Revue de presse du vendredi 1 décembre 2006

Labos en réseau, haro sur sur le sida

Comment aider les populations les plus défavorisées d'Afrique à faire face aux problèmes liés au sida? L'EPFL et le Swiss Tropical Insitute de Bâle se sont alliés pour trouver des solutions pratiques, relève l'Agefi. Sous la houlette du professeur Didier Trono, doyen de la Faculté des sciences de la vie et spécialiste renommé du rétrovirus, l'EPFL compte mettre en réseau ses divers laboratoires pour tenter de proposer des solutions adéquates combinant la biologie moléculaire, la robotique et la nanotechnologie.

Une voie et vite

Plus beaux, plus fréquents, plus à l'heure: les trains seraient bien plus au top en Suisse allemande. Vieille croyance liée semble-t-il à des études des années 80 qui voulaient que le Suisse romand préfère la voiture. Mais les habitudes évoluent et la priorité va actuellement à la construction d'une troisième voie ferroviaire entre Lausanne et Genève si on en croît Christophe Jemelin, collaborateur scientifique au Laboratoire de sociologie urbaine, qui s'exprimait sur les ondes de la RSR.

La traçabilité des instruments

Comment s'assurer qu'un instrument médical a été complètement stérilisé? La société Produits Dentaires SA, à Vevey, détient peut-être la réponse. Elle a développé - avec l'aide notamment de l'EPFL - un concept reposant sur une puce électronique à incruster dans l'instrument. Ce système permettrait une traçabilité totale de ce dernier. L'enjeu pourrait être mondial car, comme le rappelle "24 Heures" de ce 1er décembre, les infections contractées en milieu médical coûtent quelque 10 milliards d'euros par an à l'Union européenne.