Revue de presse du mercredi 31 octobre 2001

Bilan et Bilanz publient le classement des universités suisses

Bilan et Bilanz publient un classement des universités suisses en tenant compte prioritairement - c'est une première - du point de vue des étudiants. Pour ce qui est du degré de satisfaction générale des étudiants dans les sciences exactes et naturelles, l’EPFL se retrouve en 4e position sur 9. En informatique, l’école se place en 2e position (sur 7). Un tableau présentant les meilleures universités selon 7 critères montre qu’aucune université ne sort gagnante sur tous les tableaux. L’EPFL se positionne en général dans la moitié supérieure du classement. Elle est jugée comme l’université qui prépare le mieux au marché du travail dans les sciences exactes et naturelles.

Tout savoir sur Alinghi en images, en couleur et avec l’EPFL dans L’Illustré

Dernier écho en date de la conférence de presse commune donnée par l’EPFL et l’équipe du Défi suisse Alinghi, L’Illustré publie cinq pages montrant tous les secrets du bateau suisse en images. L’article souligne l’étroite collaboration avec l’EPFL "qui s’est engagée à fond dans le projet." Selon le magazine, "l’école polytechnique fédérale semble s’être piquée au jeu des défis les plus fous après sa contribution réussie au tour du monde en ballon de Bertrand Piccard." Le journaliste estime qu’Alinghi "a les meilleures chances d’accéder à la finale." Il prévoit que "les Suisses se lèveront par milliers en pleine nuit (pour cause de décalage horaire maximum) et suivront les régates décisives en direct sur le petit écran." L’article se termine par une interview de Jim Bungener, docteur en hydrodynamique des fluides et membre du design team d’Alinghi. Question du journaliste : "Les esprits chagrins se demandent quel intérêt peut trouver l’EPFL dans ce projet…" A quoi Jim Bungener répond du tac au tac : "L’aura de la Coupe de l’America est telle, la concurrence si acharnée, qu’en cas de victoire, l’école polytechnique en retirera elle-même beaucoup de prestige."

L’EPFL estime que City Car est un pari risqué mais intéressant

City Car, ce sont des véhicules électriques qui ont été mis à la disposition du public en libre service ce printemps dernier à Martigny. Pour un trajet, il en coûtait 2 francs pour la prise en charge, 15 centimes par minute de circulation et 5 centimes par minute d’arrêt. L’EPFL a analysé l’expérience. Elle a rendu son rapport hier, avec un verdict mitigé. "Malgré les résultats économiques désastreux, le pari peut être gagné", résume 24 Heures. "Sur le plan technique, estime le professeur Robert Rivier, chargé de l’évaluation de l’expérience, l’essai est concluant. Sur ce plan, Martigny a apporté la preuve que cette idée était parfaitement réalisable." L’Agefi donne un ton plus sévère à son article, estimant que "le projet CityCar s’est avéré être un flop." Le quotidien précise toutefois que, selon l’EPFL, "l’échec de Martigny ne suffit pas pour prononcer la mise à mort de CityCar."

Volée de bois vert contre le projet de fusion avec l’EPFL

Par la voix de son président, la FAE critique vertement le Rapport du Rectorat au Conseil d’Etat sur l’avenir de l’Université de Lausanne. "Sur la forme, nous avons trouvé une argumentation imprécise, aléatoire et peu rigoureuse, au service d’un scénario unique, celui de la fusion annoncée de l’UNIL et de l’EPFL", écrit Antoine Chollet dans le dernier numéro de L’auditoire. Sur le fond, ajoute-t-il, "plusieurs incohérences traversent le rapport." L’une d’elle concerne le projet SVS : "Le Rectorat nous a assuré de nombreuses fois que le projet triangulaire (SVS) ne constituait en rien le début d’une dynamique de fusion avec notre voisine. Deux mois après, le revirement est total. De plus, il ne se contente pas de souhaiter cette fusion, mais la présente comme hautement probable (50% de chances de se réaliser…) En dernière page, le journal propose un Grand Concours avec pour troisième question : "L’idée du Rectorat de fusionner l’UNIL et l’EPFL est…" Trois réponses à choix (outre la sienne propre) : fantaisiste, fantasque, bonne mais pourquoi s’arrêter à mi-chemin, délocalisons l’UNIL en Asie du sud-est.

Des avions ou des étudiants ?

Tel est le titre d’un commentaire de Jacques Neirynck paru dans La Liberté. Le conseiller national observe : "Une semaine après que le Conseil fédéral a témoigné de son peu d’enthousiasme pour la motion Plattner (demandant une augmentation des subventions pour les unis), qu’il s’apprête à appliquer avec le maximum de mauvaise volonté, la crise de Swissair a éclaté. D’un seul coup, en quelques heures, des centaines de millions ont été trouvés. Cela veut dire que la Suisse tient davantage à ses avions qu’à ses jeunes. Merci pour eux."