Revue de presse du jeudi 20 décembre 2001

4,1 milliards pour les hautes écoles

En l'an 2000, la Suisse a dépensé 4,1 milliards de francs pour ses hautes écoles, soit 17% de plus qu'en 1999, précise l'Office fédéral de la statistique. La part de la Confédération dans ces dépenses atteint 46%, précise une dépêche de l'ats publiée par les journaux alémaniques Basler Zeitung, Schaffhauser Nachrichten et Basellandschaftliche Zeitung (articles qui se cachent dans le même ordre derrière les " pdf " ci-dessous). Pour l'EPFL et l'EPFZ, la part des fonds provenant de la Confédération est respectivement de 93 et de 94%. " Le reste vient essentiellement du secteur privé en paiement de recherches effectuées sur commandes ou de prestations de service. " Les EPF sont avantagées par rapport aux universités cantonales, affirme le dernier numéro de Facts en légende d'une photo illustrant une interview du président du Conseil suisse de la science et de la technologie Gottfried Schatz. Ce dernier réaffirme, quelques semaines après la parution du Manifeste, à quel point la situation des universités suisses est alarmante. Pourtant, l'interroge le journaliste, " toutes les analyses montrent que la recherche menée en Suisse est au top dans plusieurs domaines : faites-vous du bruit seulement pour obtenir plus d'argent ? " " C'est vrai, admet Gottfried Schatz, les analyses sont positives - pour l'instant encore. Pourtant, les indicateurs sont à la baisse pour nous chercheurs : l'infrastructure des universités n'est plus compétitive, et il sera toujours plus difficile de gagner pour nos universités des chercheurs top à l'étranger. "

Axel Kahn cite Modex dans L'Agefi

Axel Kahn, chef du département de génétique à l'Institut Cochin de Paris, préside aussi le groupe chargé de conseiller la Commission européenne sur les recherches génétiques. " Je crois que le clonage thérapeutique n'est pas réaliste ", dit-il dans une interview publiée par L'Agefi. Où en est l'Europe en matière de recherche sur les cellules souches embryonnaires, lui demande le quotidien des affaires : " Plusieurs laboratoires y travaillent, principalement au Royaume-Uni (…) Je ne crois pas qu'il y ait de laboratoire suisse qui travaille dans ce domaine, mais vous avez Modex, créé par M. Aebischer, très poussé dans les travaux de thérapie génique et cellulaire. "

UNIL : la victoire de Vittorio

Vittorio Esposito est devenu docteur ès sciences de l'Université de Lausanne mardi soir. " Victime avérée de mobbing, le jeune docteur italien est l'homme qui, seul, a dénoncé l'affaire des emplois fictifs et les conditions de travail dignes des esclavagistes au sein de l'Institut de chimie de l'UNIL ", écrit 24 Heures. Selon la déléguée du corps intermédiaire de l'Université de Lausanne, " les conditions restent idéales pour que le mobbing persiste à l'UNIL. Le budget est insuffisant pour les assistants et les professeurs ont trop de pouvoir. Des assistants travaillent encore à 100% payés 50%. "