Revues de presse

30 mars 2007

Le Musée Bolo sera désormais placé sous l'égide d'une fondation, baptisée Mémoires informatiques. De quoi assurer la pérennité d'une collection rassemblant près de 800 pièces, mais aussi développer un musée à part entière. Pour son créateur Yves Bolognini, il est essentiel que le matériel soit "vivant", c'est à dire fonctionnel. "Nous voulons le présenter au public ausssi souvent que possible."

Ipseite offre des solutions d'externalisation dans le domaine de la gestion des banques de données multimédia destinées au marketing et à la communication des entreprises. Mieux, cette start-up basée au Parc scientifique d'Ecublens imagine un système d'archivage qui fonctionnerait comme une carte mentale. Elle pourrait ainsi être le prochain Google, mais en trois dimensions! "L'agefi" s'est penché sur un sujet brûlant où se toisent les géants.

L'EPFL envisage-t-elle d'être présente sur Second Life, cet univers virtuel créé par Linden Lab.? Les possibilités en matière de communication ne sont pas infinies, mais "je sais que des gens du campus ont envie de lancer quelques initiatives, nous les aiderons s'il le faut", explique à "Lausanne Cités" Nicolas Henchoz, adjoint du président pour les affaires de communication.

Le nombre d'entreprises qui viennent s'implanter dans le canton de Vaud diminue depuis 2004. La concurrence et certaines critiques au sujet du DEWS (Development Economic Western Switzerland), organisme de promotion économique regroupant les cantons de Vaud, Valais, Neuchâtel et Jura, ont eu raison de l'installation de davantage de sociétés. Mais, parmi les succès, "24 Heures", mentionne l'arrivée d'Intentional Software, fondée par un ancien de Microsoft et qui a implanté son centre à Ecublens afin de collaborer avec l'EPFL.

Des scientifiques s'expriment sur les pouvoirs des superhéros dans une exposition à la Bibliothèque centrale de l'EPFL. Du 2 avril au 1er juin, "Superhéros et science-fiction. Imaginaire au secours de l'humain" présentera également une grande quantité d'affiches de cinéma.

29 mars 2007

Après la première année d'activité, le Conseil des EPF s'est déclaré satisfait de ses "centres de compétences". Les deux EPF et les quatre établissements de recherche y mettent en réseau leurs atouts scientifiques afin de donner des impulsions nouvelles et durables à la société et à l'économie suisses. Pour rappel, l'EPFL a le leadership dans le domaine de la "science des matériaux et technologie", ainsi que dans celui de "l'imagerie biomédicale". Alors qu'en 2006, le CEPF a consacré globalement 19 millions de francs à ces centres, il réserve 30 millions pour 2007.

SystemsX, le "Center of Biosystems Science and Engineering" commun aux deux EPF et aux universités de Bâle et Zurich, cherche toujours sa place au sein de la cité rhénane. La "Basler Zeitung" lève un coin du voile sur le futur emplacement du centre: ce sera au coeur de capitale bâloise, vraisemblablement dans le quartier du Schällemätteli. Les connaisseurs apprécieront. Pour les autres, suite au prochain épisode.

On le sait, le financement des jeunes entreprises technologiques se révèle une véritable gageure en Suisse. "Facts" de cette semaine enfonce encore le clou avec un article sur les innovations "made in Switzerland" développées hors des frontières nationales, faute de soutien financier adéquat. Résultat, les retombées sur l'économie suisse s'en ressentent. Le magazine cite l'exemple de l'entreprise Endoart, rachetée par l'américain Allergan. "L'EPFL n'a pas retiré un centime de l'opération, car elle n'a pas le droit d'acquérir des actions de ses spin-off", note le média.

"L'Hebdo" de cette semaine propose un dossier sur les jeux vidéo. Conclusion: ceux-ci ne rendent pas bête, au contraire ils entraînent des facultés cognitives très pointues. Quant à l'ordinateur, il ne transforme pas les jeunes en handicaptés de la relation. Mieux, pour Luc Vodoz, de l'Institut du développement territorial à l'EPFL, "ne pas avoir accès à un ordinateur ou ne pas savoir l'exploiter sont aujourd'hui des handicaps sociaux".

La balance penche dangereusement du mauvais côté pour l'installation de la troisième voie ferroviaire entre Lausanne et Genève. Le front des Romands favorables au projet s'organise. Les statistiques montrent un recul relatif du train entre les deux capitales lémaniques. Mais pour Martin Schuler, professeur à l'EPFL interviewé par "Le Temps", c'est le résultat de la croissance du nombre d'habitants dans les couronnes urbaines.

28 mars 2007

L'éducation a un coût, et les journaux du jour se chargent de nous le faire entendre. 12'500 francs pour un étudiant en sciences humaines de Fribourg, contre 78'000 pour un futur ingénieur à Genève, les chiffres sont là. "Les sciences exactes sont plus chères", clame "Le Temps", avec un coût moyen de 65'000 par an et par étudiant. Selon "La Liberté", le montant pour un apprenant à l'EPFL serait de quelque 72'000 francs, en-deçà des chiffres des universités cantonales vaudoises et genevoises en sciences exactes, naturelles et techniques. Au total, quelque 5,5 milliards ont été ainsi injectés dans les hautes écoles suisses.

Il s'appelle Aymeric Sallin, a 34 ans et "pèse" 70 millions de francs. C'est le montant de fonds de capital-risque que ce "pionnier de la nanoéconomie", comme l'a sacré le magazine "Bilan", a réussi à lever pour son entreprise NanoDimension, basée à Zurich. Le jeune homme n'est pas un inconnu sur notre campus, puisqu'il a suivi les cours d'André Chatelain et de Jean-Philippe Ansermet, tous deux professeurs de physique à l'EPFL. C'est chez ces deux chercheurs que le jeune entrepreneur serait "tombé dans les nanos" en essayant de... farter sa planche de surf avec une dispersion de nanotubes de carbone.

Alors que la "NZZ am Sonntag" annonçait une possible émigration du projet Solar Impulse si celui-ci ne trouvait pas rapidement un toit, l'équipe dément l'information. La bataille autour de l'aérodrome de Payerne fait rage, mais le hangar du Bureau fédéral d'enquête sur les accidents, promis à l'avion solaire, ne se trouve pas dans la zone à polémique. "Le projet avance de façon tout-à-fait satisfaisante", a notamment déclaré André Borschberg, CEO de Solar Impulse, au journal "Le Temps".

27 mars 2007

Swisscube refait parler de lui. Le "Journal du Jura" et "L'Express" tracent le portrait de Florian George et de Benoit Cosandier, deux étudiants de la HE-Arc en stage au Centre européen de technologie spatiale de l'Agence spatiale européenne, aux Pays-Bas. Ces deux étudiants collaborent à la conception du logiciel du picosatellite qui sera placé, à fin 2008, sur orbite. L'article rappelle que ce satellite est issu de l'effort conjoint des étudiants de l'EPFL, de l'Université de Neuchâtel et des HES romandes.

Berne et Pretoria vont collaborer sur le plan scientifique dès la fin 2007. L'annonce a été faite dans le cadre de la visite du secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche Charles Kleiber en Afrique du Sud. C'est le premier pays hors de l'Union européenne avec lequel la Confédération suisse concrétise une telle démarche, précisent "l'agefi" et "swissinfo".

26 mars 2007

"Et si Bertrand Piccard exportait son avion solaire?" A la suite de la "NZZ am Sonntag", "Le Matin" et "24 Heures" s'interrogent sur la possibilité que Solar Impulse cherche un abri hors des frontières nationales. La raison? Le projet n'est pas sûr de disposer d'un hangar à Payerne pour se loger. Une éventualité qui serait "très regrettable", selon Patrick Aebischer, pour des questions d'image.

Petite annonce dans "24 Heures" concernant la Magistrale. 550 étudiants recevront en effet leur diplôme samedi 31 mars sous le chapiteau monté sur le campus pour l'occasion. Paul Allen, co-fondateur de Microsoft recevra un titre de Docteur Honoris Causa à cette occasion. Et le bal des diplômés, ouvert au public, se déroulera en soirée.

Pas de concurrence entre EPF et HES: complémentarité et collaboration sont les maîtres-mots. Patrick Aebischer, invité du "5 à 7 de la formation continue" de la HEIG-VD d'Yverdon la semaine dernière estime que "C'est la Suisse dans son ensemble, et pas telle ou telle école, qui doit se positionner au niveau mondial dans le domaine de la recherche". Seule différence concernant les diplômes: le titre de docteur (PhD) n'est pas décerné dans les HES. A lire dans "24 Heures" qui propose par ailleurs un patchwork d'articles se rapportant de près ou de loin à l'école: les tentes du HCR, WorldMun, ainsi que le Salon des étudiants qui se déroule cette semaine au Palais de Beaulieu.

La "NZZ" rappelle à ses lecteurs que le bureau d'architectes suisses Bakker & Blanc expose à l'EPFL jusqu'au 20 avril, au bâtiment SG. L'exposition des travaux des architectes romands et leur présentation au grand public sont devenues une spécialité du Poly lausannois, note le quotidien zurichois. Le duo Marco Bakker et Alexandre Blanc a marqué de son empreinte le paysage architectural romand, comme en témoigne le Musée jurassien des arts à Moutier ou la transformation du cinéma Le Royal de Tavannes en centre culturel.

Opération séduction pour l'EMPA. L'ancien Institut d'essai des matériaux de construction de l'ETH de Zurich est devenu une institution de recherche de pointe et tient à le faire savoir aux ingénieurs en quête d'emploi. Il fait en effet la "une" du cahier "NZZ Executive" du quotidien zurichois, afin de présenter les perspectives qu'il offre aux chercheurs.

Comment améliorer l'efficacité des capteurs solaires installés sur les toits? C'est à ce thème que s'attèle une équipe du Laboratoire d'énergie solaire et physique du bâtiment (LESO). Soutenu par l'Office fédéral de l'énergie, les chercheurs ont découvert que des colorants pouvaient augmenter fortement l'efficacité des cellules solaires, explique "Der Reussbote". Le journal a interrogé Andreas Schüler, collaborateur scientifique rattaché à cette unité, pour découvrir les tenants et aboutissants de cette recherche.