Revue de presse du jeudi 3 octobre 2002

Les robots à tout faire se font désirer

Il y a un an, le docteur Jacques Marescaux opérait de New York une patiente qui se trouvait à Strasbourg, réussissant la première opération de téléchirurgie à distance, à l'aide de la robotique. Le docteur Marescaux a rappelé hier à l'EPFL les clefs de la réussite de cette intervention chirurgicale. Il a donné son exposé très attendu dans le cadre de la 15ème conférence internationale sur les robots et systèmes intelligents qui réunit plus de 800 personnes depuis bientôt une semaine. Une manifestation qui constitue autant un succès scientifique que médiatique. Après le Tages-Anzeiger, la TSR, la RSR et les radios locales, c'est aujourd'hui au tour du Blick, http://www.blick.ch/, de Swissup, http://www.swissup.com/, et de 24 Heures (2123898) de rendre compte de la manifestation. Le thème du jour est le premier concours de robots de ménage qui s'est déroulé jusque tard hier soir, en présence notamment de journalistes du Spiegel et de la chaîne RTL. Pour l'instant, les chercheurs s'accordent à dire que le robot nettoyeur et bon à tout faire n'est pas encore pour demain.

Gen-Lex : un projet édenté

Aucun moratoire ne frappera l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés. Sur ce point, comme sur de nombreux autres du projet Gen-Lex, les " libéraux " du Conseil national sont parvenus à imposer leurs vues, relève les gazettes. " Les libéraux ont leur revanche, les restrictifs font grise mine ", titre ainsi L'Agefi. Le Bund observe joliment que l'on a retiré ses dents au projet Gen-Lex. Pour Le Temps, " les seuls gagnants indiscutables de la journée sont les milieux scientifiques. Ceux-ci s'étaient insurgés vigoureusement ces dernières semaines contre les critères prévus pour autoriser les expériences manipulant des OGM en laboratoire et surtout en plein air. En pratique, la barre avait été placée tellement haut qu'il en aurait résulté un moratoire de fait sur de larges pans de la recherche biotechnologique en Suisse. Le projet d'origine (…) a toutefois été assoupli de manière significative. " Le dossier retourne au Conseil des Etats.

Le BioWall en transe

" Art transgénique ", c'est ainsi que Le Temps (2123417) qualifie le BioWall, de plus en plus artiste, " vedette du festival @rt Outsiders à Paris ". Le Monde, http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3416--292690-,00.html, parle lui de " bio-art ". La presse russe, http://www.psu.ru/news/2002/08/05_1.html, a peut-être d'autres qualificatifs.