps, Stefan Catsicas dit également regretter d'avoir " ignoré, au moment où il a donné sa réponse (à la commission de désignation), que l'actuel recteur briguerait un second mandat ". Pour sa part, Maurice Bourquin, candidat à sa propre succession, ne souhaite pas commenter " les rumeurs de vent de fronde " qu'aurait suscité la candidature de Stefan Catsicas, affirme 24 Heures. La commission de désignation proposera son choix à la cheffe du Département de l'instruction publique Martin Brunschwig Graf. Un choix ensuite avalisé par le Conseil d'Etat genevois " ces tout prochains jours ", croit savoir L'Agefi.

13 février 2003

Surprise ce matin parmi les collaborateurs de l'EPFL, après l'annonce à la Radio suisse romande et dans un long article de la Tribune de Genève (2242010) du souhait de Stefan Catsicas de quitter l'Ecole pour devenir recteur de l'Université de Genève. " La commission de désignation m'a approché ; je lui ai répondu favorablement ", confirme l'actuel Vice-Président Recherche de l'EPFL. Deux autres personnalités se disent intéressées. La première est l'actuel recteur Maurice Bourquin, la seconde, le doyen de la Faculté de droit de l'Université genevoise Andreas Auer. " Sur ces différents noms comme sur les autres (il y a en tout sept candidats), la commission de désignation du recteur n'a pas voulu se prononcer ", précise la journaliste de la TdG. La désignation du nouveau recteur de l'UNIGE est prévue pour le mois de juillet.

30 janvier 2003

Les étudiants de l'Université de Zurich se sont mis en grève mercredi. L'objet de leur colère ? Une révision de la loi sur l'université qui prévoit notamment une hausse des taxes universitaires " et un durcissement des conditions d'admission ", relève 24 Heures (2228902). Selon le Tages-Anzeiger (2228875), les grévistes ne sont toutefois pas parvenus à empêcher la tenue normale des cours. Dans le même article, le journaliste relève toutefois que les grévistes estiment avoir réussi à empêcher la tenue de la moitié des cours. Le quotidien Zürich Express (2228994) observe que plusieurs professeurs se sont montrés solidaires des étudiants. Dans une dépêche datée d'aujourd'hui, l'ATS relève que " la majorité des étudiants ne se sont pas rendus aux cours et certains professeurs ont annulé les leurs par solidarité. "

24 janvier 2003

Le Temps et 24 Heures reprennent en bref l'information diffusée par le service de presse del'EPFL sur la distinction reçue par Murat Kunt aux Etats-Unis. IS & T (the Society forimaging science and technology) and SPIE (the International Society for optical engineering) ont récompensé le professeur Kunt pour l'ensemble de son travail scientifique et académique. x

12 novembre 2002

La prise de position du professeur de l'EPFL, Philippe Bovy, a eu des échos importants dans la presse, souligne le 24 heures (2160593). "Daniel Brélaz a réagi de manière virulente chez nos confrères du Temps", relève le quotidien. Ainsi qu'auprès de collègues puisque "l'ingénieur Roland Ribi, n'a pas hésité lui à écrire au président de l'institution fédérale pour dénoncer son collègue". Ce dernier craint que la prise de position du professeur soit assimilée à celle de l'école.

04 février 2002

La norme 802,11 b, alias Wi-Fi ou Wireless Fidelity, ne constitue pas une priorité pour les fournisseurs d'accès Internet en Suisse. Autre son de cloche à l'EPFL, relève 24 Heures (1202218) : " Plusieurs unités de bâtiments sont déjà connectées et une équipe de spécialistes travaille sur un réseau sans fil de la prochaine génération. " " Un réseau dans lequel chaque terminal joue également le rôle d'émetteur, explique brièvement Martin Vetterli ", professeur à l'EPFL que le quotidien appelle " Wetterli ".

26 novembre 2001

Le Temps consacre une page au Pôle de recherche national (PRN) sur les systèmes d’information et de communication mobiles piloté par les chercheurs de l’EPFL, dont Martin Vetterli en photo dans le quotidien. Dans son commentaire, le journaliste observe que l’EPFL "est la seule haute école en Suisse à disposer d’un département entièrement dédié aux systèmes de communication", département où enseigne Martin Vetterli. Tout est réseau aujourd’hui. Nous vivons et travaillons en réseau, nous surfons sur le réseau des réseaux et nous dénonçons les réseaux occultes, terroristes notamment. Nous téléphonons aussi en réseau. Mais notre téléphone mobile pourrait s’enrichir d’une nouvelle fonction, celle de terminode. "Les réseaux de télécommunications mobiles utilisés aujourd’hui sont construits selon une chaîne classique qui comprend des antennes, des centraux téléphoniques, des câbles, des bases de données", observe Le Temps. Il s’agit d’une structure centralisée, le terminal, le téléphone portable donc, devant passer par une antenne elle-même reliée à un central. Les scientifiques du PRN imaginent un maillage dans lequel le terminal servirait aussi de relais. "Par exemple, un mobile relaierait des données dans ses environs les plus proches. Ce terminal-relais s’appelle terminode." Cette avancée technique ferait entrer dans l’ère des réseaux auto-organisés.

15 octobre 2001

Des habitants du val d'Anniviers ont imaginé leur avenir dans le cadre d'un atelier organisé par des étudiants en génie rural de l'EPFL. "Trois jours pour rêver d'un futur idéal, pour en débattre et pour prendre des engagements à court terme et à moyen terme. Telle est la démarche menée par une quarantaine d'habitantes et d'habitants du val d'Anniviers, en Valais, du 28 au 30 septembre dernier", relate 24 Heures.