Revue de presse du lundi 7 octobre 2002

BeamExpress révolutionne la transmission de données à moyennes distances

Le spin-off de l'EPFL, BeamExpress, créé en octobre 2001, actif dans l'optoélectronique " révolutionne la transmission de données à moyennes distances ", relève l'Agefi (2126522) . La start-up a mis " au point des lasers à émission verticale, sur le principe des VCSELs (vertical cavity emitting lasers), capables de transmettre des données à haut débit jusqu'à 60 à 100 kilomètres de distance ". La société " développe une technologie unique et propriétaire dans le but de produre des composants et des sous-systèmes destinés aux réseaux de fibres optiques urbains ".

Alinghi a le vent en poupe !

Une information toute fraîche d'Auckland : Le voilier suisse Alinghi a remporté une nouvelle victoire. Il s'est imposé face au voilier anglais GBR Challenge avec 4'33'' d'avance, lors de la 5e journée de la Coupe Louis Vuitton, éliminatoires de la Coupe de l'America.

Concours de robots nettoyeurs

Une brève de la NZZ (2126830) relate le concours international de robots nettoyeurs qui s'est tenu à l'EPFL mercredi 2 octobre. Ce sont les équipes étrangères qui se sont distinguées, alors que l'équipe suisse, de l'EPFL, n'a pas pu concourir en raison d' un problème technique.

OGM : opinion publique et chercheurs ont des objectifs distincts

Jacques Neirynck, conseiller national et professeur EPFL, estime que la loi GenLex montre l'apparition de deux fronts aux objectifs inconciliables : l'opinion publique et les chercheurs. Il explique dans l'Agefi (2126504) que l'opinion publique est très méfiante de l'introduction des OGM dans l'alimentation, mais pas dans le domaine des médicaments. " Le consommateur craint d'incorporer à son propre corps un gène totalement artificiel, produit de l'industrie chimique, vouée à une exécration totale. Or, les gènes utilisés n'ont rien d'artificiel. Ils proviennent d'autre organismes vivants ", explique-t-il. Par ailleurs, les chercheurs souhaitent que la recherche sur les OGM " puisse se poursuivre dans de bonnes conditions ". " Dans cette discipline, la place scientifique suisse est une des meilleures du monde et une loi contraignante risque de la détruire ", poursuit-il. Enfin, il réclame une " loi-cadre pour la recherche pour soustraire celle-ci à des législations hasardeuses et partielles ".

Le Valais rêve de Biotechnologies

Dans le cadre de la journée de l'économie à la Foire du Valais à Martigny ce week-end, Benoît Dubuis, coordinateur de la Faculté des sciences de la vie à l'EPFL, a présenté le domaine de la biotechnologie. Le Nouvelliste souligne sa brillante présentation d'un domaine " qui emprunte aussi bien à la biologie qu'à la chimie, l'informatique, la robotique ou la microélectronique. " Benoît Dubuis a ainsi rappelé que le génie génétique avait ouvert de nouvelles perspectives dans des domaines d'application aussi divers que la santé, l'agriculture ou l'environnement, générant ainsi un marché de plusieurs dizaines de milliards de dollars. " Il a également " souligné que si les star-up spécialisées dans la recherche avaient tout intérêt à évoluer dans le giron d'une université, les unités de production, elles, pouvaient parfaitement vivre et croître dans une région décentralisée comme le Valais ".

Paysage universitaire suisse en chantier

" Le futur patron du Département de l'intérieur découvrira un paysage universitaire en chantier ", titre le Temps (2126710). Pour le quotidien, dans le domaine de la science et de la recherche " Ruth Dreifuss laisse un secteur dont les structures demeurent nombreuses et le partage des responsabilités peu clair ". Le " testament politique " de la démissionnaire sera livré dans le message sur la formation professionnelle et le HES, qui reposera sur une hausse annuelle des crédits de 6%, soit 13,5 milliards sur quatre ans, dont 7,8 pour les EPF. La répartition de la hausse devrait être de 4% pour les EPF, 12% pour l'encouragement à la recherche et 5,5% pour les subsides aux universités. Le successeur au DFI devra défendre ce projet devant le Parlement. Autre dossier : la mise en application de la convention de Bologne : les directives seront présentées à la fin de l'année. En outre, un article constitutionnel sur l'enseignement supérieur devra être proposé par le Conseil fédéral, pour régir le pilotage du système entre cantons et Confédération. Il intégrera la question de l'affectation d'une partie des réserves d'or de la BNS à la recherche et formation. La question d'un département unique de la formation et de la recherche sera également débattue au Parlement.