Revue de presse du mardi 14 mai 2002

Photos numériques : les trucages sont si faciles

Le professeur Murat Kunt, directeur du Laboratoire de traitement des signaux, intervient dans Le Temps (1331281) sur l'étendue des possibilités de retravailler les photos numériques. Sans revenir sur l'affaire Borer, il souligne la difficulté d'authentifier une photographie. " Peut-on retrouver son propriétaire ? Peut-on prouver qu'elle a été utilisée illégalement ? Les réponses sont nuancées ", explique le professeur qui regrette que les fabricants d'appareils n'ont rien fait pour décourager les tricheurs.

Journée d'information sur le capital risque en nanotechnologies à l'EPFL

La société de capital risque NanoDimension Management SA, basée à Zurich a organisé à l'Institut de nanophysique de l'EPFL une journée d'information consacrée à l'investissement dans les nanotechnologies. Les liens entre NanoDimension et l'EPFL sont étroits, souligne le journaliste de l'Agefi dans son article (1331375). " L'EPFL est un des centres clés dans le domaine des nanotechnologies(…). De plus, sa philosophie repose sur le contenu de base des nanotechnologies et non sur le fait que ce secteur soit aujourd'hui à la mode ".

Le Parti radical en faveur de la recherche sur l'embryon

La presse nationale a largement relaté la prise de position du Parti radical suisse (PRD) qui réclame une ouverture contrôlée et responsable de la recherche sur l'embryon et les cellules-souches. Le parti refuse toute interdiction générale et tout moratoire. Cette prise de position intervient avant même que le Conseil fédéral n'ait adopté un avant-projet devant être mis en consultation ce mois. Le PRD demande un cadre juridique clair pour une " recherche responsable dans l'intérêt de la santé et de la science ". " Si le Parti radical peut compter sur l'appui des libéraux pour ouvrir la recherche sur l'embryon, les autres formations politiques sont, soit dans une prudente réserve (socialistes, démocrates du centre), soit carrément opposées (démocrates-chrétiens, verts). Le PDC a déjà fait savoir, il y a quelques semaines, qu'il considérait l'embryon comme un individu et qu'il n'admettrait pas que la recherche l'instrumentalise, même dans un but médical. ", relève le Courrier. Le Temps (1331193) rappelle que " le bassin lémanique est particulièrement concerné, avec son projet triangulaire entre l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et les Universités de Lausanne et de Genève, qui entend faire des sciences de la vie un pôle national et international ".