Revues de presse

17 octobre 2002

Les étudiants ne savent plus où se loger. La pénurie devient insupportable. Plusieurs gazettes, dont Echo Magazine (2136324) s'en font l'écho. "A quelques jours de la rentrée universitaire, l'Association pour le logement des jeunes en formation (ALJF), La Fédération des associations d'étudiants de l'Université de Lausanne (FAE), l'Association générale des étudiants de l'EPFL (AGEPoly) ainsi que la Jeunesse socialiste vaudoise lancent une pétition", précise 24 Heures (2135302). Les pétitionnaires font appel aux élus afin d'obtenir "des mesures législatives pour développer une véritable politique du logement."

Les organisateurs de grands événements sportifs suivent un séminaire de perfectionnement à l'EPFL. L'école accueille le deuxième Séminaire de management et d'organisation d'événements sportifs ou SEMOS. Ce dernier compte 20 participants. Dont " les comités d'organisation des jeux d'Athènes 2004 et Turin 2006 ", précise Le Temps (2136632) qui publie un long article sur le sujet.

08 octobre 2002

Aux régates qualificatives de la Coupe de l'America, ils sont tous derrière Alinghi. Non par solidarité pour le Défi Suisse, mais parce que le navire suisse semble irrattrapable. Toutes les gazettes saluent les victoires du bateau de course mis au point en collaboration avec l'EPFL. Au Musée Olympique, une exposition raconte l'histoire de l'America's Cup. A voir au même endroit, l'exposition " Les matériaux de l'exploit " mise sur pied avec la collaboration de l'EPFL, ainsi que le rappelle La Presse Riviera Chablais (2127206).

07 octobre 2002

Dans le cadre de la journée de l'économie à la Foire du Valais à Martigny ce week-end, Benoît Dubuis, coordinateur de la Faculté des sciences de la vie à l'EPFL, a présenté le domaine de la biotechnologie. Le Nouvelliste souligne sa brillante présentation d'un domaine " qui emprunte aussi bien à la biologie qu'à la chimie, l'informatique, la robotique ou la microélectronique. " Benoît Dubuis a ainsi rappelé que le génie génétique avait ouvert de nouvelles perspectives dans des domaines d'application aussi divers que la santé, l'agriculture ou l'environnement, générant ainsi un marché de plusieurs dizaines de milliards de dollars. " Il a également " souligné que si les star-up spécialisées dans la recherche avaient tout intérêt à évoluer dans le giron d'une université, les unités de production, elles, pouvaient parfaitement vivre et croître dans une région décentralisée comme le Valais ".

" Le futur patron du Département de l'intérieur découvrira un paysage universitaire en chantier ", titre le Temps (2126710). Pour le quotidien, dans le domaine de la science et de la recherche " Ruth Dreifuss laisse un secteur dont les structures demeurent nombreuses et le partage des responsabilités peu clair ". Le " testament politique " de la démissionnaire sera livré dans le message sur la formation professionnelle et le HES, qui reposera sur une hausse annuelle des crédits de 6%, soit 13,5 milliards sur quatre ans, dont 7,8 pour les EPF. La répartition de la hausse devrait être de 4% pour les EPF, 12% pour l'encouragement à la recherche et 5,5% pour les subsides aux universités. Le successeur au DFI devra défendre ce projet devant le Parlement. Autre dossier : la mise en application de la convention de Bologne : les directives seront présentées à la fin de l'année. En outre, un article constitutionnel sur l'enseignement supérieur devra être proposé par le Conseil fédéral, pour régir le pilotage du système entre cantons et Confédération. Il intégrera la question de l'affectation d'une partie des réserves d'or de la BNS à la recherche et formation. La question d'un département unique de la formation et de la recherche sera également débattue au Parlement.

27 septembre 2002

Il fut beaucoup question d'espace ces derniers temps dans la presse. D'une part, la NZZ a consacré un très long article (2117270) au 3rd Space Science and Technology Day qui s'est déroulé avant-hier à l'EPFL. La journée organisée par le SSO en partenariat avec le CAST fut l'occasion de présenter la Station spatiale internationale. Un jour auparavant, L'Agefi (2116112) évoquait longuement " la première chaire spatiale de Suisse " qu'entendent créer l'EPFL et l'IMT. Pour l'EPFL, cette nouvelle chaire " est l'occasion de faire ressortir en Suisse et à l'étranger la priorité qu'elle veut donner aux micro-et nanotechnologies dans le cadre du processsus de réorganisation interne ", a commenté le vice-président Recherche de l'EPFL Stefan Catsicas. A lire également sur le même sujet et toujours dans L'Agefi, " La décision appartient désormais aux autorités " (2116144) et " L'infiniment petit part à la conquête de l'espace " (2116087). Bref, un grand dossier qui prouve que L'Agefi sait donner de l'espace aux thèmes scientifiques.

" La révision partielle de la loi sur les EPF confère une plus grande autonomie non seulement aux deux Ecoles polytechniques, mais aussi à leurs institutions internes, face à leur organe dirigeant, le Conseil des EPF ", souligne La Liberté (2118360). De fait, le quotidien fribourgeois publie la dépêche ATS reprise également par d'autres gazettes, dont le Zürcher Oberländer (2119041), alors que la NZZ (2118506) rend compte des débats au Conseil des Etats. La Chambre haute a donné hier son feu vert au projet par 29 voix sans opposition.

26 août 2002

D'une enquête d'opinion, réalisée par le Matin (2085040) auprès de septante personnalités romandes de la politique, de l'économie et de la culture, le Conseiller fédéral Pascal Couchepin est sorti premier de classe, suivi d'autres personnalités dont Patrick Aebischer à la 6e place. Pour réaliser ce palmarès, les septante personnalités interrogées se sont désignées entre elles selon 5 classements (économique, politique, écoute en Suisse alémanique, stature intellectuelle et enfin la personnalité la plus puissante en général). La représentativité d'un tel sondage est il est vrai discutable. Toutefois, soulignons que le président de l'EPFL est sorti premier du classement relatif à la stature intellectuelle.

19 août 2002

A la Une du 24 Heures (2078617), 4 étudiants de l'EPFL passionnés de technologie spatiale ont développé un système inédit pour déployer les panneaux solaires d'un satellite lancé par l'Agence spatiale européenne (ESA) et participeront aux vols paraboliques de l'ESA, début septembre. Les étudiants testeront ainsi les panneaux solaires au cours d'un vol parabolique, permettant de simuler l'apesanteur, à bord de l'Airbus A300 ZERO-G. Ils font partie du programme interuniversitaire SSETI (Student Space Exploration & Technology Initiative) de l'ESA, qui offre à des étudiants de plusieurs hautes écoles européennes la possibilité de concevoir, réaliser et lancer un microsatellite à l'aide d'une fusée Ariane 5.

12 août 2002

La NZZ publie 3 articles en relation avec la recherche sur les cellules-souches embryonnaires. Le premier s'intéresse à la possibilité de breveter ces cellules-souches, à l'instar du gène BRCA 1 breveté par une entreprise américaine (voir revue de presse du 7.08.02) qui a relancé un débat important sur les brevets de matière vivante. Une disposition sur la possibilité de breveter des cellules-souches embryonnaires devrait figurer dans la loi relative à la recherche sur les embryons, encore en consultation. La loi sur les brevets, actuellement en révision, devrait interdire l'utilisation d'embryons humains à des fins industrielles ou commerciales. Les deux autres articles de fond sont écrits par un professeur d'éthique et par un professeur de philosophie du droit. Ils s'interrogent sur le statut moral de l'embryon et sur les droits des enfants à naître. (A lire sur le sujet : http://www.nzz.ch/biomedizin )

07 août 2002

Faut-il breveter les gènes ? Toute la presse nationale s'intéresse à la question car une entreprise américaine, Myriad Genetics, a déposé en Europe un brevet sur un gène déterminant pour certains cancers du sein, le gène BRCA 1. Fin 2001, l'Office européen des brevets (OEB) a octroyé à cette entreprise un nouveau brevet pour ce gène. Le Parti socialiste suisse a annoncé qu'il allait déposer un recours, le délai d'opposition aboutissant fin août. " Le cas du BRCA 1 est jugé particulièrement exemplaire des dérives potentielles que recèle le développement incontrôlé des brevets sur la matière vivante ", relève Le Temps. Le brevet demandé par Myriad lui offre de facto une protection sur pratiquement toutes les applications diagnostiques et thérapeutiques potentielles liées au gène. " La problématique est passionnante ", reprend l'Agefi. Car " le brevet apporte à son inventeur le droit exclusif de disposer de sa trouvaille sur le plan commercial. Mais voilà, les gènes ne peuvent pas être inventés, ils peuvent seulement être découverts. Deux écoles s'affrontent. Pour les uns, le " brevetage " des gènes fait avancer la recherche. Pour les autres, il l'entrave plutôt qu'il ne la favorise ". Pour Suzanne Braga, coprésidente de la Société suisse de génétique médicale, une distinction claire doit exister entre découverte et invention : " Les gènes sont constitués de molécules existant dans l'ensemble du monde vivant. On peut les découvrir grâce à diverses méthodes. Ce sont les procédés techniques permettant cette découverte, ainsi que les procédures développées au niveau génético-moléculaire qui peuvent éventuellement être qualifiés d'invention ". " En France, l'Institut Marie Curie, soutenu par le gouvernement, a fait opposition au brevet sur le gène BRCA 1, alors que l'Assemblée nationale rejette l'idée même de brevets sur les gènes humains, tout comme le Parlement européen. Les commissions d'éthique de plusieurs pays (Suisse comprise) s'y opposent aussi ", souligne La Liberté. En Suisse, l'avant-projet de révision de la loi sur les brevets, en consultation, propose de rendre plus restrictive la protection par brevet. Il ne suffira pas de découvrir un gène, la demande devra contenir la manière d'isoler ce gène, mais aussi la description concrète des applications industrielles prévues. La révision devrait ancrer le principe du " privilège de la recherche ".

16 juillet 2002

La pénurie de logements pour étudiants est générale, en raison de l'augmentation du nombre d'étudiants et d'un marché immobilier tendu à l'extrême, souligne le 24 Heures. " Pour couvrir les besoins, il nous faudrait 500 chambres supplémentaires ", relève Gilberte Isler, responsable des affaires socioculturelles de l'UNIL. " Le service du logement de l'UNIL et de l'EPFL ne se contente pourtant pas d'offrir que des chambres en foyers d'étudiants. Il cherche d'autres possibilités d'hébergement, comme celle de loger chez l'habitant ou en appartements à partager ", relève le quotidien. Christian Pilloud, chef du Service vaudois des affaires universitaires et président de la Fondation Maisons pour étudiants déclare : " Notre objectif est de construire entre 200 et 250 logements supplémentaires, d'ici à la rentrée 2004 ".

11 juillet 2002

" La souris de la discorde ". Sous ce titre, L'Hebdo fait paraître un article faisant part de la colère de professeurs et d'étudiants de l'Université de Lausanne qui dénoncent les priorités définies pour le Pôle de génomique fonctionnelle et, surtout, la manière dont les décisions ont été prises. Les responsables de l'UNIL, de l'UNIGE et de l'EPFL ont retenu deux thématiques le 5 avril dernier : l'imagerie biomédicale et les mammifères, particulièrement la génétique de la souris, explique l'hebdomadaire. Concernant le premier thème, Nicolas Perrin, président de la section de biologie, s'interroge : " En quoi est-ce de la génomique ? " Ces techniques, répond Stefan Catsicas, " devraient permettre de visualiser l'activité de certains gènes chez l'animal vivant. " Le choix de privilégier la génétique des souris " suscite des protestations plus vives encore ", écrit L'Hebdo. Selon l'hebdomadaire, une lettre envoyée le 8 mai au recteur de l'UNIL par la section de biologie et signée par " la quasi-totalité des enseignants de cette discipline " fustige le manque de clarté du processus de décision qui a amené à sélectionner ce dernier thème. Toujours selon L'Hebdo, des doigts accusateurs se pointent vers le vice-recteur de l'UNIL Walter Wahli, lequel en tant que spécialiste du génome de la souris et de membre du comité de pilotage du Pôle de génomique serait à la fois " juge et partie ". Un point de vue que conteste vivement le recteur de l'UNIL Jean-Marc Rapp. Dans une interview, accompagnée d'un portrait de lui qui le rajeunit presque d'une génération, il prend énergiquement la défense de son vice-recteur et déclare, concernant le processus de décision, qu'il " n'y a aucun manque de transparence. " Le vice-président Recherche de l'EPFL Stefan Catsicas souligne pour sa part : " Il y a des tensions, comme chaque fois qu'une instance universitaire prend des décisions. Notre choix permet de concentrer les investissements plutôt que de les disperser. "

10 juillet 2002

Interpharma, le lobby des grands groupes pharmaceutiques, a réuni la presse hier à Lausanne pour sonner l'alarme face aux effets négatifs de GenLex et des projets de révision de la loi sur les cartels et de celle sur les brevets. GenLex, parce qu'elle prône un moratoire sur les disséminations expérimentales d'organismes génétiquement modifiés. Cartels et brevets, parce que selon la proposition de la Commission de l'économie du National, la loi sur les cartels devrait être modifiée de telle manière qu'un " fournisseur ne devrait plus pouvoir vendre un bien à prix excessif en Suisse en empêchant les importations parallèles au nom du droit du brevet ", explique Laurent Aubert dans 24 Heures (2045866). " Concrètement, précise le quotidien, le titulaire d'un droit de brevet continuerait d'avoir le contrôle de la mise sur le marché suisse du produit protégé. Mais, en cas d'abus en matière de concurrence, il ne pourrait pas s'opposer à son importation par d'autres fournisseurs. " Mais Interpharma s'inquiète aussi du manque d'argent public investi pour la recherche. Pour commenter cette revendication, les journaux citent Benoît Dubuis. Le coordinateur de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL " craint, dans 24 Heures, que la Suisse ne prenne du retard sur les Scandinaves et les Américains qui augmentent leur budget de recherche de 7 à 10%. " Dans Le Temps (2045572), il estime nécessaire une hausse des crédits publics afin de " préserver l'avantage que la Suisse possède encore " dans le domaine biotechnologique. Dans L'Agefi (2045903), il relève de manière générale que " la part du PIB consacrée à la recherche et à la formation stagne depuis de s années en Suisse alors qu'elle croît aux Etats-Unis et dans certains pays d'Europe. "

09 juillet 2002

La NZZ (2044782) publie un article de Peter Gomez, recteur de l'Université de Saint-Gall et de Jean-Marc Rapp, recteur de l'Université de Lausanne et président de la Conférence des Recteurs des Universités suisses. Les auteurs soulèvent les problèmes des universités suisses, confrontées à de profonds changements en raison notamment de la globalisation de la formation, des nouveaux moyens technologiques d'apprentissage et d'enseignement, de l'introduction du système Bachelor-Master, ainsi que de la mobilité croissante des étudiants. La forte augmentation du nombre d'étudiants accompagnée d'une baisse réelle du financement étatique fait que la Suisse se laisse distancier sur le plan international, s'inquiètent les auteurs. " De 1990 à 2000 le nombres des étudiants dans les universités suisses (y compris ETH) est passé de 86 000 à 97 000, signifiant une hausse de 12 %. Dans un même temps, la somme réelle du financement public est passée de 4,0 à 3,3 milliards de francs, soit une baisse de 17 % ".

Le Temps publie une interview du professeur Giovanni Busino, sociologue de l'Université de Lausanne, qui dénonce les travers du système universitaire. Virulent, il déclare : " Nous nous retrouvons dans une situation incroyable car l'université ne comporte pas de véritable hiérarchie. Chacun de nous fait ce qui lui passe par la tête. Le seul contrôle, c'est la collégialité : ne fais pas davantage que ton collègue sinon il te tirera dans les pattes. Ne sois pas plus connu que lui, parce qu'il t'en voudra. Toutes les énergies de l'institution sont dégagées pour maintenir cet équilibre instable ". Quant au rapprochement entre les universités de Genève et de Lausanne, il les qualifie de " fumisterie ", estimant que " les cultures d'entreprises sont tellement différentes que tout rapprochement est impossible ".

Le Régional (2044532) s'intéresse au Centre lémanique d'Ethique (CLE) inauguré le 21 juin dernier dans le cadre des échanges triangulaires entre les Universités de Lausanne, de Genève et l'EPFL. " L'idée est d'instituer un enseignement cohérent dans le domaine de l'éthique du vivant.(…) Dès la rentrée d'octobre, cette année, des filières d'enseignement de l'éthique générale et spéciale seront développées ", relève le quotidien. Le CLE souhaite également avoir un rôle de consultation pour tout l'arc lémanique avec les comités d'éthique fédéraux et cantonaux.

03 juin 2002

Le 24 Heures (2004802) s'est intéressé à la charte internationale concernant l'espace et les catastrophes majeures, présentée à l'EPFL, dans le cadre d'une conférence internationale organisée par l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Bureau des affaires spatiales suisses (SSO). Cette charte permet de fournir aux Etats ou communautés frappés ou menacés par une catastrophe naturelle ou technologique les données et informations permettant d'anticiper ou de gérer la crise.

14 mai 2002

Le professeur Murat Kunt, directeur du Laboratoire de traitement des signaux, intervient dans Le Temps (1331281) sur l'étendue des possibilités de retravailler les photos numériques. Sans revenir sur l'affaire Borer, il souligne la difficulté d'authentifier une photographie. " Peut-on retrouver son propriétaire ? Peut-on prouver qu'elle a été utilisée illégalement ? Les réponses sont nuancées ", explique le professeur qui regrette que les fabricants d'appareils n'ont rien fait pour décourager les tricheurs.

La presse nationale a largement relaté la prise de position du Parti radical suisse (PRD) qui réclame une ouverture contrôlée et responsable de la recherche sur l'embryon et les cellules-souches. Le parti refuse toute interdiction générale et tout moratoire. Cette prise de position intervient avant même que le Conseil fédéral n'ait adopté un avant-projet devant être mis en consultation ce mois. Le PRD demande un cadre juridique clair pour une " recherche responsable dans l'intérêt de la santé et de la science ". " Si le Parti radical peut compter sur l'appui des libéraux pour ouvrir la recherche sur l'embryon, les autres formations politiques sont, soit dans une prudente réserve (socialistes, démocrates du centre), soit carrément opposées (démocrates-chrétiens, verts). Le PDC a déjà fait savoir, il y a quelques semaines, qu'il considérait l'embryon comme un individu et qu'il n'admettrait pas que la recherche l'instrumentalise, même dans un but médical. ", relève le Courrier. Le Temps (1331193) rappelle que " le bassin lémanique est particulièrement concerné, avec son projet triangulaire entre l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et les Universités de Lausanne et de Genève, qui entend faire des sciences de la vie un pôle national et international ".

10 mai 2002

La publication dans Nature d'un article cosigné par deux chercheurs de l'EPFL, le professeur Giorgio Margaritondo et son assistante Amela Groso, a fait des bulles dans la presse. 24 Heures (1327831) annonce en titre " des prises de vues aux rayons X à la vitesse de l'éclair ", avant de préciser qu'un nouveau procédé de radiographie a permis notamment de " filmer ce qui se passe lors de la production d'un revêtement métallique. " Les images ont révélé un phénomène étonnant : le dégagement de minuscules bulles de gaz, dont le métal épouse la forme en se déposant. Ces bulles disparaissent presque instantanément, mais laissent une trace de leur fugitive existence : des défauts microscopiques, qui nuisent à la qualité du revêtement. " L'origine de ces défauts étant maintenant connue, il sera possible de les minimiser en modifiant les conditions de la métallisation ", précise le professeur Margaritondo. L'Agefi (1327912) évoque une " avancée majeure " dans le domaine de la radiologie, mettant également l'accent sur les " répercussions industrielles ". " L'EPFL filme la formation de bulles de métal en direct ", remarque Le Temps (1327602). Le site http://www.etudiants.ch/ reprend tel quel le communiqué de presse.