Revue de presse du lundi 10 décembre 2001

La Suisse est grande et l’infiniment petit est son domaine

"La Suisse est grande dans l’infiniment petit", observe La Liberté qui consacre une page aux nanotechnologies. "La technologie du milliardième de mètre remporte de jolis succès en Suisse", ajoute le quotidien fribourgeois. Et de se réjouir : "Dans ce domaine au moins, les crédits alloués à la recherche n’ont pas été coupés." Concernant les scientifiques de l’EPFL, le journal cite leur essai "de reproduire, grâce aussi à la micromécanique, les cellules olfactives humaines pour créer un nez artificiel capable de détecter différents parfums."

L’EPFL, de renommée mondiale

"Avec l’Université, l’EPFL et le CHUV, Vaud dispose d’un centre de compétences de renommée mondiale, qui a donné un coup de fouet à l’orientation vers les hautes technologies" : ces propos du chef du Service vaudois de l’emploi, Roger Piccand, accompagnent un éclairage publié dans 24 Heures sur les derniers chiffres du chômage. M. Piccand n’est pas "troublé" par la disparition d’un certain nombre de start-up au cours des derniers mois : "Ce processus est assez normal : certaines trouvent un marché, d’autres pas."

Clic-clac, au tour de l’ENAC de se voir tirer le portrait dans L’Agefi

Le dernier épisode de la série "EPFL en mutation" diffusée par L’Agefi est consacré à l’ENAC, la nouvelle faculté de l’Environnement naturel, architectural et construit. On y apprend que les sections qui composent l’ENAC ont augmenté de 10% leurs effectifs de première année. On revient sur la naissance de la nouvelle faculté : "Les résistances ont été nombreuses (…) L’architecture qui possède une très forte composante artistique ne désirait pas se voir dépouillée de cette spécificité et donc s’est montrée assez tiède. En outre, Patrick Aebischer, pour provoquer, avait à l’époque de la mise en route du projet posé la question à ce département s’il désirait ou non rester dans le champ de l’EPFL." Le doyen désigné de l’ENAC, Laurent Vulliet, souligne avoir "dû user de diplomatie pour amener les différentes sections (…) à se parler." Il précise avoir été amené auparavant à apprendre la langue des architectes. Bien lui en a pris, puisque, souligne L’Agefi, les sections qui composent l’ENAC sont aujourd’hui en plein boom.

Sciences de la vie : éviter la pénurie

"Si nous ne faisons rien, nous le paierons très cher au niveau de l’économie vaudoise", avertit Marcel Jufer, vice-président de l’EPFL. "En effet, commente 24 Heures, le développement du pôle de compétences en sciences de la vie, dans le canton de Vaud, risque de se heurter à une pénurie dans certaines métiers." Des propos qui se rapporte à une étude sur les besoins en formation, publiée la semaine passée et commandée par l’Etat de Vaud, l’UNIL et l’EPFL, qui préconise de développer une dizaine de filières à tous les niveaux : "Nous voulons éviter de nous retrouver dans le même situation de pénurie qu’avec les informaticiens aujourd’hui", explique Francine Jeanprêtre, cheffe du DFJ. Vous avez dit nouvelles voies de formation ? L’EPFL ouvrira, à la rentrée 2003, deux nouvelles filières de formation en génie biomédical ainsi qu’en sciences et techniques du vivant, rapporte Le Temps. Ces filières, explique Marcel Jufer, seront financées par "des transferts de charge dus aux regroupements et quelques abandons dans les domaines traditionnels."