Revues de presse

29 mars 2007

Après la première année d'activité, le Conseil des EPF s'est déclaré satisfait de ses "centres de compétences". Les deux EPF et les quatre établissements de recherche y mettent en réseau leurs atouts scientifiques afin de donner des impulsions nouvelles et durables à la société et à l'économie suisses. Pour rappel, l'EPFL a le leadership dans le domaine de la "science des matériaux et technologie", ainsi que dans celui de "l'imagerie biomédicale". Alors qu'en 2006, le CEPF a consacré globalement 19 millions de francs à ces centres, il réserve 30 millions pour 2007.

SystemsX, le "Center of Biosystems Science and Engineering" commun aux deux EPF et aux universités de Bâle et Zurich, cherche toujours sa place au sein de la cité rhénane. La "Basler Zeitung" lève un coin du voile sur le futur emplacement du centre: ce sera au coeur de capitale bâloise, vraisemblablement dans le quartier du Schällemätteli. Les connaisseurs apprécieront. Pour les autres, suite au prochain épisode.

On le sait, le financement des jeunes entreprises technologiques se révèle une véritable gageure en Suisse. "Facts" de cette semaine enfonce encore le clou avec un article sur les innovations "made in Switzerland" développées hors des frontières nationales, faute de soutien financier adéquat. Résultat, les retombées sur l'économie suisse s'en ressentent. Le magazine cite l'exemple de l'entreprise Endoart, rachetée par l'américain Allergan. "L'EPFL n'a pas retiré un centime de l'opération, car elle n'a pas le droit d'acquérir des actions de ses spin-off", note le média.

"L'Hebdo" de cette semaine propose un dossier sur les jeux vidéo. Conclusion: ceux-ci ne rendent pas bête, au contraire ils entraînent des facultés cognitives très pointues. Quant à l'ordinateur, il ne transforme pas les jeunes en handicaptés de la relation. Mieux, pour Luc Vodoz, de l'Institut du développement territorial à l'EPFL, "ne pas avoir accès à un ordinateur ou ne pas savoir l'exploiter sont aujourd'hui des handicaps sociaux".

La balance penche dangereusement du mauvais côté pour l'installation de la troisième voie ferroviaire entre Lausanne et Genève. Le front des Romands favorables au projet s'organise. Les statistiques montrent un recul relatif du train entre les deux capitales lémaniques. Mais pour Martin Schuler, professeur à l'EPFL interviewé par "Le Temps", c'est le résultat de la croissance du nombre d'habitants dans les couronnes urbaines.

28 mars 2007

L'éducation a un coût, et les journaux du jour se chargent de nous le faire entendre. 12'500 francs pour un étudiant en sciences humaines de Fribourg, contre 78'000 pour un futur ingénieur à Genève, les chiffres sont là. "Les sciences exactes sont plus chères", clame "Le Temps", avec un coût moyen de 65'000 par an et par étudiant. Selon "La Liberté", le montant pour un apprenant à l'EPFL serait de quelque 72'000 francs, en-deçà des chiffres des universités cantonales vaudoises et genevoises en sciences exactes, naturelles et techniques. Au total, quelque 5,5 milliards ont été ainsi injectés dans les hautes écoles suisses.

Il s'appelle Aymeric Sallin, a 34 ans et "pèse" 70 millions de francs. C'est le montant de fonds de capital-risque que ce "pionnier de la nanoéconomie", comme l'a sacré le magazine "Bilan", a réussi à lever pour son entreprise NanoDimension, basée à Zurich. Le jeune homme n'est pas un inconnu sur notre campus, puisqu'il a suivi les cours d'André Chatelain et de Jean-Philippe Ansermet, tous deux professeurs de physique à l'EPFL. C'est chez ces deux chercheurs que le jeune entrepreneur serait "tombé dans les nanos" en essayant de... farter sa planche de surf avec une dispersion de nanotubes de carbone.

Alors que la "NZZ am Sonntag" annonçait une possible émigration du projet Solar Impulse si celui-ci ne trouvait pas rapidement un toit, l'équipe dément l'information. La bataille autour de l'aérodrome de Payerne fait rage, mais le hangar du Bureau fédéral d'enquête sur les accidents, promis à l'avion solaire, ne se trouve pas dans la zone à polémique. "Le projet avance de façon tout-à-fait satisfaisante", a notamment déclaré André Borschberg, CEO de Solar Impulse, au journal "Le Temps".

27 mars 2007

Swisscube refait parler de lui. Le "Journal du Jura" et "L'Express" tracent le portrait de Florian George et de Benoit Cosandier, deux étudiants de la HE-Arc en stage au Centre européen de technologie spatiale de l'Agence spatiale européenne, aux Pays-Bas. Ces deux étudiants collaborent à la conception du logiciel du picosatellite qui sera placé, à fin 2008, sur orbite. L'article rappelle que ce satellite est issu de l'effort conjoint des étudiants de l'EPFL, de l'Université de Neuchâtel et des HES romandes.

Berne et Pretoria vont collaborer sur le plan scientifique dès la fin 2007. L'annonce a été faite dans le cadre de la visite du secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche Charles Kleiber en Afrique du Sud. C'est le premier pays hors de l'Union européenne avec lequel la Confédération suisse concrétise une telle démarche, précisent "l'agefi" et "swissinfo".

26 mars 2007

"Et si Bertrand Piccard exportait son avion solaire?" A la suite de la "NZZ am Sonntag", "Le Matin" et "24 Heures" s'interrogent sur la possibilité que Solar Impulse cherche un abri hors des frontières nationales. La raison? Le projet n'est pas sûr de disposer d'un hangar à Payerne pour se loger. Une éventualité qui serait "très regrettable", selon Patrick Aebischer, pour des questions d'image.

Petite annonce dans "24 Heures" concernant la Magistrale. 550 étudiants recevront en effet leur diplôme samedi 31 mars sous le chapiteau monté sur le campus pour l'occasion. Paul Allen, co-fondateur de Microsoft recevra un titre de Docteur Honoris Causa à cette occasion. Et le bal des diplômés, ouvert au public, se déroulera en soirée.

Pas de concurrence entre EPF et HES: complémentarité et collaboration sont les maîtres-mots. Patrick Aebischer, invité du "5 à 7 de la formation continue" de la HEIG-VD d'Yverdon la semaine dernière estime que "C'est la Suisse dans son ensemble, et pas telle ou telle école, qui doit se positionner au niveau mondial dans le domaine de la recherche". Seule différence concernant les diplômes: le titre de docteur (PhD) n'est pas décerné dans les HES. A lire dans "24 Heures" qui propose par ailleurs un patchwork d'articles se rapportant de près ou de loin à l'école: les tentes du HCR, WorldMun, ainsi que le Salon des étudiants qui se déroule cette semaine au Palais de Beaulieu.

La "NZZ" rappelle à ses lecteurs que le bureau d'architectes suisses Bakker & Blanc expose à l'EPFL jusqu'au 20 avril, au bâtiment SG. L'exposition des travaux des architectes romands et leur présentation au grand public sont devenues une spécialité du Poly lausannois, note le quotidien zurichois. Le duo Marco Bakker et Alexandre Blanc a marqué de son empreinte le paysage architectural romand, comme en témoigne le Musée jurassien des arts à Moutier ou la transformation du cinéma Le Royal de Tavannes en centre culturel.

Opération séduction pour l'EMPA. L'ancien Institut d'essai des matériaux de construction de l'ETH de Zurich est devenu une institution de recherche de pointe et tient à le faire savoir aux ingénieurs en quête d'emploi. Il fait en effet la "une" du cahier "NZZ Executive" du quotidien zurichois, afin de présenter les perspectives qu'il offre aux chercheurs.

Comment améliorer l'efficacité des capteurs solaires installés sur les toits? C'est à ce thème que s'attèle une équipe du Laboratoire d'énergie solaire et physique du bâtiment (LESO). Soutenu par l'Office fédéral de l'énergie, les chercheurs ont découvert que des colorants pouvaient augmenter fortement l'efficacité des cellules solaires, explique "Der Reussbote". Le journal a interrogé Andreas Schüler, collaborateur scientifique rattaché à cette unité, pour découvrir les tenants et aboutissants de cette recherche.

23 mars 2007

Anne-Catherine Lyon confirme dans "24 Heures" et "Le Temps", la volonté de construire le Musée des beaux-arts à Bellerive. "Le débat est clos" a-t-elle déclaré, en réponse à l'article paru hier dans "24 Heures" laissant supposer le contraire. En parallèle, le quotidien vaudois mentionne le communiqué de l'EPFL. Celui-ci souligne que "l'Ecole ne prend pas position, en tant qu'institution, sur l'avenir du Musée des beaux-arts". Celle-ci prend ainsi ses distances des éventuelles conclusions évoquées par les experts mandatés.

On le sait, la coque d'Alinghi est munie de fibres optiques permettant de suivre l'évolution du matériau et éviter son effritement. L'équipe de Véronique Michaud , du Laboratoire de technologie des composites et polymères de l'EPFL, se rapproche encore plus de la réalité biologique avec des "smart composites" capables de s'autoréparer. Son objectif est de développer un procédé de production susceptible d'être repris par l'industrie et utilisé à grande échelle, notamment dans la technique spatiale, navale ou aéronautique. A lire dans "horizons".

D'après la "Revue automobile", le World Economic Forum et l'EPFL devraient mettre au point un label international pour les biocarburants qui servira de référence au Conseil fédéral. Le but: permettre de différencier le bon grain de l'ivraie afin d'accorder des rabais fiscaux au premier.

L'EPFL pourrait contribuer à améliorer la qualité des crus du Vully. Deux futurs ingénieurs en oenologie ont choisi pour leur travail de diplôme, d'étudier les caractéristiques du sol et du climat du vignoble de la région. Après avoir fait une centaine de prélèvements sur l'ensemble des sols viticoles, "les données seront soumises à un modèle informatique développé par l'EPFL", note "La Broye".

"Aucun risque pour la santé": c'est la conclusion de Jacques-André Hertig, professeur à l'EPFL et expert mandaté par le canton du Jura pour examiner les impacts sur la qualité de l'air de l'assainissement de la décharge de Bonfol. La cheminée de 48 mètres devrait également éviter nombre de désagréments aux narines des habitants de la région puique selon le rapport seules cinq à dix minutes d'odeurs par an devraient venir les titiller.

22 mars 2007

Etudiants de tous les pays, unissez-vous! "Le Matin Bleu" rappelle à ses lecteurs que la ville de Genève et l'EPFL vont accueillir, du 26 au 30 mars, le "World Model United Nations", "WorldMUN" pour les intimes. Cette initiation géante "aux jeux de la diplomatie" réunit chaque année quelque 1700 étudiants, ce qui en fait "le plus gros événement estudiantin mondial", note Cyrille Gattiker, étudiant à l'EPFL et membre du comité d'organisation.

"Open Eyes" est le nouveau nom de la fondation qui regroupe l'Institut de recherche en ophtalmologie (IRO) de Sion, dirigé par Daniel Schorderet, professeur de génétique humaine à l'EPFL, et l'Hôpital ophtalmique Jules Gonin de Lausanne. Le but? Avoir une meilleure visibilité afin d'attirer des fonds, notamment de l'économie privée. Open Eyes" a pour objectif de drainer au minimum un million de francs par an.

"Mettre le Musée des Beaux-Arts derrière les roulottes de Knie et la Sagrave...Dramatique": Pierre Frey, professeur d'histoire de l'art à l'ENAC s'exprime en ces termes pour marquer son opposition au déplacement de l'institution au bord du lac. La conclusion des deux experts de l'EPFL, mandatés par Anne-Catherine Lyon, conseillère d'Etat en charge du dossier, est claire: il faut laisser le Musée à Rumine. A lire dans "24 Heures".

Le Musée Bolo, créé en 2003 à l'EPFL, s'institutionnalise. La "Fondation Mémoires informatiques" a été créée afin de soutenir des activités telles que des cours et des expositions autour de la collection personnelle d'Yves Bolognini, l'une des plus importantes d'Europe. Une brève reprise par "20 Minutes" et "Le Matin bleu".

Le projet de réacteur de fusion nucléaire ITER a déjà fait couler pas mal d'encre dans les médias. Cette fois, c'est à "L'Illustré" de remettre le couvert avec un article sur le sujet et sur la participation de l'EPFL à cette aventure. Pour Minh-Quang Tran, directeur du Centre de recherche en physique des plasmas, l'optimisme sur la réussite du projet est de mise. Le chercheur annonce qu'ITER, une fois construit et après une phase de test, fera place à un réacteur de production d'électricité appelé DEMO.

Pourquoi le leader mondial du ciment a-t-il installé une unité de recherche à Y-Parc en lieu et place du Parc scientifique d'Ecublens (PSE)? "24 Heures" de ce jour apporte la réponse. Selon le média, c'est le critère de la surface disponible qui a guidé le choix de Grupo Cementos de Chihuahua. Une nouvelle halle sur le point d'être achevée a permis au géant mexicain de trouver son bonheur sur le site yverdonnois.