Revues de presse

18 septembre 2007

Dans quelques semaines, l'EPFL-ECAL Lab prendra ses quartiers à Renens. L'occasion pour "Espaces Contemporains" d'interviewer Nicolas Henchoz, adjoint du Président de l'EPFL pour la communication, et directeur du nouveau laboratoire. Le magazine mentionne le passé de l'EPFL, à travers les débuts de sa collaboration avec l'ECAL, mais également l'avenir de l'Ecole, en interrogant Nicolas Henchoz sur  l'évolution du campus dans les prochaine années.

Mieux faire connaître les écoles suisses et leurs atouts dans le monde: tel est le but de la Swiss Learning International Plateform, une toute nouvelle plateforme de promotion créée le 1er septembre, rapporte la "Tribune de Genève". Cet organisme regroupe l'EPFL, l'EPFZ, les Universités de Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel, Berne, Bâle, Lucerne et Lugano, ainsi que treize écoles privées et des HES.

L'Institut Bruegel, un "think tank" (ou "boîte à penser") européen, estime que les hautes écoles suisses sont bien armées pour se frotter à la concurrence internationale, écrit "l'agefi". Selon l'institut, seules la Suisse, la Grande-Bretagne et la Suède sont capables de régater, en ce qui concerne le Vieux Continent, avec les 50 meilleures universités américaines. La Suisse se distinguerait à la fois par le faible nombre d'étudiants et par le budget consacré à la formation le plus élevé per capita. Le recrutement poussé des meilleurs enseignants et des candidats étrangers à la voie doctorale constituent également des avantages.

La nouvelle loi sur les étrangers a déjà fait couler beaucoup d'encre dans les médias. "24 Heures" remet la compresse en racontant le parcours de Vahid Fakhfouri. Doctorant et assistant au Laboratoire de microsystèmes, ce jeune homme a de grandes ambitions et une volonté d'entrepreneuriat, mais ne pourra pas les mener à bien en Suisse. Originaire d'Iran, un "pays tiers" selon la loi, il devra quitter notre pays à la fin de sa formation. Un cas qui est loin d'être rare à l'EPFL, estime le quotidien vaudois.

Voir le soleil et la pluie en haute résolution, voilà la belle mission de Buin. Ce superordinateur, de la lignée Cray et acquis par le Centre suisse de calcul scientifique de Manno, doit permettre d'anticiper des phénomènes météo extrêmes, en permettant la modélisation et un maillage extrêmement serré de zones à risque. La machine devrait également être mise à disposition de chercheurs des universités et des EPF pour tout projet de simulation numérique. Histoire à suivre dans "24 Heures" et le "St. Galler Tagblatt"

18 mai 2007

Notre astronaute national et professeur ordinaire à l'EPFL entrera le 8 juin au conseil d'administration du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM), basé à Neuchâtel. L'institution compte ainsi "profiter au maximum de son savoir-faire et de ses connexions", selon les propos de son directeur général, Thomas Hinderling. Claude Nicollier pourrait même en devenir le quatrième président, ajoute "L'Express". Un article que l'on retrouve également dans "L'Agefi".

Sans boule de cristal, mais avec l'aide du directeur de la bibliothèque centrale, David Aymonin et de celui du CRAFT, Pierre Dillenbourg, "L'Hebdo" imagine l'avenir. 2010, une journée au Learning Center. De la facilité d'accès aux informations numériques, aux visites touristiques, les diplômés des trois prochaines années sauront ce qu'ils ont manqué...

A Lausanne, la construction d'un musée à Bellerive et l'abandon de celui de Rumine divise les personnalités vaudoises. L'esthétique et l'emplacement de ce nouveau projet d'art ne font pas l'unanimité. Le président de l'EPFL Patrick Aebischer, s'exprime sur ce sujet dans "24 Heures".

23 juin 2006

La plus importante récompense de soutien pour les jeunes entreprises de Suisse a été délivrée jeudi. La fondation de Vigier a ainsi décerné trois prix d'aide à la recherche, d'un montant de 100'000 francs chacun, à Spinomix, HeiQ Materials et Stakraft. La première est un spin-off de l'EPFL dont le produit phare, un appareil d'analyse de laboratoire, décèle des agents pathogènes dans les liquides corporels en un temps record. Dans "L'agefi" et "24 Heures".

Le Festival de jazz de Montreux réfléchit à la renumérisation de ses 5000 heures d'archives audiovisuelles avec l'EPFL. C'est "20 Minutes" du 21 juin qui l'annonce. L'idée est de parvenir à restituer le son et l'image d'origine, tout en restant compatible pour une diffusion sur internet et sur grand écran.

"Le Régional" est allé faire un tour du côté de l'Ecole Nouvelle, dont la philosophie est "d'allier écologie, économie, environnement, finance, vision générale et intérêt politique". Membre du conseil d'administration et ancien vice-président de l'EPFL, Stefan Catsicas a expliqué au journal que le projet Solar impulse allait dans le même sens que l'institution.

17 novembre 2005

Durant trois jours, dans le cadre du congrès montreusien NanoTech, quelque 300 experts de 20 pays ont fait le point sur l'état actuel et l'avenir des recherches dans le domaine des nanotechnologies appliquées aux sciences de la vie. Grâce aux progrès favorisés notamment par l'émergence des systèmes d'analyse totalement miniaturisés, la manipulation des fluides est aujourd'hui l'une des grandes tendances. Certains produits sont déjà proches du marché, notamment dans le secteur des diagnostics. D'ailleurs, cette année, NanoTech a accueilli un grand nombre de start-up suisses et étrangères, de même que des représentants de groupes pharmaceutiques. Preuve que les nanotechnologies ont franchi un pas en direction de l'industrialisation.

"Coopération" de cette semaine consacre une bonne partie de son édition à la science, à ses institutions et aux entreprises de ce domaine. Dans un premier article, Patrick Aebischer est présenté comme le "dynamique" président de l'EPFL, une école qui "va bien", même si son but premier n'est pas de donner naissance à un Prix Nobel! Le journal présente aussi une interview d'Alexander Zender, président du Conseil des EPF, qui prêche en faveur d'une formation et d'une recherche d'excellence en Suisse. Mais pour cela, il faut investir… Enfin, "Coopération" propose deux papiers sur des start-up installées au Parc scientifique d'Ecublens: Camptocamp SA, spécialisée dans l'exploitation des nouvelles technologies de l'information, et Lycée Tec, qui développe et commercialise des microscopes holographiques numériques.

En 1980, la Suisse comptait moins de vingt giratoires. Ils sont près de 2000 aujourd'hui. "L'Illustré" de cette semaine fait le point, à défaut de tourner en rond, autour de ce sujet. Si ces ronds-points se sont autant développés, c'est bien parce qu'ils offrent quelques avantages… Philippe Glayre, co-auteur du "Guide suisse des giratoires" réalisé en collaboration avec les deux EPF, cite notamment la réduction du temps d'attente, la modération de la vitesse, la signalisation simplifiée ou encore l'accroissement de la sécurité.

25 janvier 2005

La conférence internationale organisée à Lausanne par l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer s'est clôturée samedi en beauté. Plus de 300 chercheurs se sont réunis pour ce colloque organisé tous les deux ans. "L'agefi" et "swissinfo" reviennent sur les dernières avancées de la recherche sur le cancer qui ont été dévoilées par les participants. Comme l'explique "swissinfo", l'intérêt de cette manifestation n'est pas seulement l'échange d'informations entre chercheurs. "Elle peut aussi déboucher sur des idées nouvelles, que chacun n'aurait pas forcément eues en restant dans son laboratoire", note le média en ligne. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le sujet de la "Télévision suisse romande" daté du 21 janvier, où plusieurs chercheurs de l'ISREC s'expriment. En particulier Pierre Gönczy et Joachim Lingner, deux professeurs nommés à l'EPFL en décembre dernier.

Dans sa page consacrée aux sciences de mardi, "Le Temps" présente le centre de recherche de l'Institut Paul Scherrer. Situé près de Villigen, il a inauguré il y a une semaine une nouvelle ligne de lumière à synchrotron, destinée aux recherches de Novartis, Roche et de Max Planck Gesellschaft. Celle-ci doit permettre de reconstituer l'architecture des protéines en trois dimensions avec une précision et une efficacité inégalées. Objectif: mieux comprendre les résistances des patients à certains médicaments. Cette technique a bien progressé ces deux ou trois dernières années et, à l'avenir, elle devrait permettre "d'aller plus vite, plus haut (en termes d'énergie) et vers le plus petit (au niveau de l'atome)".

L'éclairage artificiel des bâtiments représente entre 15% et 40% de leur consommation énergétique totale. D'où l'enjeu lié à une utilisation plus intensive et plus appropriée de l'éclairage naturel. Marilyne Andersen, une professeure assistante du MIT – elle a réalisé sa thèse de doctorat au Laboratoire d'énergie solaire et de physique du bâtiment, à l'EPFL – explique cependant dans "Tracés" que pour ce faire, il est indispensable de connaître les données photométriques directionnelles pour tout vitrage complexe. Le goniophotomètre bidirectionnel permet justement de mesurer la lumière selon des grandeurs angulaires. En particulier, un nouveau type d'appareil est basé sur des techniques d'imagerie numérique. Ainsi, plutôt que de déplacer la source lumineuse, on détermine la direction du rayonnement incident en inclinant le dispositif.

27 octobre 2004

Charles Kleiber est à Bruxelles, et ce n'est pas pour jouer les touristes. Le secrétaire d'Etat à la science et à la recherche a été reçu hier dans la capitale européenne pour une mission importante: "préparer le terrain des négociations sur une participation officielle de la Suisse à différents programmes communautaires d'éducation, de formation professionnelle et d'échange de jeunes", explique "l'Express" dans son édition du jour. Si tout va bien, la Suisse pourrait donc être pleinement intégrée aux programmes d'échange estudiantin, alors qu'elle se contentait jusqu'alors d'un "partenariat silencieux", se souvient Charles Kleiber. Lequel a tout de même permis à quelque 1700 étudiants helvétiques de bénéficier d'une bourse Erasmus. "L'Express" rappelle que Charles Kleiber a annoncé la création d'une agence nationale pour la mobilité afin d'encourager les échanges.

La communauté scientifique avait déjà pris position en faveur de la loi sur les cellules souches, qui sera débattue en votation populaire le 28 novembre. C'est au tour des médias d'entrer dans le bal. "L'agefi" ouvre les feux avec un éditorial qui annonce clairement la couleur: "biffer les cellules souches, c'est la Suisse que l'on tue", titre le quotidien économique. Ainsi que ce dernier le souligne, les enjeux de la votation sont aussi bien d'ordre médical qu'économique: "c'est la force industrielle suisse qui est mise en péril par ceux qui veulent enfermer leurs activités dans un carcan éthique d'un autre âge. Car une chose est sûre: à la moindre entrave politique, les compagnies du secteur iront chercher des cieux juridiques plus propices, privant la Suisse d'un de ses pôles de compétence majeurs".

Est-ce pour souligner l'importance des cellules souches pour la recherche? "Le Temps" consacre un passionnant article concernant l'Institut suisse de recherche sur le cancer (ISREC). En empruntant la voix de Michel Aguet, son directeur, la journaliste retrace de sa plume les progrès réalisés et à venir dans ce domaine thérapeutique, avec les différentes voies de recherche qui ont été explorées jusqu'ici pour vaincre ce mal sournois. Pour Michel Aguet, toutes les solutions esquissées passent par "l'interdisciplinarité de la recherche et la mise en commun du savoir avec d'autres centres de compétences", notamment avec l'EPFL.

Le magazine spécialisé "IB Com" fait le point sur les innovations passées et futures "made in EPFL" dans le domaine de l'informatique et du traitement du signal. Normes de compression numérique, terminodes, signal multimodal… les champs de recherche qui impliquent de près ou de loin les instituts et labos de l'Ecole sont nombreux. L'article est signé par le responsable du Groupement des ingénieurs en technologies de l'information (Giti), entité qui entretient un partenariat étroit avec l'EPFL, notamment pour l'organisation de stages d'étudiants en entreprises.

19 novembre 2002

"Qui a tué Swissmetro ?". C'est le titre de l'éditorial (2166923) de Jean-Claude Péclet à la Une du Temps. Toute la presse nationale s'intéresse à ce dossier. Le 24 heures explique que "Altsom International se retire du projet ainsi que la Fédération des syndicats patronaux (FSP), le groupement des banquiers privés et les CFF". Moritz Leuenberger affirmait dans le 24 heures qu'il ne croyait plus en Swissmetro "en tant que ministre des Transports, mais qu'il dirait autre chose s'il était ministre de la Recherche". "Le capital de la société est passé de 6,7 millions de francs à 340 000 francs" rappelle le 24 heures. Pour l'éditorialiste du Temps, la Confédération n'a cessé d'esquiver son rôle moteur, comme elle l'a fait sur d'autres dossiers, comme Swissair, le transit alpin ou Kloten. Le Temps explique : "Le 6 décembre prochain, annonçait lundi l'Agefi, les actionnaires de la société de promotion Swissmetro devront se prononcer sur une réduction drastique du capital de l'entreprise et entériner le départ de plusieurs dirigeants, notamment celui du secrétaire du conseil d'administration Pierre Weiss". Pour ce dernier: "Le secteur privé ne pouvait pas consacrer des ressources à ce projet sans engagement de l'Etat et, de ce côté, j'ai l'impression d'avoir assisté à une marche à reculons. Le Département des transports a découragé les investisseurs, alors que la faisabilité était quasiment établie. Cette attitude est inquiétante pour l'avenir de la recherche en Suisse". Pour Marcel Jufer, vice-président de l'EPFL et l'un des pères du projet, "Swissmetro SA n'a pas bénéficié d'un lobbying assez agressif" (2166935). Il estime que cette évolution pouvait être pressentie depuis deux ou trois ans, "du fait que le projet n'es toujours pas une priorité pour les instances fédérales". Il rappelle que la tâche de l'EPFL est celle de la recherche : "Nous tenons donc à la réalisation d'un banc d'essai à l'échelle réduite pour tester la technologie du vide partiel". Pour lui, Swissmetro pourrait bien se faire, dans quelques années, mais peut-être pas en Suisse. Le volet technique est piloté par une start-up fondée en 1998 à l'EPFL, GESTE, qui compte développer deux expériences : un tunnel miniature sur le campus lausannois et un essai dans un tunnel sous vide partiel à l'échelle réelle. Enfin, un autre projet sera testé à l'EPFL, le Mobilab, connu sous le nom de Serpentine, explique le Temps. Des problèmes administratifs ont bloqué son homologation. "Un petit tronçon expérimental devrait néanmoins être étudié au "Poly"".

Le professeur Murat Kunt, du Laboratoire de traitement des signaux pose la question de la pérennité du numérique dans le Temps (2166942). "Le matériel et le logiciel évoluent sans cesse. Si chacun ne fait pas évoluer aussi ses propres données (audio, images, vidéo), il n'y a aucune garantie que, dans 50 ou 100 ans, on trouve le matériel et le logiciel qui permettront encore de les écouter ou de le visualiser", explique-t-il.