Revues de presse

14 janvier 2008

Le groupe Qualcomm, spécialiste de la communication sans fil, a racheté cinq brevets déposés par le Laboratoire de communication audiovisuelle de l'EPFL, dirigé par Martin Vetterli. Ce professeur, qui est également vice-président de l'Ecole, a développé des algorithmes qui permettent d'obtenir des objets numériques de meilleure qualité en leur conférant la précision d'un signal analogique. La société américaine les utilisera notamment pour la résolution des appareils photo des téléphones mobiles, ainsi que pour le développement d'un service de géolocalisation sans GPS. A lire dans "Le Temps".

24 janvier 2007

Après l'Inde, la Chine? Selon une étude publiée par un institut britannique, l'Empire du Milieu est promis à devenir la première puissance scientifique mondiale d'ici 2050. Pas étonnant donc que des groupes industriels et commerciaux occidentaux commencent à investir à tout-va. L'EPFL n'est pas en reste, elle qui a annoncé un renforcement de sa collaboration avec l'Université de Tsinghua, institut de technologie chinois des plus réputés. Martin Vetterli, vice-président pour les relations internationales, fournit toutes les explications sur ce partenariat à la "Radio suisse romande".

02 mai 2005

Il n'y aura pas de collaboration entre l'EPFL et le Stanford Research Institute (SRI) en matière de transfert de technologies. "Le Temps" révèle qu'une structure commune à l'EPFL, le CSEM, Swisscom et le SRI dans le domaine des télécoms et de l'informatique aurait pu être créée en Suisse, suite à la volonté de l'entité américaine de s'implanter outre-Atlantique. Il semble que cela soit des divergences relatives à la redistribution des royalties entre les partenaires qui ait fait capoter le projet. Selon le vice-président Martin Vetterli, "le montage du projet était très alambiqué et les Américains voulaient de l'argent ainsi qu'une structure très lourde, ce que nous ne privilégions pas".

31 janvier 2005

"PME Magazine" de février revient sur les accords d'échanges scientifiques signés par Pascal Couchepin avec la Chine et l'Inde. Un "échange de cerveau dans les technologies de l'information, la nanotechnologie et la biologie" dans lequel "les deux écoles polytechniques fédérales joueront le rôle phare", précise le mensuel. Concrétisations les plus immédiates de cet accord: une maison suisse pour la science, la technologie et la culture qui sera ouverte à Shanghai en 2006, suivie par une structure jumelle en Inde. Le magazine cite Martin Vetterli, vice-président pour les relations internationales, pour lequel "l'avenir de la science se trouve à l'Est". "Aux EPF maintenant de développer les contacts avec l'Empire du Milieu", estime pour sa part "PME Magazine".

26 mars 2004

(L’AGEFI, Le Temps) Quatre vice-présidents ont été nommés hier par le CEPF, aux côtés de Patrick Aebischer. Deux nouveaux, les professeurs Giorgio Margaritondo et Martin Vetterli, rejoignent, respectivement, les dicastères des Affaires académiques et des Relations internationales. Le professeur Stefan Catsicas abandonne la recherche pour l’innovation et la valorisation. Quant au professeur Francis-Luc Perret, il garde la responsabilité de la planification et de la logistique. Les personnes désignées entreront en fonction le 1er octobre 2004. Le professeur Marcel Jufer poursuivra par ailleurs la réforme de la formation liée à l’introduction du cycle complet Bachelor/Master, dont plusieurs étapes ont été déjà accomplies.

20 février 2004

Un cours-atelier spécialement dédié aux jeunes filles sur le thème d‘Internet s’est déroulé à l’Ecole de novembre 2003 à mars 2004. Il a été financé par une petite partie du budget du programme de recherche suisse en système d’information et de communication mobile. Samedi dernier, le professeur Martin Vetterli, directeur du programme de recherche, a remis les attestations aux quarante participantes Au vu du succès, l’atelier, qui reprendra dès le mois de mars, sera dédoublé.

03 mars 2003

Parler d'enthousiasme dans la presse du jour est un doux euphémisme. C'est une véritable ivresse d'enthousiasme qui s'est emparée des journalistes et qui a fait fondre jusqu'aux dernières traces du Röstigraben ! De la sage et austère NZZ au très populaire Blick, les Suisses alémaniques ne lésinent pas sur les titres : " Alinghi ! La Suisse doit de nouveau apprendre à gagner " s'exclame la Sonntags Zeitung, " Du vent frais pour l'économie ", renchéri le Sonntagsblick, alors que la NZZ salue la " constance, l'efficience et la fiabilité, les signes distinctifs d'Alinghi ". Dimanche.ch révèle les " secrets d'un tour de magie ". A souligner la parution dans Bilan, du 1er mars, d'un article consacré plus spécialement à l'EPFL., " vainqueur de la Coupe de l'America ". Interrogé sur la portée de cet événement sportif, Stefan Catsicas note : " Les hautes écoles du monde entier savent que c'est l'EPFL et personne d'autre qui est le conseiller scientifique d'Alinghi. ". Le prof. Manson, coordinateur du partenariat avec Alinghi souligne de son côté l'importance des résultats de recherches fondamentales qui ont pu s'appliquer au jour le jour. " Le sport, dit-il, est un moyen de faire avancer la technologie. ". Et Stefan Catsicas de renchérir : " S'il y a un Alinghi 2, nous sommes prêts à nous investir davantage encore. Ce projet s'insère parfaitement dans notre stratégie de développement de la recherche. C'est un projet de grande visibilité qui nous permet de mettre en valeur les technologies de pointe que nous développons tous les jours à l'EPFL. " Et ça repart ce matin avec le Temps ; " Un exploit qui époustoufle les Suisses et stupéfie le monde entier " et la Liberté constate : "Alinghi était tout simplement trop fort. " Le président de la Confédération, Pascal Couchepin, a salué l'exploit des Suisses mais aussi l'EPFL qui signe là une belle victoire, et Ernesto Bertarelli, l'homme du jour sinon de l'année, promet : " J'irai au Cervin " ! Dans ce concert de louanges, un seul commentaire acide, celui de Manuel Grandjean dans le Courrier: " Qu'un richissime patron s'offre un trophée nautique, cela devrait compenser le sport moins honorable pratiqué par d'autres, recordmen du licenciement collectif ou habitués des parachutes dorés. Prétendre comme l'a fait le président Couchepin que la victoire d'Alinghi est le symbole d'une Suisse " multiculturelle, ouverte et créative ", c'est vraiment prendre les enfants de Tell pour des pommes."

Le Temps se fait l'écho de l'étude publiée par l'OCDE intitulée " Regards sur l'éducation 2002 ". Premier constat : les diplômés du niveau tertiaire gagnent sensiblement plus que les autres. L'avantage salarial va de 33% ou moins en Italie, Norvège, Nouvelle Zélande, à 80% ou plus en Finalnde, en Hongrie,au Portugal et République tchèque. Une étude qui contraste avec l'une des rares analyses disponibles en Suisse, réalisée par un professeur d'économie de l'Université de Berne, Stefan Wolter, et Bernhard Weber, du Secrétariat à l'économie. Pour ces deux chercheurs, en effet, une des conclusions majeures repose sur une constatation inattendue qui a surpris le monde de l'éducation : : c'est le diplôme de maturité qui procurerait le surcroît de rendement le plus intéressant par rapport au niveau de formation inférieur. Le surcroît de rendement des filières de formation supérieure est, aux yeux des auteurs de l'étude, si faible qu'il ne justifie pas une participation financière accrue des personnes en formation aux coûts induits par celle-ci.. Une analyse qui devrait continuer d'apporter de l'eau au moulin à ceux qui se battent contre la non-augmentation des taxes universitaire. Une réalité plus vraie en Suisse alémanique, où le temps des études universitaires est plus long, qu'en Suisse romande. Les lecteurs intéressés par ce sujet se reporteront notamment au tableau publié dans l'article et qui présente, de manière très claire, les pourcentages de revenu en plus par rapport au niveau de formation.

28 février 2003

La professeur Ruth Freitag, qui dirige l'équipe du Laboratoire de biotechnologie chimique de l'EPFL, a décidé de créer, avec l'ancien Président de l'EPFL, Jean-Claude Badoux, et Frank Hilbrig, la start-up Polytag. Cette entreprise commercialisera une nouvelle technologie de purification des biomolécules. Créée en 2002 et totalement autofinancée, la société est déjà en contact avec l'industrie. " Par rapport à la chromatographie d'affinité, notre processus est beaucoup moins onéreux et peut être utilisé à grande échelle. C'est également, explique Ruth Freitag, une méthode beaucoup plus rapide et qui permet une manipulation beaucoup plus aisée. "

26 février 2003

Le projet " Sciences, vie, société " a le vent en poupe. Les 45 millions que le Conseil des Ecoles polytechniques vient d'accorder à l'Arclémanique permettront à l'EPFL d'intégrer, selon le programme pré-établi ; les mathématiques et la physique de l'université de Lausanne au 1er octobre 2003. Une décision qui intervient après plusieurs semaines d'incertitude, Initialement estimée à 50 millions, l'enveloppe définitive sera donc plus légère de 5 millions, 5 millions à trouver dans le budget de l'EPFL. Le montant accordé satisfait cependant Patrick Aebischer " dans le contexte globat "et le Président se réjouit de voir parallèlement la croissance annuelle s'élever à 4% pour les deux EPF.

Si le nombre des étudiants est en forte progression (plus de 40% en cinq ans, 20'000 en tout), tout n'est cependant pas rose au Pays des HES. Doublons, variabilité des salaires des professeurs qui peut selon les endroits atteindre jusqu'à 20'000 francs par an, corps intermédiaire insuffisant, le constat n'est guère radieux. A l'Office fédérale de la formation professionnelle et de la technologie, on tape du poing sur la table ! Blaise Roulet, son vice-directeur annonce que l'Etat va mettre la pression pour obliger les HES à augmenter la qualtié. Les subventions ne seront donc plus accordées en fonction du nombre d'étudiants mais des efforts consentis pour se réorganiser. Les écoles devront procéder à des regroupements de filières. Rappelons que l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les HES, enconsultation jusqu'à la fin mars,est prévue pour 2005.

25 février 2003

La Presse Riviera Chablais (2251555) fait part de l'accord de collaboration signé par Nestlé et l'EPFL " pour la création et le cofinancement d'un groupe de recherche en neurosciences sensorielles. " Dans Le Temps (2252190), Stefan Catsicas précise l'ambition de l'EPFL qui entend " développer la science de la nutrition. Et dans cet effort, la génétique du comportement alimentaire aura une place importante ", ajoute le Vice-Président de l'Ecole en charge de la recherche et de la valorisation.

21 février 2003

" Dernière ligne droite pour 50 millions. " Ce titre de 24 Heures (2249325) exprime ce que coûte le transfert de l'UNIL à l'EPFL de la chimie, de la physique et des mathématiques. " Mais pour l'instant, l'Ecole polytechnique n'a pas reçu de garantie formelle qu'elle disposerait de l'entier de cette somme ", ajoute le quotidien. Ce dernier croit savoir, selon " des sources non officielles ", qu'un " accord pourrait être trouvé d'ici à la fin du mois. " De son entrevue avec le Président du CEPF Francis Waldvogel, le journaliste retient que celui-ci " se veut rassurant face aux inquiétudes budgétaires de l'EPFL. " Dans L'Agefi (2249326), le Président du CEPF assure qu'il mettra à disposition de l'EPFL " tous les moyens à disposition pour " réaliser le projet SVS. Une déclaration ambiguë dont le journaliste précise le sens : " En fait, les trois quarts du financement (des 50 millions) proviendraient, selon le Conseil des EPF, du financement de base fixe. Le quart restant peut être prélevé de la part de financement complémentaire lié à la compétitivité et à la stratégie. " " Avec cet argent supplémentaire, déclare Francis Waldvogel, le président de l'EPFL peut faire ce qu'il veut. " La Basler Zeitung (2248970), qui a également rencontré Francis Waldvogel hier, s'intéresse plus à la question de l'installation d'un département de bioengineering à Bâle. La NZZ (2249005) évoque particulièrement la volonté du CEPF d'échapper à toute mesure d'économie fédérale par rapport à l'augmentation de 4% prévue pour le domaine des EPF.

17 février 2003

" Au moins une classe enfantine sera ouverte pour l'Uni et l'EPFL ", nous apprend 24 Heures (2244130). C'est une école privée dirigée par des chanoines catholiques qui a reçu le mandat de l'EPFL et de l'UNIL pour tout le côté scolaire. Lors d'une réunion mercredi passé, les parents ont relevé un petit bémol : " cette nouvelle structure scolaire et d'accueil sera payante, sur la base d'un forfait annuel d'un peu plus de 13000 francs tout compris par enfant. " De fait, il ne s'agit pas seulement d'une école, mais aussi d'une garderie. " Les cours auront lieu tous les jours matin et soir (sauf un après-midi), il y a aura aussi le repas de midi et des activités encadrées par des éducatrices jusqu'à 18h30. "

14 février 2003

Plus qu'aux autres candidats au poste de recteur de l'Université de Genève, c'est à Stefan Catsicas que les gazettes accordent leur attention. Sollicité par les journalistes, le vice-président Recherche de l'EPFL commence par montrer que son arrivée à Genève ne serait pas celle du loup dans la bergerie, comme le craignent certains collaborateurs de l'UNIGE. " C'est la panique ", écrit ainsi Le Temps (2243019) se faisant l'écho du sentiment " d'assistants et de professeurs " genevois. " Certains semblent déjà s'épouvanter à l'idée éventuelle d'une mainmise de l'EPFL sur l'Université de Genève ", affirme L'Agefi (2243043). Stefan Catsicas explique dans La Tribune de Genève (2243064) et dans 24 Heures (2243014) : " L'inquiétude qui semble se manifester me pousse à sortir de ma réserve et à indiquer les grandes lignes de mon projet, sans entrer dans une logique de campagne électorale. En préambule, je précise que ma candidature n'est pas une OPA de l'EPFL sur l'Université de Genève, et je rappelle que c'est la commission de désignation du recteur qui est venue me chercher. Mon espoir est de lever la compétition que se livrent les Universités suisses. " Le Vice-Président Recherche de l'EPFL présente trois grandes idées : " Courir le risque d'une spécialisation à outrance me semble dommageable. L'Université de Genève doit pouvoir continuer à présenter une offre de cours globale et très complète. Mais il faudrait aussi développer des instituts de recherche dans des domaines pointus. " Dans son commentaire, Jérôme Ducret estime d'ailleurs dans 24 Heures que Stefan Catsicas " représenterait par ses idées et son parcours l'assurance pour Genève de conserver une haute école complète, qui allie aussi bien sciences humaines que naturelles, physiques, et surtout que médicales. " Dans Le Temps, Stefan Catsicas dit également regretter d'avoir " ignoré, au moment où il a donné sa réponse (à la commission de désignation), que l'actuel recteur briguerait un second mandat ". Pour sa part, Maurice Bourquin, candidat à sa propre succession, ne souhaite pas commenter " les rumeurs de vent de fronde " qu'aurait suscité la candidature de Stefan Catsicas, affirme 24 Heures. La commission de désignation proposera son choix à la cheffe du Département de l'instruction publique Martin Brunschwig Graf. Un choix ensuite avalisé par le Conseil d'Etat genevois " ces tout prochains jours ", croit savoir L'Agefi.

13 février 2003

Surprise ce matin parmi les collaborateurs de l'EPFL, après l'annonce à la Radio suisse romande et dans un long article de la Tribune de Genève (2242010) du souhait de Stefan Catsicas de quitter l'Ecole pour devenir recteur de l'Université de Genève. " La commission de désignation m'a approché ; je lui ai répondu favorablement ", confirme l'actuel Vice-Président Recherche de l'EPFL. Deux autres personnalités se disent intéressées. La première est l'actuel recteur Maurice Bourquin, la seconde, le doyen de la Faculté de droit de l'Université genevoise Andreas Auer. " Sur ces différents noms comme sur les autres (il y a en tout sept candidats), la commission de désignation du recteur n'a pas voulu se prononcer ", précise la journaliste de la TdG. La désignation du nouveau recteur de l'UNIGE est prévue pour le mois de juillet.

30 janvier 2003

Les étudiants de l'Université de Zurich se sont mis en grève mercredi. L'objet de leur colère ? Une révision de la loi sur l'université qui prévoit notamment une hausse des taxes universitaires " et un durcissement des conditions d'admission ", relève 24 Heures (2228902). Selon le Tages-Anzeiger (2228875), les grévistes ne sont toutefois pas parvenus à empêcher la tenue normale des cours. Dans le même article, le journaliste relève toutefois que les grévistes estiment avoir réussi à empêcher la tenue de la moitié des cours. Le quotidien Zürich Express (2228994) observe que plusieurs professeurs se sont montrés solidaires des étudiants. Dans une dépêche datée d'aujourd'hui, l'ATS relève que " la majorité des étudiants ne se sont pas rendus aux cours et certains professeurs ont annulé les leurs par solidarité. "