Le Temps consacre une page au Pôle de recherche national (PRN) sur les systèmes d’information et de communication mobiles piloté par les chercheurs de l’EPFL, dont Martin Vetterli en photo dans le quotidien.
Dans son commentaire, le journaliste observe que l’EPFL "est la seule haute école en Suisse à disposer d’un département entièrement dédié aux systèmes de communication", département où enseigne Martin Vetterli.
Tout est réseau aujourd’hui. Nous vivons et travaillons en réseau, nous surfons sur le réseau des réseaux et nous dénonçons les réseaux occultes, terroristes notamment. Nous téléphonons aussi en réseau. Mais notre téléphone mobile pourrait s’enrichir d’une nouvelle fonction, celle de terminode.
"Les réseaux de télécommunications mobiles utilisés aujourd’hui sont construits selon une chaîne classique qui comprend des antennes, des centraux téléphoniques, des câbles, des bases de données", observe Le Temps. Il s’agit d’une structure centralisée, le terminal, le téléphone portable donc, devant passer par une antenne elle-même reliée à un central. Les scientifiques du PRN imaginent un maillage dans lequel le terminal servirait aussi de relais.
"Par exemple, un mobile relaierait des données dans ses environs les plus proches. Ce terminal-relais s’appelle terminode." Cette avancée technique ferait entrer dans l’ère des réseaux auto-organisés.