Revue de presse du mardi 30 juillet 2002

ISREC : animalerie et interview du directeur

Le 24 Heures (2063641) s'intéresse une fois de plus aux animaleries du canton. Cette fois, c'est celle de l'Institut suisse de recherche sur le cancer (ISREC) qui est en question. Inaugurée il y a trois semaines, les travaux ont duré un an et coûté près de huit millions et demi de francs. Le quotidien se questionne sur la nécessité d'un tel investissement alors que l'ISREC va fusionner avec l'EPFL et déménager à Ecublens. Michel Aguet, directeur de l'ISREC, explique que plus de la moitié de la somme provient de dons privés et que l'animalerie pourrait être utilisée après le départ de l'institut, par des petites unités de recherches ou le CHUV. Au sujet du transfert de l'IREC à l'EPFL, des collaborateurs de l'ISREC auraient appris la nouvelle par la presse. L'Agefi (2063566) consacre une interview à Michel Aguet qui s'exprime sur le projet de fusion de l'ISREC avec l'EPFL. " La raison principale de cette incorporation, outre les aspects purement scientifiques, est d'accroître nos ressources financières ", déclare le directeur de l'Institut. La future prise en charge des ses chercheurs par l'EPFL permettra d'offrir de nouvelles opportunités scientifiques et de créer des réseaux de coopération difficiles à établir dans de petites structures, ajoute-t-il. Il insiste sur la participation de l'ISREC à la formation postgrade, notamment par le biais de la nouvelle Ecole doctorale de l'EPFL, et sur les projets communs exploitant l'interdisciplinarité entre l'ISREC et les différents domaines de l'EPFL, notamment l'informatique (bio-informatique), l'imagerie, la chimie, etc.

Le FNRS tire la sonnette d'alarme !

Le Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNRS) réclame une hausse d'environ 1,25 milliard de francs sur quatre ans au Conseil fédéral et au parlement pour " éviter le déclin de la place scientifique suisse ". La presse nationale dans son ensemble se penche sur le sujet. Le FNRS fêtera son 50e anniversaire le 1er août ; il attribue chaque année environ 377 millions de francs pour la recherche fondamentale et la relève académique. Il juge qu'une hausse de son budget de 80% est indispensable, qui passerait de 430 millions en 2003 pour atteindre 761 millions en 2007. Le Fonds national insiste sur l'exigence d'axer les programmes nationaux de recherche sur les besoins immédiats de la société, de l'économie et de la politique. Il entend notamment mieux rémunérer les jeunes scientifiques, augmenter les bourses pour les séjours à l'étranger, mettre des moyens plus importants dans des secteurs comme le cancer, les hépatites, les maladies cardiovasculaires, la médecine de transplantation ou le diabète. Il plaide aussi pour la promotion des femmes dans la recherche.