Revue de presse du mardi 4 décembre 2001

La Suisse n’a rien à envier à Stanford ou au MIT, affirme Thomas von Waldkirch

Thomas von Waldkirch, considère le Tehnopark de Zurich, qu’il dirige, comme "une annexe pratique de l’EPFZ." Dans une longue interview publiée par L’Agefi, il souligne la nécessité de mettre en réseau les parcs scientifiques et se félicite ainsi du lancement de Swissparks.ch, "dont font déjà partie le parc scientifique d’Ecublens (PSE), l’Y-parc d’Yverdon et plusieurs autres parcs en Suisse allemande." Selon Thomas von Waldkirch, tout doit ainsi être fait pour promouvoir l’image de la Suisse à l’étranger. Ce d’autant plus que "si l’on compare avec l’étranger, la Suisse, avec un nombre annuel de quinze à vingt nouvelles entreprises issues de l’EPFL et l’EPFZ, n’a rien à envier en matière d’innovations à des instituts célèbres comme le MIT ou Stanford."

Jacques Neirynck préfère les bits aux atomes

Jacques Neirynck repasse à l’attaque contre la retenue confédérale, en signant un commentaire dans Le Temps sur "le prodigieux programme fédéral d’impulsion pour encourager les techniques de l’information dans les écoles." Cantons et communes dépensent 200 millions par an pour introduire ces techniques à l’école. "Une somme bien insuffisante", juge le conseiller national et professeur honoraire à l’EPFL. Avec les 20 millions de plus qu’a décidé d’investir la Confédération, on parvient à 220 millions, soit dix fois moins que les pays qui sont en tête dans ce domaine, relève Jacques Neirynck. Le conseiller national fait la comparaison avec les deux milliards trouvés pour "faire redécoller les avions de la compagnie nationale." Comparaison ainsi justifiée: "Comme le dit si justement Nicolas Negroponte: si vous vouez déplacer de l’information, utilisez des bits plutôt que des atomes."