Revue de presse du mardi 28 mai 2002

Débat sur les différentes animaleries universitaires

Le 24 Heures (1347637) relance le débat sur les animaleries : un rapport commandé par le Conseil d'Etat vaudois réaffirme la nécessité de construire un centre d'expérimentation pouvant accueillir plus de 50'000 souris. Pour l'expert mandaté, Jacques Samarut, professeur à l'Ecole normale supérieure de Lyon, " sa fonction sera très différente de celle de l'EPFL et des animaleries existantes au CHUV, à l'ISEREC (Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer) ou dans d'autres instituts universitaires lausannois ". Le gouvernement vaudois devrait se prononcer sur ce projet de 18 millions de francs à la fin de l'été, le Grand Conseil début 2003. Le quotidien se demande si l'UNIL ne fait pas cavalier seul, l'Ecole de pharmacie ayant restauré sa propre animalerie pour l'agrandir. Nicolas Henchoz, porte-parole du président de l'EPFL, précise les rôles spécifiques des animaleries: " A l'UNIL, il s'agit de créer une animalerie centrale avec 50'000 rongeurs où on fait notamment de la reproduction. La nôtre est une animalerie de proximité spécialisée sur le comportement et l'imagerie médicale ".

La faculté de médecine de Berne ne fermera pas!

Agacé par les rumeurs alarmistes parues il y a dix jours dans la NZZ du dimanche sur des craintes de coupes budgétaires drastiques dans la médecine universitaire, Mario Annoni, chef de l'instruction publique du canton de Berne, explique qu'il n'a jamais été question de fermer la faculté de médecine, relate l'Agefi. L'Université doit fournir au gouvernement " du matériel pour un scénario prévoyant des économies de 20 millions de francs ou de 40 millions. Nous devons présenter un rapport au Grand Conseil en septembre prochain ", explique-t-il.

Comparaison des coûts d'enseignement entre les cantons

La NZZ (1347350) mentionne la publication d'une étude comparative des coûts globaux d'enseignement universitaire par canton, financée par la convention universitaire intercantonale. La comparaison avec les dépenses réelles montre que les coûts d'enseignement des sciences humaines, sociales et naturelles devraient être couverts.