Revue de presse du mercredi 30 janvier 2002

Volera, volera pas : rien n'est perdu pour Claude Nicollier

" Claude Nicollier privée d'espace ", annonçait Le Matin (annexe No 1192894) dans son édition de lundi, en titre d'une interview de l'astronaute vaudois. " Claude Nicollier pourrait être à jamais privé d'espace ", surenchérissait hier La Tribune de Genève (Annexe No 1194806) " Rien n'est perdu pour Claude Nicollier ", corrige aujourd'hui 24 Heures, citant également l'astronaute : " L'espace, ce n'est pas fini pour moi. " Toutefois, " s'il ne devait plus voler, Claude Nicollier pense se diriger à l'avenir vers l'enseignement, précise la Tribune de Genève : Il se voit jouer un rôle plus actif dans le futur Institut de technologie spatiale de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. " Ici, c'est Le Temps (No 1195923) qui apporte des précisions : " L'EPFL et l'Institut de microtechnique de l'Université de Neuchâtel (IMT) discutent actuellement de la création d'une chaire de technologie spatiale ", annonce le quotidien. Mais hier déjà, La Presse, Journal du Nord Vaudois (No 1196350) et Le Courrier de Genève (1196655) précisaient que Claude Nicollier sera le parrain du nouvel Institut. Et le quotidien de citer Stefan Catsicas : " Cette personnalité exceptionnelle va nous aider à penser l'institut sur un plan scientifique. "

Le BioWall palpite dans les médias

Le BioWall enflamme les médias. La paroi bio-inspirée développée par l'équipe du professeur Daniel Mange a été présentée hier, en première mondiale, aux journalistes réunis à la Villa Reuge, à Sainte-Croix. Juste après la conférence de presse, le feu médiatique a pris sur les ondes des médias électroniques, de radio Framboise, à RTVL, en passant par la RSR, avec notamment l'interview de Daniel Mange par Patrick Ferla, et la TSR, où les couleurs du mur ont animé les différentes éditions du téléjournal. L'incendie se poursuit aujourd'hui dans la presse où il atteint d'abord les médias romands avec pourtant déjà un beau foyer dans la NZZ, qui consacre une demi-page, avec photo, à l'invention du Laboratoire de systèmes logiques. A noter qu'aucune accalmie médiatique n'est prévue pour l'instant. Si les quotidiens accordent une place privilégiée au BioWall, ils n'oublient pas de parler du lieu où il est exposé : la Villa Reuge, transformée en centre d'expositions et de rencontres culturelles à l'initiative de Jacqueline Reuge et d'Etienne Delessert. La première exposition de ce nouveau musée, consacrée à L'Objet vivant, formait une occasion idéale pour présenter le mur bio-inspiré mis au point par l'équipe du " Tournesol de l'EPFL ", comme 24 Heures se plaît à nommer Daniel Mange. Pour en savoir plus, vous avez le choix entre 24 Heures (une page, annexe No 1196612), La Presse Nord vaudois (une page, 1198884), La Liberté et Le Courrier (une page, la même, 1196660), la NZZ (une demi-page, annexe No 1196348), L'Express (1196436), Le Nouvelliste (1197563), Le Matin (1196204), Le Temps (1196418), L'Agefi (1196096), La Presse Riviera Chablais (1198442), La Tribune de Genève (1196149, le reportage de l'Illustré (1197944), La Côte (1198894) et le commentaire poétique du Temps du 31 janvier (1197625), Journal du Jura (1200906), March Höfe Zeitung (1201728). Découvrez en cliquant sur les liens ci-dessous:

Qui sont les vrais maîtres du monde ?

Ce pourrait être le titre d'un film de science fiction ou celui d'une conférence donnée par un gourou révolté et bio-inspiré. Mais non, c'est le titre d'une enquête publiée par le mensuel économique Bilan. " Qui sont les vrais maîtres du monde ? ", lit-on sur la page de gauche. Sur celle de droite, on découvre une galerie de portraits photographiques, dont celle d'Ernesto Bertarelli, de Ruth Dreifuss et de Patrick Aebischer. Il faut lire l'enquête pour comprendre qu'il ne s'agit pas là des vrais maîtres du monde selon Bilan, mais d'un jury donnant son opinion sur le sujet. Selon le Président de l'EPFL : " L'opinion publique exerce un pouvoir prépondérant, mais coincé entre les médias et les politiciens qui la suivent. En Suisse, en particulier, le peuple a beaucoup de pouvoir, sans doute trop. Cela en est limitant. Dans les domaines qui mes sont chers, par exemple, comment les gens qui n'ont pas les connaissances requises peuvent-ils être appelés à se prononcer sur le génie génétique ou la procréation assistée ? " Finalement, déclare Patrick Aebischer, " ce sont peut-être les lobbies qui détiennent le plus de pouvoir. Les médias, l'opinion publique et le politique ne sont souvent que le bras de levier de leurs souhaits. " Gilles Marchand parle lui " d'une petite élite ", Ernesto Bertarelli cite " l'opinion publique ", Ruth Dreifuss estime qu'il " n'y a pas de pouvoir, mais des relations de pouvoir ", Ruth Metzler pense que chacun " devrait assumer sa part de responsabilité pour un développement pacifique et durable de notre planète. "