Revue de presse du mardi 27 août 2002

Start-up : le capital-risque fait défaut

De nombreuses start-up et spin-off issus des universités rencontrent des difficultés à trouver un financement de démarrage car l'industrie du capital-risque est devenue beaucoup plus frileuse, souligne l'Agefi (2086674). Cette situation résulte en grande partie des facteurs conjoncturels, et notamment du contexte boursier morose. L'industrie du capital-risque finance en priorité des start-up rentables, qui ont déjà une clientèle. Interviewé par l'Agefi, Jacques Laurent, directeur du Parc scientifique de l'EPFL relève la difficulté croissante à lever des fonds chez les start-up. Il explique que " plusieurs d'entre elles mettent en attente leurs projets de développement et prennent prioritairement des mandats de conseil ou se dirigent vers des activités de bureau d'ingénieurs. (…) Il y a tout de même plusieurs sociétés en cours de création, mais il s'agit pour la plupart de bureaux d'ingénieurs ou de projets comportant un minimum de risques, avec déjà quelques mandats ou commandes ", souligne-t-il.