Revue de presse du lundi 22 juillet 2002

Etudiants en quête de logements

L'Association pour le logement des jeunes en formation (ALJF) réclame des possibilités de logement pour les étudiants, et manifeste depuis une semaine en campant sur la pelouse de Montbenon. Le collectif a manifesté dimanche pour pointer du doigt des logements vides. " Une trentaine de jeunes ont assiégé des bâtiments de l'EPFL, situés sous gare ", relève le Matin (2056873). L'ALJF souhaiterait permettre aux étudiants d'occuper ces locaux en attendant qu'ils soient transformés. Les bâtiments de l'EPFL seraient actuellement vides mais en projet de transformation, explique le quotidien. L'association a envoyé jeudi une lettre dans ce sens à l'EPFL.

L'ISREC rejoint l'EPFL qui renforce ainsi son pôle " sciences de la vie "

L'annonce de l'intégration de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC) par l'EPFL a été reprise par tous les quotidiens romands, avec trois articles de taille dans Le Temps (2056096, 2056057), l'Agefi (2056690) et le24 Heures (2056360, 2056323). " La médecine entre au Poly " titre ce dernier qui considère le rattachement comme un " Joli coup pour l'EPFL ! ". Pour l'éditorialiste Michel Pont, " C'est surtout son rôle de leader pour assurer un avenir industriel et économique de tout le bassin lémanique que l'EPFL se doit d'assumer ". Il pose la question d'une coordination encore plus étroite avec la future Faculté de biologie médecine de l'UNIL. " La place scientifique romande poursuit sa concentration (…), les promesses d'une telle réunion sont grandes ", souligne Nicolas Dufour dans son édito au Temps. Et d'ajouter qu'en " absorbant l'ISREC, dont la réputation n'est plus à faire, y compris outre-Sarine, le pôle formé par l'EPFL et les deux Universités de Lausanne et Genève accroît sa cohérence et son crédit ". Toutefois, estime le journaliste, avec cette intégration la réforme du domaine des EPF devient encore plus nécessaire. Les deux institutions s'estiment gagnantes dans l'opération. Le patron de l'ISREC, Michel Aguet, parle d'un rapprochement tout naturel : " D'un côté, il y a un appétit croissant des sciences exactes pour les sciences de la vie. De l'autre côté, la recherche sur le cancer, basée sur la biologie moléculaire et cellulaire classique, a besoin de nouvelles approches transdisciplinaires ".