Revue de presse du mardi 5 mars 2002

L'EPFL est relativement bon marché pour les étudiants

Les étudiants ne sont pas égaux en Suisse face aux taxes semestrielles. Au Tessin, le semestre d'étude coûte 2000 francs, précise la Berner Zeitung (1246181). C'est ce qui se fait de plus cher en Suisse. Même la très élitaire Haute Ecole de Saint-Gall fait payer nettement moins cher le semestre d'étude (807 francs). Les universités romandes sont les moins voraces, le semestre coûte 595 francs à Fribourg, 592 francs à l'EPFL, 560 francs à l'UNIL, contre 682 francs à Zurich et 607 francs à l'EPF de Zurich.

Révision de la loi sur les EPFL : Patrick Aebischer aurait souhaité plus d'indépendance en matière de gestion du personnel académique

La présidence de l'EPFL " est globalement satisfaite " du message que le Conseil fédéral a transmis hier au Parlement concernant la révision partielle de la loi sur les EPF. " Il était très important pour l'autonomie des deux écoles que leurs présidents soient membres de plein droit au conseil des EPF ", relève la secrétaire générale Suzanne Killias interrogée par 24 Heures (annexe No 1245788). Un motif d'insatisfaction réside toutefois dans l'absence de tenure track pour les professeurs. Introduit l'an passé, pour les professeurs assistants, ce système leur garantit un poste au terme de leur assistanat. " Il est indispensable que la sécurité de l'emploi soit assurée pour les professeurs qui mènent des recherches à long terme ", explique Patrick Aebischer. Le président de l'EPFL regrette également le manque d'indépendance en ce qui concerne la rémunération des professeurs. Il estime qu'on devrait admettre " qu'il règne un véritable star system dans l'enseignement et la recherche ". " Aujourd'hui, estime-t-il, la Suisse n'est plus compétitive. " Tous les articles publiés sur le message du Conseil fédéral mettent en avant la plus grande autonomie dont bénéficieront les EPF. " Plus d'autonomie et des responsabilités accrues ", titre L'Agefi (1245746) qui reprend la dépêche de l'ATS. C'est aussi le sens de l'article paru dans la NZZ (1245622). Mais pour Le Temps (1245619), les nouvelles libertés que constituent par exemple la possibilité de " participer à la création de sociétés ", de " monnayer des contrats de licence ", de créer ou de supprimer des unités sans en référer à l'autorité supérieure, et le fait pour les présidents des deux écoles polytechniques de siéger au Conseil de tutelle des EPF ne forment qu'une " très prudente révision de la loi. " " Pourquoi conserver un Conseil des EPF ? " s'interroge d'ailleurs le quotidien. Le Temps se montre favorable à la proposition faite par Jacques Neirynck consistant à supprimer le Conseil actuel, à instituer des conseils d'administration pour chaque établissement et à " consacrer la relation de collaboration-concurrence des deux écoles en les rattachant directement au département de tutelle. A terme, cette option paraît la mieux à même d'alléger l'administration du domaine tout en conférant une marge de manœuvre suffisante aux écoles et aux instituts. " Le rapport sur les résultats de la consultation et les prises de positions se trouvent sur le site Internet du Secrétariat d`Etat à la science et à la recherche à l'adresse suivante: http://www.gwf-gsr.ch/franz/national/revision.htm Lire aussi La Liberté (1246448) et la Thurgauer Zeitung (1246593)

Vers des images IRM plus nettes, suite

La simulation par ordinateur de molécules utilisées en imagerie médicale par un chimiste de l'EPFL continue à intéresser la presse. Si La Côte évoque brièvement la nouvelle (annexe No 1246160), Le Temps (1245624) consacre à la découverte de Fabrice Yerly un article éclairant et précis.