"Les Vaudois peuvent-ils se payer le M2 ?", titre le 24 heures. Devisé à 590 millions, le métro Ouchy-Epalinges est un gros investissement. Démesuré ? L'ancien Conseil d'Etat avait dit oui, la nouvelle équipe juge que non. Mais la BCV est venue brouiller les cartes. "C'est dans un contexte de morosité que le Conseil d'Etat défend de manière ferme son projet", relate le quotidien.. "Le gouvernement juge que l'impact en matière de développement de l'agglomération lausannoise sera important et se traduira par d'importantes rentrées fiscales". Le quotidien revient sur l'attaque frontale d'un des pères du TSOL, le professeur de l'EPFL Philippe Bovy, ne pouvant laisser Philippe Biéler indifférent. "Défendant son projet, l'écologiste s'est étonné de la manière utilisée par le directeur du laboratoire de mobilité et développement territorial de l'EPFL pour attaquer le M2 à quelques jours de la votation".
Le Temps (2154123) s'intéresse également à la critique lancée par le professeur Bovy qui contestait hier en sept points la pertinence du projet dans le 24 heures. "Craignant un vote frileux, le gouvernement version 2002 s'efforce d'expliquer qu'il serait faux de vouloir choisir entre la banque et le métro", explique Le Temps. Plus loin, le quotidien reprend : "Alors que le débat s'était limité à la question des possibilités financières de l'Etat, Philippe Bovy remet sur la table les arguments techniques. Le professeur n'a pas de solution de rechange à proposer. Selon lui, il faut dire non, pour "pousser l'Etat à proposer une solution plus adéquate et nettement moins coûteuse". Interviewé par le quotidien, Daniel Brélaz, syndic de Lausanne, est virulent face aux attaques de M. Bovy : "Ses propos sont dignes du Café du commerce, pas d'un professeur", estime-t-il.