Revue de presse du lundi 14 octobre 2002

Biotechnologie : à l'EPFL les avancées se feront dans les interfaces

Interviewé par Entreprise romande (2131990) lors du Forum de l'économie de la Foire du Valais à Martigny, Benoît Dubuis, coordinateur de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL, définit les contours de la biotechnologie et ses perspectives futures pour le Valais. " Benoît Dubuis a fait comprendre que la biotechnologie est la rencontre du monde vivant et du monde des technologies modernes et qu'elle s'appuie sur une foule de disciplines : biologie, chimie, robotique et informatique ", commente l'hebdomadaire. Le coordinateur de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL rappelle qu'en Suisse " les dépenses pour la recherche en biotechnologie avoisinent les 300 millions de francs. " Et que " l'EPFL a profité de la lancée de la biotechnologie pour se repositionner. On parle de laboratoire cerveau, on cherche à promouvoir les synergies, car on est convaincu que les avancées ne se feront pas dans les disciplines mais plutôt dans les interfaces. "

Sciences humaines et sociales pour les étudiants à l'EPFL

Plusieurs journaux reprennent le communiqué de presse de l'EPFL expliquant que les étudiants de l'EPFL auront à leur programme, dès la rentrée prochaine, deux heures de cours par semaine de sciences humaines et sociales. " Cet enseignement représentera 10% de leur cursus. Cette innovation est l'un des volets du programme Science-Vie-Société, résultant de la collaboration entre les Universités de Lausanne, Genève et de l'EPFL, qui a débuté avec le projet triangulaire accepté par les Vaudois en juin dernier ", relate le 24 Heures (2132180). " Nous voulons que les ingénieurs réalisent que leur travail s'inscrit dans une société humaine. Ils ne doivent pas sortir avec des têtes carrées, n'ayant pensé qu'à la science et la technique ", explique Jean-Jacques Paltenghi, directeur du programme pour l'EPFL ". " A leur programme : histoire, civilisation comparée, esthétique, philosophie, sociologie, psychologie, droit et économie ", précise l'ATS (2132442).