Revue de presse du vendredi 17 septembre 2004

Les nominations du 16 septembre

La nomination de Jan-Anders Månson à la vice-présidence pour l'innovation et la valorisation est largement annoncée dans la presse de ce jour. La Radio Suisse romande s'en est aussi fait l'écho dans son émission "Forums" de jeudi soir. Interviewé, le président Patrick Aebischer a estimé avoir trouvé en la personne de M. Månson "la perle rare", louant sa grande expérience en matière de valorisation et ses nombreuses qualités. Il a également précisé que l'EPFL ne prenait pas un nouveau cap, mais qu'elle avait besoin de "diversité" au niveau de sa présidence. De son côté, "24 Heures" présente le nouveau vice-président comme "un homme discret, qu'on pourrait croire timide", mais que "cela n'a pas empêché de coordonner avec succès" des projets tels qu'Alinghi. Enfin, plusieurs journaux n'oublient pas de mentionner les autres nominations intervenues le 16 septembre, à savoir celles de Didier Trono, Pierre Magistretti et Hilal Lashuel à la Faculté des sciences de la vie, et de Giovanni De Micheli conjointement à la Faculté informatique et communications et à la Faculté sciences et techniques de l'ingénieur.

La propriété, un doux rêve

Seuls 35% des personnes sont propriétaires de leur logement en Suisse. Avec un tel pourcentage, notre pays se situe en queue de liste des pays occidentaux. Ce n'est pas faute d'envie pourtant. Au contraire. Quelque 80% des Helvètes rêvent d'avoir quatre murs à eux. C'est un sondage réalisé par l'EPFL qui le révèle. Mais le chemin entre le rêve et la réalité est long dans ce pays. Le "Tages Anzeiger" de ce vendredi montre comment la promotion de la propriété individuelle en Suisse ne suffit pas à convaincre les citoyens.

Le continent oublié

Le magazine "Batir" du 13 septembre revient sur un colloque organisé par l'EPFL fin mai, en collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie suisse pour les pays d'Afrique centrale. Son thème : le développement des infrastructures électriques en Afrique et les conditions-cadres en Suisse pour un transfert efficace de technologies. Dans ce contexte, Edgar Gnansounou, du Laboratoire des systèmes énergétiques, à l'EPFL, constate que le taux d'électrification sur le continent africain varie entre 15 et 20% pour descendre à 5% dans les zones rurales. De plus, le pétrole est largement utilisé alors qu'il n'en existe pas dans le sous-sol, mais le potentiel hydroélectrique n'est pas exploité. Le scientifique relève aussi les conséquences négatives de la privatisation des secteurs énergétiques encouragée par la Banque mondiale. L'Afrique, serait-elle un continent encore largement oublié ?