Revue de presse du mardi 24 janvier 2006
Arrogante, l'EPFL?
Les milieux politique et académique s'agitent, du côté de Genève. L'édition du jour de "24 Heures" reprend les attaques signées il y a plus d'un mois par l'éditorialiste Guy Mettan dans "l'agefi" (article repris dans la revue de presse du 14 décembre) et les accompagne de quelques passages tirés du discours du Conseiller d'Etat genevois Charles Beer, selon lequel "une concurrence féroce régit les rapports entre les universités et les écoles polytechniques fédérales". "L'EPFL n'a plus la cote au bout du lac", affirme le quotidien vaudois, en mettant ce désamour sur le compte du départ du professeur Didier Trono de l'institution genevoise. Un article paru vendredi dans "Le Temps" fournit quant à lui une autre explication. Selon cet article, les tiraillements dans le cénacle académique sont tout simplement dus à "l'internationalisation de l'éducation supérieure" qui "bouscule les structures nationales fondées sur le principe de l'égalité absolue entre les universités et les instituts de recherche". Et l'attitude de l'EPFL dans tout ça? "La haute école romande se comporte déjà comme une institution transnationale (...) L'univers de référence de l'EPFL a changé d'échelle: ce n'est plus la Suisse mais le monde", estime le journal.
- 24 Heures - Taxée d'arrogance, l'EPFL agace Genève
- Le Temps - La bataille pour la formation des élites
- Le Matin bleu - L'EPFL agace Genève
Concevoir les villes du futur
Les villes du futur seront davantage soucieuse de leur consommation énergétique ou ne seront pas. C'est en tout cas l'avis de François Maréchal, maître d'enseignement et de recherche rattaché au Laboratoire d'énergétique industrielle (LENI), qui s'exprime dans le numéro spécial Energie de "L'agefi magazine". Selon l'expert, les centres urbains devront proposer à leurs habitants une palette de systèmes énergétiques complémentaires pour répondre aux besoins. Le LENI travaille d'ailleurs avec le canton de Genève pour mettre sur pied de futurs systèmes de conversion d'énergie intégrés.
La résonance magnétique qui ne perd pas le nord
Utiliser le champ magnétique terrestre pour l'appliquer à la résonance magnétique nucléaire, telle est l'idée développée par une équipe de recherche allemande. "Le Temps" s'en fait l'écho dans son édition du jour. Les premiers essais, dont les résultats ont paru dans Nature, ont abouti à une précision stupéfiante. Soumis à la question, Geoffrey Bodenhausen, directeur du Laboratoire de résonance magnétique biomoléculaire de l'EPFL, lève une partie du voile entourant ce mystère scientifique.