Revue de presse du mardi 19 février 2002

Ligne Echandens-EPFL : c'est tout bon !

Question à Pierre Gaillard, directeur des TPM, Morges, publiée le 15.02.02 dans La Côte (1223308) : " La ligne de l'EPFL est-elle fréquentée ? " Réponse : " Oui ". Après avoir fonctionné " un peu à vide ", la nouvelle ligne Echandens-EPFL a connu un succès grandissant. C'est ainsi que Monsieur Pierre Gaillard, directeur des TPM, Morges, peut déclarer : " Nous souhaitons en poursuivre l'exploitation. "

Alain Fabarez, CEO du groupe L'Agefi, gagne 260 000 francs par an

" Alain Fabarez, administrateur délégué et CEO du groupe, qui ne reçoit pas d'honoraires d'administrateur, perçoit un salaire brut annuel de 260 000 francs. Il bénéficie d'une voiture de fonction et du remboursement de certains frais de représentation. " Cette citation n'est pas tirée d'un journal de boulevard, mais de L'Agefi. Le groupe qui publie ce très sérieux titre de la presse économique a eu l'excellente idée de donner l'exemple de la transparence : " anticipant sur une politique de transparence générale des entreprises suisses qu'il a toujours appelée de ses vœux, et à l'heure où la question prend en suisse un tour polémique, Agefi Groupe a décidé de publier, hors de toute obligation légale, la rémunération de ses administrateurs et les primes de ses collaborateurs. "

La recherche pour tous et tous pour la recherche

" Villiger a-t-il le droit de faire des économies sur le dos de la formation et de la recherche ? " Le Blick a posé la question au socialiste Peter Bodenmann et au radical Franz Steinegger. Le premier déclare : " La formation, c'est le futur de la Suisse. Une bonne formation, notre meilleur capital. C'est pourquoi, nous devons plutôt économiser dans les domaines de l'agriculture et de l'armée. " " C'est une question de priorité ", s'accorde à dire le deuxième. Et Franz Steinegger de donner la solution au problème : " Peut-être devrions-nous enfermer les membres du Conseil fédéral dans une salle de discussions pour ne les laisser sortir que quand chacun d'entre eux aura abandonné 2% de son budget en faveur de la formation. " L'Agefi rappelle les positions : " Alors que Kaspar Villiger a déterré la hache de guerre pour tenter de réduire substantiellement la croissance du budget et qu'il aspire visiblement à limiter les appétits du secteur à une petite hausse de 4%, (Ruth Dreifuss défend, pour sa part, une croissance de 6,5% et les milieux de la science et de l'économie de 10%), la cheffe du Département fédéral de l'intérieur espère pouvoir compter ces prochains jours sur l'appui de Pascal Couchepin. " En annexe, découvrez l'adaptation française publiée dans Dimanche.ch (1223163) de l'article paru dimanche dans le Sonntagsblick et qui a déclenché la polémique en révélant la volonté du grand Argentier de la Confédération de " mettre universités et chercheurs au régime sec ". Face à face, les portraits de Kaspar Villiger et de Patrick Aebischer. En légende, le conseiller fédéral s'écrie : " Economisons ! " Le président de l'EPFL lance : " Investissons ! "