Revues de presse

16 octobre 2007

"Le robot deviendra un assistant pour le chirurgien." Philippe Morel, chef de la spécialité aux Hôpitaux universitaires de Genève, en est convaincu. Il voit même plus loin. La région lémanique serait prête à mener cette nouvelle étape de la chirurgie robotisée grâce aux universités pour l'imagerie, l'EPFL et ses compétences en ingénierie, et le savoir-faire en microtechnique des firmes horlogères. A lire dans "Le Temps".

Les activistes politiques américains regardent-ils trop de films de science fiction? Plusieurs d'entre eux ont eu l'impression d'être observés par des drones insectoïdes. "24 Heures" a demandé à Christophe Zufferey, doctorant au Laboratoire des systèmes intelligents de l'EPFL ce qu'il en pense. "Fiction totale, répond le chercheur, ce type de drones ne verra pas le jour avant une dizaine d'années."

Patrick Amon, du Centre interdisciplinaire de sécurité d'information et des systèmes, à l'EPFL, explique dans "Private Banking" les failles qui existent aujourd'hui dans les systèmes de sécurité bancaire. Car si les technologies de ces systèmes sont très sûres, leur corrélation avec les risques de comportements humains sont difficilement quantifiables. En d'autres termes, les banques sont devenues de véritables forteresses, en investissant lourdement dans la sécurité de leurs infrastructures informatiques, mais les risques persistent. L'imprudence des collaborateurs est le paramètre le plus difficile à mesurer.

Les biocarburants ne sont pas si "verts" que cela. "Le Temps" fait le point sur les aspects négatifs de cette source d'énergie que l'on percevait il y a quelques mois encore comme la panacée pour remplacer le pétrole et lutter contre le réchauffement climatique. Pour Edgar Gnansounou, directeur du Laboratoire de systèmes énergétiques de l'EPFL, le bilan écologique n'est "pas forcément positif", mais dépend quand même de la filière utilisée.

Le master en business administration classique de l'Ecole des hautes études commerciales de Lausanne a été remplacé par une version "executive". Comme l'explique "24 Heures", désormais, c'est durant quinze mois que les participants fréquentent l'Ecole. Deux filières sont proposées: finance d'entreprise ou gestion de la technologie, en partenariat avec l'EPFL.

La Haute Ecole d'ingénierie et de gestion du canton de Vaud, l'Ecole d'ingénieurs de Genève et l'EPFL organisent conjointement un cours de postformation sur la sécurité du transfert d'informations par internet. "24 Heures" annonce cet enseignement proposé sur trois jours.

"La Liberté" de ce mardi l'annonce: il n'y aura plus qu'une seule centrale d'appel des taxis pour Lausanne. Cette décision du Tribunal fédéral met un terme à une guerre engagée depuis 2002. Elle va aussi dans le sens d'une étude réalisée par l'EPFL qui a estimé à 250 taxis la flotte nécessaire aux besoins de l'agglomération et a même reconnu qu'un marché libéralisé n'était pas opportun.

15 octobre 2007

En poste depuis le 15 juillet, Jean-Dominique Vassalli, recteur de l'Université de Genève, avoue dans "L'Agefi" avoir craint la création de la Faculté des sciences de la vie à l'EPFL. "Mais c'était une réaction éxagérée. Chacun de nous gagne à la collaboration. Cela s'inscrit  dans l'effort de faire de l'Arc lémanique un centre mondial pour la recherche dans le domaine des sciences de la vie."

Plus facile de "déflouter" la photo d'un criminel qui croyait passer incognito grâce à photoshop que le scénario de la création de l'univers. Pierre Vandergheynst, professeur tenure track au Laboratoire de traitement des signaux de l'EPFL, explique au "Matin dimanche" qu'avec 99,99% de certitude, l'univers était multiforme au moment de sa création. "Mais les techniques de traitement d'images utilisées par tout un chacun sont presque toujours le fruit de recherches fondamentales telles que celle-ci", explique le professeur.

"En général, l'image jeune, dynamique et gagnante de l'EPFL nous aide beaucoup à surpasser les meilleures universités internationales pour le recrutement des "superstars" de l'avenir"  explique Giorgio Margaritondo, vice-président de l'EPFL pour les affaires académiques. Interviewé par "Employeur suisse", il revient sur l'adaptation des structures, de la recherche et de la formation face à la concurrence internationale et aux exigences de l'industrie suisse.

12 octobre 2007

Trop polluants. "Coppet" et "Genève", les deux "Navibus" acquis cette année par la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN) devront peut-être se mettre au vert. Le conseiller d'Etat vaudois écologiste, François Marthaler, a tiré la sonnette d'alarme concernant ces deux navires qui fendent les flots du lac à 50 km/h grâce à 700l de fuel pour 100km. L'EPFL devrait recevoir prochainement un mandat pour dresser l'écobilan de la flotte au complet et des entrepôts de la CGN.

Comment faire passer une clef de décodage par une fibre optique tout en étant sûr qu'elle ne sera pas interceptée? La cryptographie quantique a résolu le problème. C'est en première mondiale que ce système sera utilisé par l'Etat de Genève lors des prochaines élections fédérales. La projet Swissquantum, dans le cadre du pôle de recherche national en photonique quantique hébergé par l'EPFL, vise "à déployer un réseau pilote de communication quantique à Genève et dans l'arc lémanique", note "24 Heures".

Swisscube fait à nouveau parler de lui, dans le "Tages Anzieger", cette fois. Le satellite suisse construit par des étudiants devrait prendre son envol en 2008. Et Maurice Borgeaud, directeur du Space Center, de se réjouir de voir la collaboration entre les étudiants de l'EPFL, de l'Uni de Neuchâtel et des hautes écoles fonctionner aussi bien.

11 octobre 2007

Plus assez d'espace disponible dans les villes? Alors, utilisons le sous-sol! "L'Hebdo" consacre un important dossier au projet "Deep City", initié par Aurèle Parriaux, professeur de géologie à l'EPFL, et qui prône une plus large utilisation des richesses souterraines telles que l'espace, l'eau, l'énergie, les matériaux. Le tout mené dans l'optique du développement durable. Et de plaider également pour une meilleure coordination entre les différents secteurs professionnels concernés.

Un nouvel épisode de l'interview de Denis Duboule a été diffusé mardi dans l'émission Impatience, sur la Radio suisse romande. Passionné et souvent bouillonnant, le généticien et professeur à l'EPFL parle, entre autres, des craintes et des espoirs que suscite la génétique au sein de la population, de son souci de ne pas désinformer le public sur ces sujets ou encore des polémiques concernant le diagnostic pré-implantatoire...

10 octobre 2007

L'Union des étudiants suisses (UNES) souhaite que les bourses d'études soient gérées au niveau fédéral et harmonisées. Dans ce but, l'organisation veut discuter directement avec les partis. L'énergie de la jeunesse fera-t-elle changer les règles établies? Les partis bourgeois, d'après "24 Heures", estiment d'ores et déjà qu'une centralisation n'est pas à l'ordre du jour. Une table ronde est prévue fin novembre.

Un ordinateur sans disque dur? Cela pourrait devenir réalité grâce à la découverte des deux lauréats du Prix Nobel de physique 2007. Ces chercheurs ont permis de réduire drastiquement la taille des boîtiers grâce au phénomène de magnétorésistance géante. "De nouvelles mémoires qui retiendraient toute l'information, même à l'extinction de l'ordinateur, sont encore bien trop chères pour le grand public. Mais un jour elles s'imposeront", estime Harald Brune, professeur à l'EPFL.

L'idée de remplacer l'aérodrome de Payerne par une gigantesque "Cité des sciences" a germé dans la tête de deux candidats verts au Conseil national. "La région est très bien placée pour jouer un rôle majeur auprès de l'EPFL, l'UNIL, des hautes écoles, des Universités de Fribourg, de Berne et de Neuchâtel" estiment les protagonistes. Reste à convaincre les autorités... A lire dans "24 Heures".

09 octobre 2007

Le magazine "Propriété" s'intéresse aux capteurs solaires thermiques utilisables en façade. En particulier, ceux développés par une équipe du Laboratoire d'énergie solaire et physique du bâtiment, à l'EPFL. Celle-ci a réussi à déposer un filtre sur le verre des capteurs, mariant ainsi écologie et esthétisme. Ces vitrages colorés devraient bientôt être mis sur le marché.

"La technique des souris knock-out a révolutionné la génétique", note Michel Aguet, directeur de l'ISREC et professeur à l'EPFL, dans "Le Temps". Développée en 1989 par trois chercheurs, annoncés hier comme les lauréats 2007 du Prix Nobel de médecine, elle permet d'observer in vivo les effets de la suppression d'un gène.

"Curieuse situation que celle de l'innovation en Suisse", note "Le Temps" de mardi. En effet, si la vitalité des start-up est forte dans notre pays, personne ne sait au juste pourquoi. A l'occasion de la Journée de l'innovation à l'EPFL, Xavier Comtesse, directeur romand d'Avenir suisse, a donné un bout d'explication: technoparcs, encadrement des entrepreneurs, concours, etc. Tout a été fait. Et même la loi sur les faillites ne semble pas empêcher la création de sociétés.

Plus de 80 entreprises de Suisse romande seront présentes le 11 octobre à l'EPFL pour "Technopolis". Ce salon des technologies et de la production industrielle est la seule manifestation de cette nature "se déroulant en plein coeur d'un des plus grands pôles européens de recherche" d'après "Marché Suisse des Machines". Huit laboratoires de l'école présenteront les résultats de leurs recherches lors de ce salon destiné à un public d'industriels.

08 octobre 2007

Déceler de façon précoce les enfants atteints d'autisme, tel est l'objectif principal du programme européen "Thought in Action" (TACT), auquel participe le groupe de la professeure Aude Billard. Grâce aux recherches menées par Basilio Noris, doctorant, et Karim Benmachiche, assistant,  le Laboratoire d'algorithme et systèmes d'apprentissage a mis au point un système vidéo monté sur une simple casquette, la Wearcam, dont la fonction est d'entregistrer où se porte le regard de jeunes enfants, âgés de 9 à 18 mois. Ce système va être testé au sein de la clinique Medea, à Milan. "Le Matin Dimanche" et la magazine "Vivre Ensemble" présentent le projet.

Concilier besoins des industries et contraintes de l'environnement? C'est possible, affirme Suren Erkman, professeur d'"écologie industrielle" à l'EPFL, dans une interview accordée au "Matin". Pour y parvenir, il sera nécessaire de changer en profondeur le système économique actuel et de rationnaliser la consommation d'énergie et de ressources, explique le scientifique. Selon lui, il s'agit également de ne pas cantonner le débat à la réduction des émissions de CO2. Et d'ajouter que la destruction des forêts ou la dégradation des sols sont des problèmes aussi importants.

"Deep City" vise à repenser Lausanne en y ajoutant une variable: le sous-sol, méconnu par les constructeurs. Les géologues de l'EPFL auteurs du projet, dont le professeur Aurèle Parriaux, espèrent "un véritable changement d'état d'esprit". Un cadastre en trois dimensions peut permettre de ne pas reproduire certaines erreurs du passé comme l'effondrement de la place Saint-Laurent à Lausanne durant les travaux du M2. A lire dans "24 Heures".

De nombreux ingénieurs issus de l'EPFL devraient être engagés prochainement par une filiale de Microsoft basée à Zurich. Steve Balmer, le futur patron du géant de Redmond, était en Suisse jeudi passé. Il a anoncé en primeur le lancement d'un nouveau logiciel de téléphonie sur internet destiné aux entreprises: "Office Communication Server 2007". L'entreprise zurichoise Media Streams, rachetée en 2005 par la firme américaine, en est l'un des principaux architectes. D'après "24 Heures", elle va faire passer son staff d'ingénieurs d'une trentaine à une centaine, "dont de nombreux chercheurs issus de l'EPFL" assure le responsable développement de la société.

Il était l'invité d'honneur de la dernière remise des masters, samedi sur le campus. Tel un acteur, il a joué avec le verbe et les feux des projecteurs en s'appropriant le "dernier acte d'un spectacle dédié à la difficile mais ô combien gratifiante quête du savoir", souligne "Le Temps". A quelque trois mois de la retraite, Charles Kleiber a loué le bonheur d'apprendre, l'avènement d'une société de la connaissance dont les nouveaux diplômés de l'EPFL sont désormais les ambassadeurs. "Je pars, vous restez!", a-t-il lancé en prenant congé du monde académique qu'il a si bien défendu pendant ses années de secrétaire d'Etat. Goodbye, Charles. L'éducation et la recherche suisses te regrettent déjà.

Alexander Zehnder, président du conseil des EPF, soutient un candidat UDC au conseil national, Bruno Zuppiger. Couchepin juge cela "maladroit", mais d'autres souhaitent sa démission. Il faut dire que ce politicien suit la ligne UDC concernant l'augmentation des crédits à la recherche: au maximum 4,5% d'augmentation annuelle. Alors que la majorité du parlement et le Conseil national visent les 6%.

Des automates à billets aux téléphones portables en passant par les consoles de jeux et bientôt peut-être toute la gamme des appareils ménagers: les écrans tactiles envahissent peu à peu tous les aspects de la vie quotidienne. Cette technologie a la vertu de simplifier l'usage de nombreux  appareils, mais elle a aussi ses limites. Un article du "Temps" de samedi consacré à ce sujet donne notamment la parole à Nicolas Nova, du Laboratoire "Media et Design" de l'EPFL.

Une poignée de politiciens étaient dans la forêt de Bassins vendredi pour écouter les conseils de Rodolphe Schlaepfer, professeur honoraire à l'Insitut des sciences et technologies de l'environnement. Le but de la balade avec ces futurs parlementaires fédéraux? Les inciter à rejeter la loi sur les forêts.

La production de la "Greatcell" est en passe de démarrer au Royaume-Uni. Cette cellule solaire, sans silicium et dont on peut faire varier la couleur, vaut nombre de reconnaissances à son inventeur. Michael Grätzel, professeur au Laboratoire de photonique et d'interface de l'EPFL, a notamment reçu le World Technology Award et ira chercher en mars le Prix Harvey de l'Insitut israélien de technologie. Comme le note "24 heures", un lauréat sur six a par la suite reçu le Prix Nobel.

05 octobre 2007

Pourquoi les cellules cancéreuses se multiplient-elles indéfiniment? Une équipe de l'Institut suisse de recherche sur le cancer (ISREC) dirigée par Joachim Lingner, professeur à l'EPFL, a peut-être trouvé la réponse à cette question: l'ARN télomérique. Si cette hypothèse se confirme, ce dernier pourrait être une cible pour les traitements. "Le Temps", "24 Heures" et "L'Agefi" consacrent un article à ce sujet.

Pour sa méthode révolutionnaire de vaccination grâce à une nanoparticule (revue de presse du 3 octobre), Sai Reddy, 27 ans et doctorant à l'EPFL a reçu le prix "KPMG Tomorrow's Market Award". Doté de 50'000 francs, cette récompense permet à de jeunes innovateurs d’explorer leurs projets et de développer une dynamique inédite en Suisse. A lire dans "L'Agefi".

"Science Careers on line" propose un article sur Bigna Lenggenhager, doctorante au Laboratoire de neurosciences cognitives, dirigé par Olaf Blanke. Cette neuropsychologue de 27 ans tente de comprendre les illusions que se fait le moi et a contribué à l'expérience sur la décorporation dont les résultats sont parus dans la presse au mois d'août.