Revue de presse du vendredi 9 novembre 2001

Retard avec les bilatérales: une "catastrophe pour les chercheurs suisses"

Plusieurs quotidiens évoquent aujourd’hui la décision du Conseil fédéral prise la semaine passée de demander un crédit d’engagement de 869 millions de francs comme participation de la Suisse aux programmes de recherche, de développement technologique et de démonstration de l’Union européenne (PCRD) pour les années 20003 à 2006. La proposition du Conseil fédéral sera discutée l’an prochain par le Parlement. En attendant, elle a donné l’occasion à l’Office fédéral de l’éducation et de la science de rendre publique une évaluation sur la participation à ces programmes, "qui indique, précise L’Agefi, une explosion de la participation suisse par une progression de 250% entre le troisième (1990-94) et le quatrième PCRD (1994-1998.)" Tout n’est pas rose pourtant. Le Bund et Le Temps soulignent les difficultés liées au retard pris dans la ratification des bilatérales : "les chercheurs suisses en font les frais", observe le quotidien romand en titre. "Le report de l’entrée en vigueur des accords quelque part au premier semestre 2002 est une véritable catastrophe pour les chercheurs", ajoute Le Temps. Une catastrophe, parce qu’il réduit à néant tout espoir pour la Suisse de participer au 5e programme-cadre de recherche de l’Union européenne qui couvre les années 1998-2002. Et parce que, toujours selon Le Temps, la renégociations de l’accord sur la recherche pour permettre la participation de la Suisse au 6e programme-cadre – les 869 millions devraient être débloqués à cette fin – risque pourtant de ne pas être une mince affaire.

La formation s’adapte au phénomène des start-up

A l’heure des start-up, jeunes pousses et autres jeunes sociétés dynamiques, les entreprises ont tendance à se faire aussi rapidement qu’elles se défont parfois. Comment la formation en gestion et en entreprenariat s’est-elle adaptée à la situation? 24 Heures a posé la question à Raphaël Cohen, responsable du cours d’entrepreneurship à l’EPFL et à l’Université de Genève. "On conçoit aujourd’hui un nouveau cours comme on monte une entreprise. La démarche est la même: satisfaire dans les meilleurs délais les besoins de nos clients."

Campus virtuel : des lauriers pour l’UNIL

Campus virtuel, programme suisse visant à mettre en place des cours universitaires sur le web, profite à l’Université de Lausanne. Une première phase lancée au printemps 2000 avait abouti à la sélection de 27 cours, dont 3 à Lausanne. Dans la deuxième phase, 50 projets ont été choisis, dont huit seront pilotés depuis Lausanne, précise 24 Heures. www.centef.ch et www.virtualcampus.ch