Revue de presse du mercredi 20 février 2002

Une " guerre juste "

Le Temps dévoile la première partie d'une lettre rédigée par 60 intellectuels américains, au rang desquels on retrouve le philosophe Michael Waltzer, professeur à Princeton et Francis Fukuyama, auteur du best-seller " La fin de l'Histoire ". Ces signataires se posent en " autorités morale "et donnent leur caution à la " guerre juste " engagée par leur pays à la suite des attentats du 11 septembre. Une prise de position qui ne manquera pas d'interpeller la " place universitaire européenne "

Les méchants préfèrent les PC

Hollywood adore les clichés. Parmi les plus en vogue actuellement, l'équipement informatique des bons et des méchants dans les films américains. Wired News constate que les vilains penchent irrémédiablement vers les PC alors que les gentils n'utilisent que Mac. Ainsi, dans Mission Impossible, les " bad guys " utilisent des portables Windows tandis que le brave Tom Cruise et son équipe ne lâchent pas leur Powerbook Apple ! Un cliché… à méditer ?

Les nanotubes, une aventure qui ne fait que commencer

Dans l'Agéfi qui consacre une série à " la microélectronique et à son avenir, Sylvie Gardel rédige un long article sur les nanotubes étudiés par l'Université de Delft, IBM et l'EPFL dont les recherches dans le domaine sont " mondialement connues ". Un coup de chapeau pour deux groupes qui travaillent sur les nanotubes, ceux du Prof. Lazlo Forro et de Jean-Marc Bonard. L'avenir du nanotube ? Un transistor à unique électron, même si c'est encore de la musique d'avenir, les chercheurs se heurtant pour l'instant à des phénomènes complexes liés à " l'effet quantique de taille ", effet connu des chercheurs mais qui prouve que l'infiniment petit conserve encore quelques secrets infiniment grands. Le prochain article sera consacré à une autre recherche de l'EPFL : les nanotubes de carbone utilisés comme sources d'électrons pour écrans vidéo plats.

Les radicaux montent aux créneaux pour défendre la formation et la recherche

Le quotidien biennois, Bieler Tagblatt (999968) et la NZZ (999858) reviennent sur le souhait des radicaux de voir Ruth Dreifuss démise du dossier formation au profit de son collègue Couchepin, " une réorientation qui ne serait que logique avec toute la formation et la recherche dans un seul département etdans un contexte où les transferts de connaissances vers l'économie doivent s'accélérer ", selon Johannes Randegger, président de la Commission Science, formation et culture. S'il reconnaît à Ruth Dreifuss d'avoir sauvegardé le statut de niveau mondial des deux EPF, il lui reproche d'avoir renforcé l'influence de l'Etat sur la formation et la recherche.