Revue de presse du lundi 4 février 2019

Des cellules solaires pérovskites en Valais

Une production de cellules solaires pérovskites pourrait être lancée prochainement en Valais. Un système "qui a le potentiel de remédier à la pauvreté énergétique mondiale", d'après le professeur Khaja Nazeeruddin de l'Institut des sciences et ingénierie chimique de l'EPFL, interrogé par "L'Agefi".

Un logiciel pour planifier les villes

Une équipe de chercheurs menée par le professeur François Maréchal de l'EPFL a développé un logiciel proposant une nouvelle manière de planifier les villes. Il intègre les différents objectifs à prendre en compte – densité, qualité de vie, coûts, énergies renouvelables –, et génère les meilleures variantes de planification correspondantes. Il devrait aider les urbanistes à prendre de meilleures décisions, compatibles avec le développement durable. A lire dans "Le Nouvelliste".

Une batterie verte

La start-up Hilyte lance un appel de fonds pour commercialiser sa batterie écologique à bas coût, destinée en priorité aux pays émergents. La particularité de cette batterie est que l'énergie n'est pas stockée, mais directement produite par réaction chimique avec le fer et le liquide qu'elle contient. Cette technologie a été développée par David Lambelet, ingénieur en microtechnique au Laboratoire Galatea de l'EPFL, et cofondateur de la start-up.

Des drones pour lutter contre les incendies

Dans un article consacré aux drones capables de rapporter des informations précieuses sur l'ampleur des incendies de forêt, le "Tages-Anzeiger" mentionne la spin-off de l'EPFL Flyability.

Les Alémaniques plus entreprenants que les Romands

Selon deux études de l'EPFZ et de l'Université de Zurich, les Alémaniques créent en moyenne 20% d'entreprises de plus que les Romands, et ceci même s'ils vivent depuis longtemps en Suisse romande. Les Romands restent aussi plus longtemps sans emploi. Interrogé par la "RTS" et le "NZZ am Sonntag", le directeur de la Fédération des entreprises romandes, Blaise Matthey, réplique : "Il y a des différences sans doute, mais les écosystèmes créés autour de l'EPFL ou de l'Université de Genève sont extraordinairement dynamiques."