Revues de presse

30 janvier 2003

Plusieurs gazettes évoquent la nomination du futur chef de projet du M2. Le conseil d'administration du Métro Lausanne-Ouchy (LO) a annoncé hier avoir choisi le professeur assistant à l'EPFL Marc Badoux. Celui-ci " entrera en fonction le 1er avril 2003, soit à la fin de son mandat à l'EPFL ", précise 24 Heures (2229007). Selon La Liberté (2229097), le fils de l'ancien Président de l'EPFL est connu du public " pour avoir prévenu que 90% des constructions helvétiques auraient à souffrir d'un tremblement de terre. "

24 janvier 2003

La Basler Zeitung se démarque des médias suisses-alémaniques qui ont largement boudé la victoire du Défi Suisse. Ulrich Goetz focalise toute son attention sur les recherches menées à l'EPFL et rédige un article didactique sur le sujet dont l'esprit est contenu tout entier dans le titre : " La haute technologie lausannoise a contribué au succès d'Alinghi ".

Jean-Marc Revaz, administrateur délégué du CREM à Martigny(CEntre de compétences en urbistique), institut créé grâce à l'appui de l'EPFL, vient de publier une " Introduction urbistique ", publiée aux éditions Helbing & Lichtenhahn. Cet ouvrage s'adresse aux acteurs de la cité, qu'ils soient politiciens, urbanistes, aménagistes ou citoyens engagés. Quant à Martigny, elle a moins de chance que Davos, puisqu'elle perdra dès 2004 son Forum d'urbistique au profit de Verdun, arrondissement de la Ville de Montréal.. Jean-Marc Revaz plaide pour un rapprochement de son institut et de l'EPFL et évoque l'éventualité d'une mise en réseau universitaire autour du Centre de compétences de Martigny. xels de l'industrie du bois, les cantons et la Confédération. Nous veillerons à ce que la filière bois ne soit pas interrompue. "

23 janvier 2003

L'association des étudiants des HEC ont décidé hier de réintégrer la Fédération des associations d'étudiantEs (FAE) de l'Université de Lausanne. Les étudiants en droit ont fait de même lundi dernier. Les étudiants en droit et HEC avaient demandé l'an passé à la FAE " de restreindre son champ d'action aux seules questions universitaires ", rappelle 24 Heures (2222307). La FAE avait refusé dans un premier temps, ne voulant pas donner l'impression de céder aux pressions de l'Association des étudiants en droit et du Comité des étudiants HEC. Ceux-ci avaient alors annoncé leur départ. Depuis lors, la FAE a cependant " modifiés ses statuts dans le sens voulu par les démissionnaires. "

20 décembre 2002

Une enquête menée par un groupe de quatre chercheurs de l'EPFL retient aujourd'hui l'attention de la presse. Les scientifiques ont interrogé les habitants de Lausanne, Lucerne, Lugano et Zurich, cherchant à savoir comment ils perçoivent leur agglomération et quels sont les changements qu'ils estiment nécessaires. La NZZ (2197814) s'intéresse aux conclusions générales du sondage, alors que 24 Heures (2198093) commente plus particulièrement les résultats obtenus pour Lausanne.

19 décembre 2002

" La région lémanique semble s'imposer comme un pôle de compétences en sciences de la vie à l'échelle européenne ", observe Le Temps (2196533). Hewlett-Packard (HP) a ainsi choisi l'EPFL et l'Institut suisse de bioinformatique comme partenaires pour développer l'utilisation des super-ordinateurs dédiés à l'étude des molécules du vivant. " Nous avons décidé que l'Arc lémanique était le lieu idéal pour développer ce type de recherches, explique Dominique Gillot, responsable des marchés sciences de la vie pour l'Europe chez HP. Si l'on regarde la carte de l'Europe, poursuit-il, il n'y a pas beaucoup d'endroits qui concentrent autant de compétences clés dans ce domaine, sans compter une volonté politique très ferme de soutenir ce type de recherches. Et de conclure : " C'est bien simple : nous hésitions entre Lausanne et le Sanger Center à Cambridge, avec lequel nous collaborons de longue date. " L'Agefi (2196594) reprend le communiqué publié hier et lui ajoute une interview de Marie-Christine Sawley sur les caractéristiques du superordinateur Janus. " Au niveau de sa valeur purement commerciale, cette machine équivaut à 10 millions de francs ", observe l'adjointe scientifique de l'EPFL. Avant de préciser que ce montant ne " correspond évidemment pas aux investissements qui doivent nous permettre d'utiliser cette machine pendant trois ans. " Dans son compte-rendu, 24 Heures (2196670) traite Janus en titre de " monstre de calcul pour le sciences de la vie ".

18 décembre 2002

L'Association faîtière des associations des étudiants des Hautes Ecoles suisses (AES) fait un tabac. L'annonce de sa fondation dans 24 Heures, L'Agefi et la Basler Zeitung (lire la revue de presse du 17.12.) a déjà été signalée. Voici la liste des journaux traitant de l'AES et partant, toute l'étendue du succès médiatique que rencontre pour sa première conférence de presse l'association d'étudiants qui réunit les élèves des EPF de Lausanne et Zurich ainsi que de l'Université de Saint-Gall : La Liberté (2195543), le Walliser Bote (2195523), l'Entlebucher Anzeiger (2195422), le Journal du Jura (2195105), Le Quotidien jurassien (2195094), la Zürichsee-Zeitung (2194878), le Zürcher Unterländer (2194897), les Schaffhauser Nachrichten (2194445), le Zürcher Oberländer (2195638). Comme ces journaux disent à peu près tous la même chose, publiant soit la dépêche de l'ATS, soit celle d'AP, nous ne mettons qu'un échantillon en annexe.

05 décembre 2002

" Le deuxième congrès de la Société suisse de protéomique (SPS), organisé à l'Université de Lausanne et à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), s'achève aujourd'hui, au terme de trois jours riches en échanges ", relève L'Agefi (2183525). Outre les cours destinés aux chercheurs intéressés par la protéomique, la manifestation a également été marquée par les discussions entre scientifiques et industriels. Le Proteomics Partnering Event, coordonné par le Cast (EPFL) a notamment permis aux jeunes pousses et aux géants pharmaceutiques de faire part de leurs expériences respectives.

L'Illustré (2183094) a envoyé par la poste une belle rose à la professeure d'entrepreneurship à l'EPFL Jane Royston. L'hebdomadaire félicie la " Jane d'Arc des nouveaux entrepreneurs " pour la " nationalisation " de son programme de cours.

02 décembre 2002

L'Agefi (2179804) de ce jour revient sur le message du Conseil fédéral qui entend engager 17,346 milliards de francs à la formation à la recherche et à la technologie, pour la période allant de 2004 à 2007. Il s'agit d'une hausse de 6%. Le gouvernement a décidé de bloquer les taux de croissance de 1% en 2004, de 1,5% en 2005 et de 1% en 2006 et 2007. Pour l'éditorialiste Edgar Bloch, le taux de 6% "représente un minimum pour maintenir et consolider la place de la Suisse en tant que place scientifique innovante dans le monde". Toute la presse nationale du samedi s'est penchée sur le sujet. L'article très détaillé du Temps du samedi 30 novembre (2178943) analyse le programme d'intentions du Conseil fédéral pour la formation professionnelle, les hautes écoles et la recherche. Le quotidien explique que les écoles polytechniques demandaient une hausse de crédits de 5% au moins, elles en obtiendront 4 % au mieux. Les subventions des EPF au budget 2003 s'élèvent à 1,7 milliard. Le Conseil fédéral entend soutenir la relève scientifique en aidant notamment les écoles doctorales, en créant de nouvelles bourses pour les doctorants ou les "post-doc".Par ailleurs, les EPF généraliseront leur système de nomination conditionnelle de jeunes professeurs. Le Président de l'EPFL, Patrick Aebischer réagit : "Une réaction ambivalente. Je salue le courage de proposer cet effort dans les conditions actuelles, et notamment la hausse très nette des soutiens à la recherche, mais je constate que la part bloquée réduit cet élan (…)". Pour l'éditorialiste du Temps (2178938), la nécessité de consacrer 17 milliards de francs sur quatre ans aux écoles polytechniques aux universités et aux écoles professionnelles est avérée. "Depuis le début des années 90, la Suisse ne cesse de perdre du terrain dans le domaine scientifique", estime-t-il. Et d'ajouter : "Les emplois de demain naîtront, entre autres, d'une vraie mobilisation pour la recherche, l'innovation et les savoirs".

27 novembre 2002

Il ne s'agit pas du classement de la Coupe de l'America, mais de celui des plus grosses fortunes de Suisse établit par le magazine Bilan du mois de décembre. Ernesto Bertarelli n'est plus l'homme le plus riche de Suisse avec une fortune estimée entre 7 et 8 milliards, nous apprend le mensuel. "Sa fortune a presque fondu de moitié ces douze derniers mois, à la suite du fort recul du titre Serono, l'entreprise biotech genevoise qu'il dirige et dont il est l'actionnaire majoritaire. Sur le plan sportif par contre tout va bien Le Défi suisse tient ses promesses. Mais rien n'est encore joué et l'on ne saura que fin janvier si Alinghi va effectivement remporter la Coupe Louis-Vuitton, sésame pour participer à la Coupe de l'America et affronter l'ancien vainqueur, fin février".

26 novembre 2002

Le 24 heures fait un portrait de Bernard Tschumi qui donnera une conférence "Manières de penser" le vendredi 29 novembre à 16 h à l'auditoire SG1 de l'Ecole d'architecture de l'EPFL. "Entre son bureau de New York et son chantier de l'Acropole, l'architecte fait un crochet par Ecublens. "Ground Zero" et gare du LEB en points de mire", explique le quotidien. Il parlera notamment "de sa conception de l'architecture comme matérialisation du déplacement des corps dans l'espace, de l'importance qu'il attache aux espaces "in-between", de sa théorie de l'enseignement de l'architecture, (…)".

21 novembre 2002

A propos du M1 : amateurs de métro, vous l'aurez certainement observé, et 24 Heures (2169653) le confirme, le TSOL est saturé. M2 : Echo Magazine (2169335) le nomme " désir " avant de résumer la polémique et les arguments pour et contre. Le Tages Anzeiger (2169431) fait de même. En prévision des votations de ce week-end, le quotidien estime que " Vaud entend sortir de la crise grâce à son métro rapide ". Swissmetro : 46% des lecteurs de 24 Heures en ligne pensent qu'il verra le jour en Suisse, " un jour ". Vous pouvez également voter : http://www.24heures.ch

05 novembre 2002

Afin de suivre le débat sur les cellules souches embryonnaires, l'UNIL organise trois conférences sur le thème "Réparer la vie ?", couronnées par un débat le 23 novembre, annonce le 24 heures. Les conférences ont lieu les mercredis 6 novembre ("La manne du sang", Serge Leyvraz et Denis Müller), 13 novembre ("Les oasis de la peau", Yann Barrandon et Ilario Rossi), et 20 novembre ("Les chantiers du cerveau", Yvan Arsenijevic et François Ansermet) à l'aula du Palais de Rumine, de 19h30 à 21h30. Pour conclure, un débat, "panorama éthique et juridique" se tiendra le samedi 23 novembre de 10h à 13h au même endroit. Sur le même thème, le forum Engelberg consacré aux cellules souches aura lieu du 26 au 28 mars 2003, annonce l'Agefi. Sous le thèmes "Cellules souches : espoirs et conflits éthiques", le forum attend près de 300 scientifiques du monde entier.

"Les Vaudois peuvent-ils se payer le M2 ?", titre le 24 heures. Devisé à 590 millions, le métro Ouchy-Epalinges est un gros investissement. Démesuré ? L'ancien Conseil d'Etat avait dit oui, la nouvelle équipe juge que non. Mais la BCV est venue brouiller les cartes. "C'est dans un contexte de morosité que le Conseil d'Etat défend de manière ferme son projet", relate le quotidien.. "Le gouvernement juge que l'impact en matière de développement de l'agglomération lausannoise sera important et se traduira par d'importantes rentrées fiscales". Le quotidien revient sur l'attaque frontale d'un des pères du TSOL, le professeur de l'EPFL Philippe Bovy, ne pouvant laisser Philippe Biéler indifférent. "Défendant son projet, l'écologiste s'est étonné de la manière utilisée par le directeur du laboratoire de mobilité et développement territorial de l'EPFL pour attaquer le M2 à quelques jours de la votation". Le Temps (2154123) s'intéresse également à la critique lancée par le professeur Bovy qui contestait hier en sept points la pertinence du projet dans le 24 heures. "Craignant un vote frileux, le gouvernement version 2002 s'efforce d'expliquer qu'il serait faux de vouloir choisir entre la banque et le métro", explique Le Temps. Plus loin, le quotidien reprend : "Alors que le débat s'était limité à la question des possibilités financières de l'Etat, Philippe Bovy remet sur la table les arguments techniques. Le professeur n'a pas de solution de rechange à proposer. Selon lui, il faut dire non, pour "pousser l'Etat à proposer une solution plus adéquate et nettement moins coûteuse". Interviewé par le quotidien, Daniel Brélaz, syndic de Lausanne, est virulent face aux attaques de M. Bovy : "Ses propos sont dignes du Café du commerce, pas d'un professeur", estime-t-il.

"Il y a aujourd'hui 40 fois plus de jeunes Suisses qui étudient aux Etats-Unis que dans les années 60", relèvent l'Agefi (2154255) et la NZZ (2154184). En Suisse le taux de formation universitaire est d'environ 20% pour entre 40 et 45% pour l'Allemagne et la France, contre 50% pour les Etats-Unis. "Nous envoyons, grâce à des bourses du Fonds national suisse (FNS), plus de 600 jeunes par an dans le monde dont 60% aux Etats-Unis pour acquérir des compétences nouvelles". Le problème pour la Suisse, à l'inverse de l'Espagne, est qu'elle ne demande pas aux boursiers de rentrer au pays pour diffuser leurs connaissances acquises. "8000 jeunes Suisses au USA, c'est environ 8 milliards de dons à l'Amérique si l'on part du principe que chacun d'entre eux a coûté un million pour son éducation complète en Suisse !". "De plus, nous savons que les jeunes étrangers venus étudier avec un visa étidiant, doivent impérativement, et dans les quinze jours après l'obtention de leur diplôme quitter la Suisse". "Le parlement pourrait aussi instaurer des visas pour des chercheurs et universitaire étrangers formés en Suisse ou désirant y venir", propose le quotidien.

04 novembre 2002

Une centaine d'étudiants a occupé depuis jeudi un immeuble du quartier des Pâquis, inoccupé depuis au moins cinq ans. La crise du logement aiguë à Genève a poussé la Conférence universitaire des associations d'étudiantEs (CUAE) à passer à l'action en occupant certains immeubles vides. Le procureur général de Genève, Daniel Zappeli, a prononcé une mise en demeure, afin que les étudiants quittent les lieux, explique Le Temps (2152883).

31 octobre 2002

Une étudiante en première année HEC est décédée samedi des suites d'une méningite fulgurante. Sa mort a choqué les étudiants et a provoqué un début de panique. Deux médecins du CHUV ont informé hier les membres du campus pour les rassurer, rapporte 24 Heures. " Même si vous avez été assis à côté d'elle pendant deux heures de cours, vous n'avez rien à craindre ", a expliqué le Dr Christine Petignat. La méningite se transmet par les sécrétions (salive, toux). Les symptômes sont : fièvre et maux de tête persistants, nausée, raideur de la nuque, taches cutanées. Information : CHUV (Dr Petignat, 021 314 02 54 ou maladies infectieuses 021 312 57 22).

" Avant de se lancer dans une compétition de voile telle que la Coupe de l'America, les différents défis ont consulté les meilleurs ingénieurs de leurs pays respectifs ", relève Echo Magazine (2149469). En Suisse, les meilleurs, ce sont donc les ingénieurs de l'EPFL, partenaire scientifique d'Alinghi. Et le Défi suisse vient de conforter sa première place aux éliminatoires de la Coupe de l'America, signant cette nuit sa douzième victoire en treize courses.

Le classement des hautes écoles suisses réalisé par SwissUp et présenté hier dans les quotidiens fait l'objet aujourd'hui de dossiers dans les mensuels Bilan et Bilanz. Les deux cousins de la presse économique sont partenaires de la société SwissUp. Bilanz (2149696) observe en titre de son dossier : " Les meilleures notes aux hautes écoles romandes. " La Côte reproduit la dépêche ats (2150827).

25 octobre 2002

" Ange ou démon. Les Avis sur l'apprentissage à distance par internet sont souvent très tranchés ", observe 24 Heures. Malgré ses avantages, il ne devrait pas remplacer l'enseignement traditionnel, observe le professeur de pédagogie et de nouvelles technologies de formation à l'EPFL Pierre Dillenbourg.

Comment éviter la fuite des cerveaux jeunes ou plus âgés, comme celui du dernier Prix Nobel helvétique, Kurt Wüthrich ? Interrogé par L'Agefi (2144595), Stefan Catsicas cite les possibilités limitées, dont dispose l'EPFL. La politique de l'école ? " Comme nous ne disposons plus des moyens d'attirer les très grosses pointures dans tous les domaines, nous faisons pour l'instant, le pari de la jeunesse au travers de filières de professeurs " tenure track " - le chemin vers un poste stable ", explique le Vice-Président de l'EPFL en charge de la recherche. Hors des frontières de l'école, L'Agefi estime dans son commentaire (2144589) que la fuite des cerveaux s'explique aussi par le fait que " la Suisse est en perte de vitesse. Depuis les années 90, observe la chroniqueuse, le niveau des investissements dans la recherche et l'éducation a en effet stagné ! Et cela malgré une recherche de très haut niveau. " Pour en savoir plus sur les raisons de l'exode aux Etats-Unis des jeunes chercheurs helvétiques, vous pouvez aussi consulter l'étude intitulée " Les scientifiques suisses aux Etats-Unis " en cliquant www.grstiftung.ch C'est 24 Heures qui donne l'adresse, dans une chronique (2144348) qui s'interroge sur les différents moyens d'améliorer les règles de l'éducation supérieure en Suisse. Avec cette question : " Face à la multiplication des universitaires que, d'une façon ou d'une autre, le pays n'utilise pas, et faute de décisions politiques courageuses sur un système de restriction d'accès, faudra-t-il se résoudre à faire payer les études supérieures (comme aux Etats-Unis !) pour en signifier la valeur, créer une vraie concurrence, faire accélérer les cursus, éviter le tourisme estudiantin et nous consoler un peu de la fuite de nos (meilleurs) cerveaux ! "