Revue de presse du vendredi 17 mai 2002

Il ne fume pas, ne boit pas, mais il bosse : que faire ?

Comment sortir de la dépendance au travail ? En apprenant à s'aimer ou, du moins, à se reconnaître aimable. Car, observe le psychologue Christian Voirol, l'addiction au travail a souvent pour cause une défaillance narcissique, soit une incapacité à s'aimer soi-même. Si la boulomanie vous guette, vous pouvez revivre le débat que la Commission de santé et sécurité au travail de l'APC-EPFL a organisé le 27 mars dernier à l'EPFL en lisant le compte-rendu qu'en donne Barbara Fournier dans " Der PVB / Ihre Zeitung " (1334718). Plus d'informations sur le sujet sous : http://apcwww.epfl.ch

L'or de la BNS pour la formation et la recherche aussi !

" Il faudrait sérieusement se poser la question si une partie de l'or de la BNS (Banque nationale suisse) ne devrait pas être utilisée pour la formation et la recherche, car c'est la meilleure façon d'assurer l'AVS de nos enfants et petits-enfants ", affirme Patrick Aebischer dans une interview publiée par Le Temps (1335301). Le quotidien a interrogé le président de l'EPFL sur sa vision de la promotion de la place scientifique suisse après la décision de Novartis de transférer à Boston la direction de la recherche du groupe. Le patron de l'EPFL a saisi cette occasion pour tirer la sonnette d'alarme : " Si la Suisse n'augmente pas ses dépenses de recherche, elle ne saura pas négocier le virage de la biotechnologie ", résume Le Temps. Charles Kleiber se plaint également de " l'immobilisme suisse ". Le secrétaire d'Etat regrette particulièrement qu'en Suisse, nous ne sachions pas " conclure des partenariats entre les universités et l'industrie ", relève encore Le Temps (1335298).

Les problèmes du Sud ? " Je n'ai pas le temps ! "

L'association Ingénieurs du monde sensibilise depuis quinze ans les étudiants de l'EPFL aux questions de l'environnement. " Mais la récolte est maigre, précise 24 Heures (1335897), et les ingénieurs peinent à se détacher des techniques de pointe. " " Contrairement à d'autres associations, on ne peut pas leur dire : on va t'apporter tel avantage, telle relation ", remarque Rémi Founou, président de l'association Ingénieurs du monde. Une quinzaine d'étudiants par année partent toutefois réaliser un stage d'au moins trois mois sur le terrain avec des projets multiples comme : " Projet d'étude et de réalisation d'habitat précaire dans les quartiers des barrios, à Caracas ", " Etude des boues de vidange dans la ville de Ouagadougou ", etc.