Comment éviter la fuite des cerveaux jeunes ou plus âgés, comme celui du dernier Prix Nobel helvétique, Kurt Wüthrich ? Interrogé par L'Agefi (2144595), Stefan Catsicas cite les possibilités limitées, dont dispose l'EPFL. La politique de l'école ? " Comme nous ne disposons plus des moyens d'attirer les très grosses pointures dans tous les domaines, nous faisons pour l'instant, le pari de la jeunesse au travers de filières de professeurs " tenure track " - le chemin vers un poste stable ", explique le Vice-Président de l'EPFL en charge de la recherche. Hors des frontières de l'école, L'Agefi estime dans son commentaire (2144589) que la fuite des cerveaux s'explique aussi par le fait que " la Suisse est en perte de vitesse. Depuis les années 90, observe la chroniqueuse, le niveau des investissements dans la recherche et l'éducation a en effet stagné ! Et cela malgré une recherche de très haut niveau. " Pour en savoir plus sur les raisons de l'exode aux Etats-Unis des jeunes chercheurs helvétiques, vous pouvez aussi consulter l'étude intitulée " Les scientifiques suisses aux Etats-Unis " en cliquant www.grstiftung.ch C'est 24 Heures qui donne l'adresse, dans une chronique (2144348) qui s'interroge sur les différents moyens d'améliorer les règles de l'éducation supérieure en Suisse. Avec cette question : " Face à la multiplication des universitaires que, d'une façon ou d'une autre, le pays n'utilise pas, et faute de décisions politiques courageuses sur un système de restriction d'accès, faudra-t-il se résoudre à faire payer les études supérieures (comme aux Etats-Unis !) pour en signifier la valeur, créer une vraie concurrence, faire accélérer les cursus, éviter le tourisme estudiantin et nous consoler un peu de la fuite de nos (meilleurs) cerveaux ! "